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lundi, 20 novembre 2006
What Jen did
15:23 | Lien permanent | Commentaires (34)
vendredi, 17 novembre 2006
Exsangue
Un foetus
Sur mon lit
Baigne dans son sang.
Traverser la Seine pour célébrer un événement. Oui. Mais quand on porte le deuil d'un amour perdu, célébrer une naissance, ça demande des forces qui m'ont quittées voilà dix jours. Un foetus qui aimerait sentir un semblant de cicatrisation. Un foetus qui crève. Demain est un autre jour... de peine. Ca passera. Mais pas aujourd'hui.
16:56 | Lien permanent | Commentaires (38)
jeudi, 16 novembre 2006
J'veux un mec
Mon coup de coeur du moment : Adrienne Pauly. Cette nana a tout dit. TOUT. Chaque mot de cette chanson (à part la moto et la gym), c'est ça. Putain ça me démange...
Désolée si la vidéo déconne... C'est comme les gonzesses, ça peut déconner sévère. Ca me démange, ça me démange... ;)
12:58 | Lien permanent | Commentaires (27)
Le timing
Hier, pendant des heures, avec un pote, j'ai enculé la théorie du timing une bonne trentaine de fois. Tout d'abord au Flore où la grosse voisine aigrie a dû ravaler ses idées sur la femme d'aujourd'hui sous peine que je lui fasse bouffer son amour pour ses fils Julien et David exilés au Canada. Tu m'étonnes, avec une mère comme elle, moi aussi je me casserais ! Et quand son mari qu'elle critiqua comme une salope arriva, elle devint sage comme une image d'Epinal. Donc Sylvine : essaie de virer l'aigreur, ça te fait grossir, t'es moche quand tu craches.
Ensuite, enculage de timing rue des canettes. Entre une crêpe (la bonne, hein, la bleue) et un verre de blanc (le énième de la soirée) chez nos amis con-cons de la Sorbonne, l'idée d'arriver au mauvais moment dans la vie de quelqu'un a dû avoir super mal au cul.
Sauf que... quand je reçois certains mails, je me dis que le mauvais timing des uns sauve celui des autres et vice-versa . Enfin voilà.
Et j'ai rêvé de mon premier flirt. Je lui demandais si ça le brancherait de me faire un gamin dans quelques années si j'étais seule. Et du coup, lui, il disait oui mais surtout il semblait retomber amoureux. Et moi non. Mais je me laissais draguer parce que l'andalou était à l'extrémité de la piscine.
Ici, ni ex, ni premier flirt encore moins de piscine et de soleil. Ici, aujourd'hui, gris partout mais rose dans ma bulle. Les larmes du Flore ont dû se perdre dans le troisième verre, la soirée a fini en rires, la soirée a fini avec des gens qui te ramènent à ce que tu es : une nana de 26 ans drôle, pas trop con quand elle veut et pas trop boudin quand elle évite les cernes de l'insomnie.
Sinon, à part ça ? Je crois que j'ai un cancer du foie. Langue d'une couleur qui ne me plaît guère... Je vais la glisser à cause de l'andalou : si je meurs, son adresse est quelque part dans mon organizer, prenez-là et allez lui couper la bite, attachez-le à un arbre et faites-venir un groupe de pittbulls affamés. Merci. Et si je ne meurs pas, faites-le quand même mais en remplaçant les chiens par des vieilles de 80 balais à poil qui dansent en bougeant leur corps mous et fripés.
Ah, et encore une anecdote marrante : une histoire de mec déjà vu et qui me contacte alors qu'il ignore qui je suis. Enfin c'est pas très clair mais juste pour dire que j'accumule les rencontres hasardeuses et peut-être bien-heureuses en ce moment. Rigolo de voir un mec dans le métro, de savoir qui il est, de le fixer tout en sachant qu'il ne vous connaît pas et recevoir un mail quelques mois plus tard de ce mec aux yeux saisissants. Ouais, juste rigolo.
Clin d'oeil pour chaque seconde qui me sépare de l'amour : le décompte a commencé !...
11:25 | Lien permanent | Commentaires (8)
mercredi, 15 novembre 2006
Séparables
Vous n'allez pas me croire mais j'ai pris le RER ! Oui, je sais, je suis grave. Mais j'ai donc pris le RER hier soir direction La Maison de Poupée. Une soirée dans un lieu chaud et accueillant avec une personne qui fait du bien. Et aussi un mec qui m'a étonnée par son sens de l'observation. Bref, une soirée qui permet de retrouver raison et bonne humeur. Et puis, se réveiller le matin dans la chambre d'une petite fille, dans ce petit lit, ça donne envie de repenser à soi gamine et de se dire que tout n'est qu'un éternel recommencement. Très bonne soirée, champagne, chichon et cadre bobo, j'ai adoré, j'étais bien.
Je tourne la page.
Be still my heart, The Postal Service : "And on the bus i could have sworn it was all a dream And it didn't happen to me..."
------> Petit soldat deviendra grand. Petit chauve embrassé sur le crâne ;)
(Par contre, il y a une chose qui ne passe pas : la boule au ventre qui me fait vomir. Le pire, c'est que, le ventre étant vide, je gerbe ce qui ressemble à la bave de mon chien. C'est pas super cool, faudrait que ça cesse. Primperan !)
12:20 | Lien permanent | Commentaires (13)
mardi, 14 novembre 2006
Cash is king and i am a sullen bitch
Ce qui serait bien, ce serait une jolie boutique où on peut acheter des hommes. Un monde où on achète ses amoureux, comme ça on saurait qu'on peut vraiment tout acheter. Mais le truc, c'est qu'il faudrait que quand on les achète, ils deviennent aussitôt éblouis par la nana. Et alors comme ça, quand on en a marre, on les ramène au magasin. Mais sauf que là, on ne leur brise pas le coeur parce qu'ils auraient une puce dans le cerveau qui nous permettrait de régler leurs émotions. Si toutefois on arrive à discerner leurs émotions de leur connerie. Je pense que c'est ça, le plus dur à trouver, des pantins pas trop cons. Non parce que le reste, acheter des bites qui disent "je t'aime", c'est pas difficile à dénicher, faut juste trouver des boys dociles.
Tu crois que ça existe des mecs qui comprennent leur coeur ?
Tu crois que ça existe des mecs qui pigent quelque chose ?
Tu crois que ça se trouve, un mec fait pour moi ?
Oui, je crois. Sur Mars.
Vas-y, suce connard, suce le sang de la vie, suce la merde, suce le venin, suce la connerie, étouffe-toi avec. Cette bite, je vais te la rentrer dans la bouche, dans le coeur qui existe sous des gravats, je vais t'enculer avec la queue de Satan, suce, suce la merde, suce les restes, suce la connerie, suce le brouillard, suce jusqu'à ouvrir les yeux et pleurer. Là, tu seras peut-être capable de voir la vérité.
16:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
Morphée me trompe !
Pourquoi, Dieu, pourquoi j'ai décidé de sortir du lit il y a une heure pour bosser ? POURQUOI ?
Insomnie. Impatiences dans les jambes. Qu'est-ce que je peux me faire chier...
Et toujours Sinclair en fond qui prend forme dans ma tête. Je sais, je vous saoule avec Sinclair mais je n'écoute plus que lui, monomaniaque. Il me fait du bien, mieux qu'un coup de baise. Ah non, pas mieux mais en attendant le prochain. Putain c'est vrai que j'aimerais bien baiser. Juste un peu, comme ça. Mais bien. Pas de la merde. Du sauvage, du doux, du passionné, du tendre, bref une bonne baise.
Je ne sais pas trop combien de temps je dois rester célibataire. En fait, je ne sais pas si j'ai envie de rester célibataire. Non, en fait, je sais que je veux retomber amoureuse et que je ne veux pas de one shot. Mais je ne veux pas non plus retomber amoureuse pour de vrai tout de suite. Ce serait malhonnête pour le pauvre mec. Remarque, pas sûr. Enfin je ne sais pas.
Mais je sais un truc : j'ai envie de bras autour de moi, de mains sur mes seins, de souffle dans l'oreille, de rires confondus à la gêne du début, je veux juste un autre andalou. Bon, c'est certain, j'aurais préféré l'andalou himself mais bon, je me fais une raison. Donc si vous connaissez un mec fin, très fin, chevelu, parisien, entre 26 et 32/33 ans, drôle, équilibré au moins un peu (non parce que là, les dépressifs inconstants, j'ai eu ma dose !), si possible ni banquier ni prof, épicurien mais pas partouzeur (ça, c'est pour les extras "On devrait faire une pause"), trouvant du charme et de l'esprit à la bobo, je prends : organisez-moi un dîner de con célibataire et j'arrive toute souriante avec une bouteille de champagne et mes Freedent !
Ouais enfin je dis ça, on verra. En fait, si je suis honnête, je pourrais dîner avec un charmant garçon. Mais mon esprit est bien trop saturé d'idées un peu floues pour l'instant.
Je ne sais pas trop ce que j'attends mais j'attends. J'attends l'inconnu. Je préfère prendre mon temps.
Bon, pour finir sur une note exhib' égotiste je-sais-pas-quoi, voici l'une des 30 photos que je viens de prendre de ma bouille qui retrouve sa malice (on remercie qui ? SINCLAIiiiiiiiiiR !). Ma tête paraît petite, ça change !
03:38 | Lien permanent | Commentaires (35)
lundi, 13 novembre 2006
Quotidien post-rupture, Leçon n°2 : ne pas regarder Complément d'Enquête défoncée
Non, ne pas regarder Complément d'Enquête un deuxième pet' à la main. Surtout quand le sujet porte sur la religion. Non, ne pas regarder sinon t'as envie de lire la Bible et de te réfugier dans une église avec un petit pépédophile qui te demandera d'écarter les cuisses en douce lorsque les gamins ne le divertiront plus assez.
23:20 | Lien permanent | Commentaires (6)
Quotidien post-rupture, Leçon n°1 : éviter TPS Cinestar
Rentrer, à jeun, enchampagnée, et tomber sur l'avant fin d'Un Monde sans pitié, ça le fait moyen. Mais bon, j'ai roulé, j'entame. Alors je viens vous le raconter. Parce que je suis très très con. Mais ça, c'est pas nouveau. Mais en fait, non, je ne suis pas con, je prends juste le temps de ne pas oublier pourquoi j'ai roulé un spliff vers 20h40 le lundi 13 novembre 2006.
20:50 | Lien permanent | Commentaires (7)
Ma pote
Ma pote elle est comme moi, géniale.
Ma pote et moi on se dit que les autres ne comprennent rien.
Ma pote, elle est toujours là au moindre souci jennéen.
Pour ma pote, j'accoure au premier son de voix qui cloche.
Ma pote et moi, c'est le jour et la nuit et pourtant à nous deux on fait naître un soleil au petit matin de misère.
Si elle n'était plus là, ce serait ce que j'imaginais quand j'ai entendu l'andalou partir : un drame, un vrai.
Mais l'andalou est parti et je suis bien. Grâce à elle. (Et aussi à Sinclair !)
S'armer de courage, de forces, de vin, de coca light, de rires, de weed, de larmes, de rage, de passion, d'amour, d'amitié.
C'est comme ça qu'on marche, ma pote et moi.
Il y a les potes et il y a Elle.
Comme dirait mon sauveur du moment, "C'est la vie c'est comme ça".
La vie, c'est des chemins, l'amour, ses merdes et son meilleur pote.
Partager, ouais.
Et partager avec quelqu'un qui ne deviendra jamais médiocre à mes yeux, c'est ce qu'il y a de plus dur à trouver.
Je l'ai trouvé.
15:10 | Lien permanent | Commentaires (16)