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mercredi, 09 août 2006
Le romantisme rend égoïste
L'égoïste romantique, je pensais que c'était moi. Finalement, non ; c'était lui. Alors je l'ai tué, toujours mieux que d'être poignardée par des mots doux, le tout par derrière. Quoique, une sodomie verbale, ça aurait pu le faire... Trop tard, le don juan de Jen est mort.
Seul souci : son coeur coule le long des parois de mon frigo (je ne savais pas où cacher le corps). Que faire ? Si vous avez déjà tué quelqu'un, merci de me donner des astuces. Besoin d'éponger ce sang de merde sans devoir changer quarante fois de serpillères et surtout, indiquez-moi des lieux où je peux l'enterrer (la Seine est trop loin, je n'ai pas de voiture).
PS : Non maman, je te jure, je n'ai pas recommencé... CE BLOG EST ÉCRIT PAR UN NÈGRE, PROMIS !
15:16 | Lien permanent | Commentaires (33)
Fait chier...
Nuit de merde.
01:30 | Lien permanent | Commentaires (14)
mardi, 08 août 2006
Я Люблю Тебя
Aujourd'hui, je bulle, je rêve, je me balade, j'ai son sourire aux coins des yeux, aujourd'hui je savoure.
11:27 | Lien permanent | Commentaires (13)
samedi, 05 août 2006
Effluves à trois euros et Thomas Dybdahl
500 euros partis en lunettes et musique.Un peu de vent dehors, un courant d'air et le parfum bon marché du voisin du dessous m'effleure la narine gauche. Parmi la musique, un album que j'aime déjà, feutré, chaud, doux, lent, mélancolie nordique. Ceux qui aiment le premier disque de Sparklehorse, Damien Rice et Nick Drake aimeront Thomas Dybdahl, je pense. Moi, j'aime. Un morceau caché à déguster seule en pleurant sous un plaid en hiver, ou pas. Et mon morceau préféré, le voici...
A_love story (Thomas Dybdahl : One day you'll dance for me, New York City)
"honey i told you that these things never last and one of these days now you`ll start dreaming of the past when life was once too short for all the things we`d do and the shots we`d call and endless summer without a fall when promises were meant to keep and nighttime wasn`t meant for sleep a love story at it`s peak doesn`t it feel good to know that you`ve been loved and doesn`t it make you laugh when you think of the day when we all got lost on the old mans farm just trying to get across it was only then i knew what love was sunday mornings that never ended and hangovers that never mended a love story at it`s peak"
C'est beau, n'est-ce pas ? J'aime j'aime j'aime. Mon goût des âmes tristes me perdra !
Envie de vous raconter mon coeur, aujourd'hui, mais m'entendre chanter les mêmes refrains, à la longue, ça doit vous être épuisant... alors je garderai pour moi les couleurs un peu opaques de mon nombril et de ma tête aujourd'hui. Ouais, mon nombril et moi, ce week-end, on est des gros pouilleux, pas de douche, pas d'eau claire et fraîche, pas de savon qui nettoie les bobos sali(e)s par les idées noires ou un peu trop grises pour un samedi.
Vraiment besoin de vacances, moi...
20:19 | Lien permanent | Commentaires (6)
Méchants saumons
A chaque fois que je mange du poisson, vous pouvez être certains que je vais faire un cauchemar la nuit qui suit... Et encore une fois, ça n'a pas loupé...
Après avoir mangé des sushis au saumon entre deux Dragibus (ouais, moi aussi je me déteste d'avoir craqué pour eux en les voyant au rayon "3 kilos sur tes cuisses"), je suis partie, on ne sait comment ni pourquoi, dormir chez mes parents. Sauf que ma chambre chez eux était comme il y a quelques années, les meubles avaient changé de place. Je dors et j'ouvre les yeux, je prends la main d'une copine qui dormait avec moi (ma meilleure amie gamine, Virginie), elle dormait encore. Et là, je la réveille et je lui dis que je sens, il va se passer quelque chose, j'étais vraiment angoissée, je sentais le drame arriver.
Ben tu m'étonnes, dix secondes plus tard, une bombe saute dans la cour ! Les Allemands ! La guerre et mon chien qui part mettre son parachute, et un mec qui sort du trou fait dans la terre encore en feu et qui se dit français, il veut qu'on l'aide à se rendre chez les voisins mais le salaud veut, pour cela, passer par chez nous, donc il essaie de s'introduire par ma fenêtre mais je la lui ferme avant qu'il puisse venir nous tuer. Et après, je suis dans un chalet avec des moutons, des touristes mais c'est la guerre là aussi, on doit faire la queue pour manger apparemment. Sauf que les gens sourient, normal on doit être en Suisse... Et je me réveille. Cette fois-ci, personne n'est mort. C'est rare.
Je crois que je devrais arrêter les Oméga...
Pfff, j'avais dit que j'irai chez Darty et au Labo ce matin mais j'ai la flemme, ce temps, moi, ça me donne envie d'écouter David Gray, de buller, de mater des dvd bref tout sauf sortir rejoindre le réel. Pas envie de vivre au présent aujourd'hui.
11:08 | Lien permanent | Commentaires (5)
vendredi, 04 août 2006
Le fruit du destin
Une journée riche en rencontres virtuelle et concrète...
Shooting avec un photographe génial, c'était vraiment top : 2h30 à prendre des poses so kitsch, entendre cet homme-enfant vous dire que vous êtes jolie, lui faire la bise et se dire "merde, j'aimerais bien le revoir". Il était vraiment cool, beaucoup aimé me prendre pour une jolie fille avec ce type peinard tranquille comme moi. Ouais, j'aime bien ce mec ! Et puis une fois le shooting terminé, papoter avec lui, il n'était pas pressé de partir, ça tombe bien, moi non plus ! C'était une chouette rencontre, pas osé lui demander de m'envoyer les photos, pas envie de l'emmerder, j'aurais peut-être dû. J'ai son portable : je lui demande de m'en mailer quelques-unes? Il part en vacances mercredi. Non, hein, rester dans le trip de la fille qui n'a pas besoin de voir sa tronche en photos, oui oui, c'est mieux ainsi.
Sinon, LE truc complètement dingue : le mec que j'ai pris en photo (cf note "Instantané volé") et bien croyez-le ou non, il est tombé par hasard sur ce blog et on a fini par se mailer, il m'a envoyé deux photos de lui (bah oui, logique, en bonne parano, je ne pensais absolument pas possible qu'un tel hasard se produise, tellement énorme...) et c'est bien lui, c'est pas incroyable ?!! Jolie micro événement.
Conclusion : C'est toujours quand on est amoureuse et donc plus libre que tous les mecs vraiment mignons débarquent en même temps.
Conclusion bis : C'est bon d'être amoureuse. Passer des heures au téléphone avec Lui, on se demande comment on s'en passait avant de le connaître.
03:32 | Lien permanent | Commentaires (19)
mercredi, 02 août 2006
In Bed with Jen...
... ou comment hurler "Look at me !"
Cette oeuvre, In bed, de Ron Mueck m'est apparue comme une évidence : Elle, c'est moi ; Eux, c'est vous. Entre eux et Elle, l'absurde. Entre vous et moi, le blog.
Et pourtant je continue à me laisser épier, j'aime ça, certainement. Enfin à en croire la longévité de Made in Rive Gauche...
(Sauf que moi, je suis plus jolie, si, si, je vous jure !)
17:49 | Lien permanent | Commentaires (26)
mardi, 01 août 2006
Instantané volé
Parce que ça faisait longtemps que je ne m'étais pas retournée sur un garçon, parce qu'il a un visage androgyne, parce qu'il était beau, parce qu'habillé en Kenzo, il ferait fondre n'importe quelle fille encore un peu indécise... Un beau garçon, simplement. Typé argentin, vous ne trouvez pas ?
Jeudi 3 août : j'enlève la photo. Et vous savez pourquoi ? Parce que le garçon en question est tombé par le plus dingue des hasards sur mon blog, m'a confirmé que c'était bien lui en m'envoyant sa photo alors voilà : histoire de dingues, restons respectueux. Moi qui pensais que ce garçon était un touriste argentin, et ben voilà, il est arrivé ici et s'est vu. Si je n'étais pas follement amoureuse de mon andalou, je serais en train de me dire qu'une jolie histoire peut commencer... Mais non. En tout cas, il était beau, je vos confirme après avoir vu deux autres photos de lui : le mannequin parfait pour Kenzo, j'avais raison !
21:40 | Lien permanent | Commentaires (29)