Made in Rive droite

Les hommes me dégoûtent vraiment parfois... Entre l'obsédé de ce matin qui m'envoie une photo de son sexe qui, vu la taille, n'en est pas un pour moi, les ouvriers gros beaufs de merde qui me parlent dans la rue pour évoquer mon décolleté (j'étais déjà de mauvais poil, je lui ai répondu de fermer sa gueule, grossière et agressive, na), les mecs relou qui n'impriment pas quand on leur dit bye bye, les autres mous du gland, les petites bites, ceux qui ne vous feront jamais jouir, les couilles molles, les éjaculateurs précoces, les vieux qui pensent tout savoir, les jeunes qui ne savent rien, les homos qui finissent par vous donner des leçons à longueur de temps, les bi qui finissent par vous exaspérer et les hétéros qui me fatiguent avec leur côté "moi, j'suis un homme, un vrai, pas une tarlouze", j'en deviendrais lesbienne. (Notez que tous ces mecs peuvent ne faire qu'un, au secours.)

Même pas, j'aime pas les nanas, toutes des garces. Mais tant qu'à faire, je choisirais la garce des beaux quartiers, éduquée, mêlant mensonge et jeu dans le but de ne pas s'ennuyer (en même temps, c'est inné chez certaines...) bref je voudrais sortir avec moi.

C'est vraiment atroce, j'étouffe, là ! Je veux être ailleurs, pas coincée face à ce Mac, je voudrais être seule, sans robots à mes côtés, sans bruits de claviers en action partout à l'étage, je veux respirer, je veux sentir l'iode, l'air marin qui vous étourdit, et d'un homme. Les autres, je les déteste aujourd'hui. Je vous préviens, je te préviens, laisse-moi respirer et évite-moi, merci. Putaiiin, je déteste tout mon environnement, là, je ne sais même pas pourquoi, c'est horible !

En fait, si, je sais peut-être pourquoi. Peut-être parce que ma tante est arrivée ce matin des Antilles, qu'elle et ma mère s'éclatent sans moi, qu'elles se cassent en vacances dans 3 jours, que je n'aurais pas le temps de les voir. Peut-être aussi parce que j'aime pas qu'on m'envahisse et qu'un mec essaie de le faire, je déteste, ça me rend méprisante. Peut-être aussi parce que j'attends des résultats d'analyses qui me titillent. Je ne sais pas.

Mais je sais que dans 4h, je serais détendue, zen et que tout ira super bien. Compliquée, moi ? Pfff ...

Après deux verres à Etienne Marcel, retour à pieds : soleil, iPod branché sur de la musique "vive la vie, même si elle est parfois rivale", baguette chez Kayser, douche froide, Desperate Housewives.

 En ce moment, j'entre dans une phase "aime-toi". C'est l'effet fin de printemps. Peu importe les embûches, les coups bas, les déceptions, les tissus adipeux, les orteils en V (!), la réincarnation qui touche à sa fin et l'absence de grand amour ; se réveiller le matin, le soleil qui caresse mes paupières, les apéros en terrasse si agréable que vous avez l'impression d'être en week-end en province, marcher au gré de ses humeurs, bonnes ou mauvaises, c'est bon. Et entendre les mouettes de chez moi, j'adore ça. L'impression d'être à Trouville (citer Deauville au mois de juin serait d'un goût douteux). J'aimerais bien vivre une relation platonique puis amoureuse mais clandestine avec un éditeur, l'effet Paulhan/Aury... mais pas un vieux croûton, hein. Juste un homme d'expérience, brillant, fin, drôle, politique et mondain. Qui m'emmènerait en vacances dans une maison aux pierres si vieilles qu'elles développent votre imagination encore plus qu'à l'accoutumée. Et du bois... des vieilles poutres.

Mes amis et les autres, bonne soirée.

Demain soir : concert roots branché. Yeah.

En bossant sur un truc, je viens de tomber sur cette photo prise en douce par B. Bah oui, au taff, j'aime être pieds nus !

Vous voyez les orteils, et bien le deuxième en partant du pouce, il ressemble au doigt d'E.T., relou pour les sandales. Les pieds Grecs, mais un peu trop... ;)             
 

16h33 : Horrible ! Non seulement j'apprends dans les commentaires ci-dessous que je ne me marierai jamais mais en plus, M., une collègue (vraiment affreux, ce terme) vient de me dire que vu la taille de mes lobes (qui apparemment sont assez grands), je suis arrivée à ma dernière vie - selon le Dalaï-Lama et la philosophie boudhiste -; il faut donc que je fasse le Bien dans cette vie. Flippant.

C'était la minute "mon coeur bat trop vite, j'ai peur de mourir" de la journée. Vous pouvez retournez à vos occupations. 

Je vous rappelle que j'organise un concours sur Girly Gadget : il vous suffit d'immortaliser votre bureau, avec son ordi et son bordel. Les maniaques ont eux aussi leur place, toujours épatant de voir des bureaux biens tenus ! Quand on voit le temps qu'on passe dessus...

 Pour y participez, c'est ici ----------> CONCOURS GIRLY GADGET

Les photos sont en ligne en haut à droite de Girly Gadget, sur Flickr... 

 Et si vous êtes de vrais compagnons-blogueurs de galère, la bannière est chez les Influenceurs, vous seriez des amours si vous la foutiez chez vous jusqu'à la fin du concours.... ou au moins quelques heures ! LOL

Pour installer la bannière du concours sur votre blog, copiez-collez ce code --------> BOUTON INFLUENCEURS

Sur ce, je finis deux trois trucs au taff et je me baaaaaaaaarre, aurai-je le droit de rencontrer le soleil ?... Mon rêve ? Que je sorte de l'immeuble, qu'il fasse hyper méga beau, ultra chaud pour faire un détour par le Luxemnbourg. Surprenant, non ? ;)) 

C'est la Pentecôte et je travaille. Ce week-end, j'ai glandé chez mes parents. J'ai une pas peau tip top. Pourtant, je vais carrément mieux, allez comprendre ! Passer du temps avec les seules personnes qui ne vous trahiront jamais, qui seront toujours là pour vous épauler, se reposer dans un cadre où il fait bon vivre, voilà le secret de ma nouvelle forme. Au final, la fatigue, ça peut vraiment vous faire sombrer ; heureusement, là, ça va nettement mieux. Bon, je ne dis pas que tout est génial dans ma vie mais en fait, si, clairement. Je vais tenter de positiver et de rester sur cette voie là quelques temps...

Et à tous les crevards qui bullent aujourd'hui, je vous haiiiiiiis !!! 

Complètement HS. Après une nuit de 11h et des cernes toujours aussi noires et vilaines au réveil, je suis partie me faire charcuter le bras droit. Déjà que j'ai déjà des yeux vitreux en temps normal, là, avec ce gros point vert bleu et rouge, je risque pas de passer inaperçue. Pas grave, puisque je ne suis toujours pas anorexique, les gens mettront vite ça sur le compte d'une prise de sang.

Puis grandes courses chez Carrefour, le temple du beauf le samedi matin. Je n'avais pas le choix, fallait affronter la foule et les nains pour faire le plein : 230 euros. Mon couloir est envahi d'Evian, de Contrex, de rouleaux roses et mon cagibi de produits en tout genre. Tranquille pour un moment.

Promenade avec Malcom au bois. Putain, quel bonheur à chaque fois de sentir autre chose que des rouleaux de printemps et des pots d'échappements ! Et tout ce vert...

Puis reste de la journée passée en pyjama, depuis 16h. Je ne comprends pas, je n'ai ni la force de sortir flâner ni de voir des amies. Je suis vraiment épuisée. Ca me gonfle, j'aimerais m'amuser, danser, discuter voire plus mais tout ça me paraît impossible en ce moment. Je ne trouve pas l'envie d'écouter les joies et pleurs des copines, encore moins celle de me plaindre, à tel point que je ferme mon téléphone souvent, je vérifie les sms et messages quelquefois mais ça s'arrête là. La fatigue m'inhibe, me rend totalement associable. Il faut que ça cesse. J'attends les résultats d'analyses avec impatience, non pas que j'espère souffrir d'anémie ou d'une connerie (encore moins d'un truc au foie) mais je veux comprendre pourquoi je me réveille aussi comateuse et pourquoi à peine rentrée, je pique du nez la porte verrouillée.

Quand je me regarde dans le miroir, je ne vois que des cernes laides et envahissantes, qu'un regard vide, qu'un visage triste et sans consistance. Je crois que je commence à me poser de plus en plus de questions sur mon avenir, peut-être est-ce la raison de cet état. Enfin quand même... sous Valium ou sous Deroxat, j'avais dix fois plus la pêche ! Si au moins j'avais un mec pour m'épauler... même pas cette chance. Fait chier.

Les mecs m'emmerdent, besoin de tomber amoureuse d'un homme. Et si je plaquais toute cette petite vie pour me recommencer ailleurs, avant que ça ne devienne trop normal ici ? Pfff, même pas envie d'aller ailleurs. Ce serait pareil. Trouvez-moi de l'oxygène, vite, je dépéris, bordel de Dieu !

Petite anecdocte pathétique : la seule chose qui m'ait fait sourire aujourd'hui est la série The Robinsons. Sur Paris Premiere, série britannique géniale, humour so british, comme j'aime. On y retrouve cette médiocrité propre à chaque famille, j'adore, je vous la conseille.

Je vous avais prévenus, anecdote pathétique. Ma vie est pathétique en ce moment. Le pire, c'est que j'ai beau vouloir changer cette merde, je n'y arrive pas, physiquement, tout m'est insurmontable. Pourvu que ce ne soit pas une mini dépression... Naaaaan, pas possible. Juste une hépatite C. Qui se transformera en cancer du foie. Puis en magnifique enterrement. Avec les Pixies en fond et un peu de poudre cachée dans ma boîte magique pour les potes, faudra les soulager en ce jour de grande tristesse.

Je plaisante. Ca ne se voit pas ? Ah ah ah.

Bon allez, demain je me lève sans cernes ni bâillement ni lassitude, méthode Coué !

Demain, déjeuner à Barbizon avec mon père et mon frère. Balade avec Malcom, le grand air me fera le plus grand bien. Champagne, foie gras, pâte de figues (fuck le régime) et un chouïa de soleil, c'est pas le bonheur mais ça y ressemblera. Putain, je crois que si, j'entame la première phase... envie de pleurer. Bordel. Non, c'est juste une mauvaise pensée, c'est moi qui me les fous toute seule dans la tête, oui c'est ça, ça ne peut être que ça. PAIX AMOUR COMPASSION PAIX AMOUR COMPASSION PAIX AMOUR COMPASSION

Have fun, les djeuns ! Mamie Jen va prendre sa tisane et penser à tout ce qu'elle rate ;))

Senn it all before, Amos Lee.

8h45. Non, je ne viens pas de rentrer d'une nuit fantastique. Bien au contraire. Je me réveille après m'être écroulée dans mon lit à 21h. Oui, 21h. Je me suis endormie hier soir à 21h. C'est dingue. Après un coca au Flore, je suis rentrée, mis mon pyjama, même pas eu la force de manger un bout de poulet ou de pain (bonne baguette achetée chez Mulot pourtant), je suis tombée de fatigue. C'est bizarre, je ne suis quasiment pas sortie cette semaine, je ne vois pas comment j'accumule une telle fatigue. Je vous prends la tête avec ça (avec tout, en fait) mais moi, ça m'inquiète. Du coup, étant réveillée, je vais aller faire la prise de sang ordonnée par "ma" féministe (cf mon nouveau médecin pour ceux qui ne suivent pas). Transaminases et...

Après, s'il fait assez bon, direction le Luxembourg. En espérant qu'il fasse chaud. 

Au fait, vous travaillez lundi, vous ? Moi, oui, suis dégoûtée. Où es-tu mari charmant ?... 

(Message personnel : je n'aime pas les langues de putes quand elles n'assument pas)

J'ai rêvé de certains blogueurs mâles cette nuit, une peu comme une bande de potes dans un film de Sautet, très étrange. Sauf qu'il y en avait un, il était parti loin, sans prévenir personne, et on ne savait pas où il était, on devenait de plus en plus inquiets, très bizarre.

Et j'ai aussi rêvé qu'une connasse, une coiffeuse méga hype chez les bourgeoises de cinquante piges (c'était la coiffeuse de ma mère), me faisait une coupe horrible, j'avais les cheveux bleus derrière, blonds devants et complètement cramés, bref je n'aurais pas dû lire Blonde Attitude hier soir, avant de me coucher.

Je ne sais pas pourquoi j'écris ça, peut-être parce que je suis crevée au réveil et que ça me donne l'impression d'avoir mieux à faire que de dormir. Je ne sais pas. Toujours est-il que je n'arrive pas à me sortir de cette fatigue, j'ai peut-être une hépatite.

Envoyez-moi une photo de votre bureau bordélique ou non...

poour en savoir plus, cliquez ici ----> CONCOURS GIRLYGADGET "Mon ordi, mon bureau, mon bordel..."

(bientôt le bouton chez les Influenceurs, je compte sur vous...)