Made in Rive droite

C'est décidé, je descends dans le Sud le week-end du 30 rejoindre ma mère. Soleil, transat, bronzage, faire la conne avec mon chien dans la piscine (il m'enfonce toujours ses ongles dans la peau mais bon, ça fait genre "je me bats la nuit venue"), apprécier les coupes entre femmes de la même famille, revoir mon cousin, et avoir le coeur serré le dimanche soir. Organisez-moi une fuite, un faux kidnapping, que je puisse rester une semaine !

(Le pire, c'est que les faux kidnapping existent vraiment, en Angleterre, je crois. Pour jeunes cadres dynamiques en mal de sensations fortes. Au secours.) 

Charles, tu ressembles à Nabil Sayadi, je trouve. Physiquement seulement, je te rassure.

J'ai eu envie de vomir toute la journée et ça ne s'arrange pas, je suis fatiguée et mollassonne de partout.

Mon nouvel appareil photo est le Sony DSCW30, pas mal, je suis contente. Mais je ne l'aurai pas avant le retour de ma mère, le 9 juillet. Du coup, je revends mon Kodak EasyShare C330, si ça intéresse quelqu'un...

Bizarre, ma mère rentre la veille de mon anniversaire, pourvu qu'elle ne me prépare pas une surprise. Je n'y suis pas habituée et d'ailleurs, on ne fête que très rarement mon anniversaire. Je n'aime pas ça, je fais souvent la morte ce jour-là. Mais finalement, j'accuse pas si mal le coup, cette année. Je m'en fous un peu, en fait.

C'est drôle comme les hommes ont les hommes baladeuses... Ca les démange trop. Vivement l'homme nouveau !

Je vends aussi sainte Rita, je vais la mettre aux enchères sur eBay, gloire aux pertes du passé !

Chaque jour, je regarde ma plante verte et mon bac, et chaque jour je me dis qu'il faudrait que je les arrose. Mais je ne le fais qu'une fois sur trois. Pourtant, elles se portent pas trop mal. Conclusion : pas besoin d'alimenter les corps pas si impatients.

Si quelqu'un pouvait m'envoyer en fichier la bande originale de Lost in Translation, ce serait cool.

Demain, Paris Blogue-t-Il. Je suis inscrite. J'y passerai. Si je ne suis pas trop cassée. Je m'attends au retour les poches de jean remplies de cartes de visite dont je ne saurai à qui elles appartiennent le lendemain. J'en ai plein chez moi, en vrac (il faudrait que je pense à acheter un cahier spécial pour les ranger mais je trouve que c'est vraiment un achat de vieille, j'attends encore un peu). J'en ai plein et je ne sais pas qui se cachent derrière les noms et boîtes. Je m'en moque un peu mais je devrais être plus sérieuse, pour le travail... C'est là que je réalise que j'ai 26 ans (enfin dans trois semaines mais ça fait six mois que je me prépare mentalement, je suis prête), les cartes de visite, je les digérerai mieux à trente. Ou je laisserai mon mec-futur papa les digérer pour moi à 28 ans.

Je ne digère pas non plus ce morceau de camembert mangé avant de vous écrire, envie de tout dégobiller comme je disais à la primaire.

Tiens, c'est curieux : je vous écris. Je n'écris plus une note, je vous écris. Vous êtes devenus la page blanche.

L'été approche, ses vacances, tout le monde va se barrer et moi je vais rester comme une conne à Paris. Ca ne me plaît pas. Faut que je parte une semaine me ressourcer en Suisse fin août. Et début septembre, la bataille reprend, qui de la jungle ou de Jen vaincra ? Moi, j'espère bien ! Mais si vous avez un job en or à me proposer, je suis preneuse, je ne veux pas finir maman pigiste. Si Fanny a réussi, moi aussi, je le peux ! (chérie, tu as raison, c'est une lutte permanente, personne peut comprendre ce cancer qui pique doublement mais c'est dur.)

Finalement, je pensais bien m'en sortir de ce week-end pauvre en sommeil ; pas vraiment, j'ai le contre-coup aujourd'hui. En plus, j'ai envie de me couper les cheveux, Pollux fait son grand retour.

Bande-son parfaite pour cette note : Fatigué d'être fatigué, les Rita. (Exactement ça. Désolée, le disque est rayé, la faute aux soirées toxmania !)

Bande-son de ma clope et moi pendant la relecture : Mona ki ngi xica, Bonga.

05_Mona_Ki_Ngi_Xica.m4a

C'est bien ça, l'expression adéquate ? Non parce que là, je suis à deux doigts de m'endormir sur ma chaise, j'ai les paupières lourdes, il fait mauvais dehors, je suis barbouillée et n'arrive pas à lire deux lignes sans perdre le fil, dur dur.

Bonne nouvelle : ma mère m'a offert un numérique Sony super beau apparemment, une bonne raison d'aller mitrailler les pigeons parisiens... ou les parisiens célibataires et avenants. David, tu boudes encore ou tu me donneras des leçons ? 

 D'habitude, je la mets en boucle et ça me permet de bosser pendant 2/3 heures non stop, enfermée dans ma bulle. C'est parti, je tente le coup...

16h17 : désolée, toujours pas envie de travailler ardemment, je fais le minimum aujourd'hui, n'est-ce pas patrons adorés qui me lisez... ;)

Voilà, histoire de tous vous enfermer dans vos souvenirs de jeunesse :

 02_Place_To_Be.m4a

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Parce que Nick Drake, c'est comme Jeff Buckley, je peux en avoir marre par moments mais quand je me mets à réentendre sa voix, ses accords, cette émotion qui, putain, me transporte, le plaisir est toujours le même qu'à la première écoute, la première fois. De la puissance des âmes, du talent et de cette foutue mélancolie, comme je l'aime celle-là !

 Je crois que là, ça se voit que j'ai vraiment aps envie de bosser... allez, au taff. COURAGE COURAGE COURAGE

Bon bah si, finalement, j'ai des trucs à raconter, faut que ça sorte, tant pis pour la pudeur. Une fois de plus.

En fait, à cette Fraise Mob vendredi soir, j'ai... Putain ça me gonfle, je peux pas tout dire, en fait. Oh puis merde. Je suis tombée littéralement sous le charme d'un type dont je n'arrivais pas à lire les regards. C'est rare. Un type qui pense certainement être passé à côté de sa vie et qui réalise que non, tout reste à faire, sa vie son oeuvre est devant lui, un royaume d'insouciance qu'il suffit de regarder, protéger accompagner. Il doit très bien le faire (même s'il pense intimement le contraire). Bref, un type comme j'aimerais en croiser plus souvent mais mon coeur n'y résisterait sans doute pas très longtemps. Donc tant mieux s'il y autant de Fabrice n°2 (le relou qui voulait coucher avec moi), ça permet d'apprécier les perles (attention, la perle peut s'avérer très toxique, c'est un homme, ne l'oublions pas). Enfin voilà, je suis totalement sous le charme (oui, je me répète mais c'est vraiment l'expression appropriée), je prends le temps de sourire, de rire, de parler avec lui. Après, forcément, le champagne aidant, je ne vois pas les heures passer et j'ai envie que la soirée s'éternise. Mais à travailler comme une conne et à boire comme une ruscoff sait si bien le faire (d'ailleurs, faudrait que j'arrête de fumer, je fume trop, beaucoup trop, ça cache trop d'anxiété, et le temps que toute cette merde parte de mon corps, j'aurais le temps de trouver le concubin charmant et donc géniteur pas trop salaud j'espère), arrivée à l'aube, je suis cassée. Il est l'heure de rentrer. Nous rentrons tous par le même chemin mais là, mademoiselle Jen fine dramaturge, fait son coup d'éclat et part en faisant un caca nerveux, comme ça, sans raison. Ou plutôt si, il y avait des raisons mais je m'en suis rendue compte le lendemain : Fabrice n°2 n'avait toujours pas compris que non, il n'allait pas rentrer avec moi, et il me saoulait à un point, vulgaire laid sale, ça m'a fatiguée et puis le type (je préfère l'appeler comme ça, on dirait ainsi que je m'en fous pas mal) qui, je le savais, rentrait se coucher. Le type, je savais aussi que je n'allais pas le revoir avant un bail alors évidemment, le coeur chargé de peines et de désillusions, j'ai préféré la fuite, quitte à passer pour une morveuse.

Aujourd'hui, j'ai reçu un mail d'un garçon rencontré à la soirée. Je l'aime bien, intelligent observateur et un peu comme moi (il comprendra). Il me reproche un comportement limite shyzophrénique, je n'ai pas été moi, selon lui, à cette soirée. J'en aurais été énervante, si je comprends bien.

Ce soir, j'appelle un pote présent également à la soirée. Et lui me dit que j'aurais dû foncer tête baissée, draguer le type, le charmant, vous suivez, hein. Que je serais malheureusement pour ma pomme passée pour une allumeuse, une gamine qui ne sait pas ce qu'elle veut, en gros tout sauf une femme.

Alors moi je dis merde à tous les mecs qui me voeint comme ça. Vous voulez des putes qui couchent à tout bout de champ, très bien, il y en a partout ! Moi, je ne suis pas comme ça, bordel. Si, bien sûr, je ne vais pas vous mentir, il m'est arrivée plusieurs fois de coucher avec un mec, rencontré comme ça, au hasard des coupes et des soirées. Mais là, ce que personne ne veut comprendre, c'est que j'étais VRAIMENT sous le charme. Et là, en racontant tout ça ici, je me dénude beaucoup trop, je suis conne de tout raconter, plus aucune crédibilité. Tant pis. De toute façon, c'était avorté dès le début, tout nous sépare. Mais j'aimerais savoir un truc : certains hommes arrivent-ils à percevoir la fille aux yeux bleus et sincères derrière les rires trop forts et les "happy face" enchampagnés ? Passerai-je toujours pour une allumeuse, une petite conne, sous prétexte que je n'arrive pas à mélanger coup d'un soir et coup de coeur ? Merde, faut-il jouer la salope tout le temps avec tout le monde ? Et mon pote qui me dit carrément que j'aurais dû être cash... mais comment être cash (et d'abord, je ne sais pas être cash, ce n'est pas ma nature avec les hommes; enfin ça dépend mais en l'occurence, là, c'était inenvisageable, impossible, j'étais troublée bordel) et pourquoi être quelqu'un que je ne suis pas ? Fait chier, tiens...

Alors maintenant, grâce à deux tartuffes (c'est affectueux mais quand même, vous auriez pu être moins méchant ! enfin c'est bien d'avoir des avis de mecs mais je crois que finalement, je préfère m'en passer et rester dans ma naïveté fleur bleue), je me sens con. Mais bon, ça ne change pas tellement, en fait ! lol

Non mais bon, voilà. Maintenant, j'ai vraiment l'air conne mais le pire, c'est que c'est à cause de cette note. Donc de moi. Au final, ils avaient donc raison. Ouais bon, je vais arrêter ici les dégâts. Je la publie ou pas ? Peut-être ne ligne seulement le temps de la relecture...

23h15 : après deux bugs (un signe), je viens de relire, je garde. Merde. Mry, inutile de me dire encore une fois que je suis vulgaire. Charles, inutile de me faire des bisous d'anges, sais pas quoi. Toi, désolée. Et à tout le monde, voilà, je fais mon gros caca boudin, mon bébé cadum, j'écoute un petit (ou trois quatre petits tours plutôt) de Love, You should've come over, comme Katerine, je vous emmerde, je suis une conne, pensez ce que vous voulez, de toutes manières, ce ne sont que des mots, du virtuel, en fait non, c'est ma vie et là, je vous la livre telle quelle, je me sens con, mais con... et tant qu'à faire, restons dans la connerie jusqu'au bout, je vous laisse cette note que seuls les "-' psychopathes qui me mailent régulièrement liront jusqu'au bout. Et tant mieux. Oh putain, comme je pars en couille ce soir ! lol

bon allez, bonne nuit, demain est un autre jour. Je vous embrasse, même les déçus ;)

Incroyable mais vrai, je n'ai rien trouvé à acheter chez Zadig & Voltaire cette après-midi ! Encore moins à la braderie de la mode, archi nul, que des merdes. En revanche, côté Virgin, je n'ai pas su résister... Quatre galettes et un dvd. Puis glandouille aux Tuileries avec une copine. J'ai remarqué quelque chose : les pigeons ne sont zen que par chez moi. Sans rire, je devrais écrire une thèse sur le comportement des volatiles en fonction des arrondissements : à Château d'Eau, ils sont super agressifs, vous foncent dessus avec une violence incroyable, aux Tuileries ils ont le feu aux plumes... mais au Luco, ils sont zen. J'vous le dis, il fait bon vivre chez la gauche caviar !

En revanche, ça se confirme, plus je vieillis plus je devrais éviter les jardins : leurs couples tout beaux tout naïfs, avec poussette et sourires épanouis, moi ça me fait quelque chose. Mais bon, ça passe presque aussi sec lorsque qu'un vilain petit ricain vient m'emmerder avec son chewing-gum et sa mère aussi vulgaire qu'une Ivana Trump. Mais quand même...

Enfin voilà, rien de passionnant à vous raconter, il fait beau il fait chaud, et personne ne sent bon le sable chaud, dommage.

ps : toi qui m'a envoyé une déclaration-missive, désolée mais c'est non. Mais c'était très touchant, si si. Juste que voilà, je préfère croire au destin, et puis entre nous, je suis une chieuse, pas une affaire, vraiment ;) Mais merci, je la garde précieusement.

Ah, et aussi... je crois que ça y est, je suis une femme, une vieille, vieille conne : j'apprécie les dimanche. Enfin les ensoleillés et accompagnés, potes ou mec. Non parce qu'en hiver, c'est radicalement différent. Si en décembre prochain, j'aime toujours autant les dimanche, ça voudra dire que ça y est, je suis prête. Quelle horreur... (Bon là, je fais un peu genre.)

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(spéciale dédicace aux pères trop absents - le mien aussi l'était et c'est pourtant l'homme de ma vie)

Des souvenirs d'hier et ses conséquences...

Et je suis preneuse de toutes les photos de Jen la pétasse avec Orlando Baer, sont trop mimi ;))

'Tain, demain, je fais la grande braderie de la mode à 13h, c'est tendu. Couchée à 8h du mat', réveil à 15h, je sens que je ne vais pas m'endormir avant 3h, week-end super reposant !

Quand je bois avec excès, je parle trop fort.

Quand j'ai des tourments d'amour, je m'achète un soutien-gorge.

Et quand je suis entourée d'inconnus, je me révèle sous un jour différent.

J'aimerais vous parler de ma soirée, de ma nuit mais là, je n'y arrive pas. Les beaux garçons me rendent bête. Et le champagne aussi, accessoirement. Il faut que je vous raconte l'apéro La Fraise organisé par Larcenette et Joelle, il faut que je remercie Patrice de m'avoir invitée, il faut je leur dise, à tous ces gens, que j'ai passé une excellente soirée en leur compagnie, il faut que je vous dise que je rougis, il faut il faut il faudrait... Il faut toujours que ça tombe sur moi, je n'ai pas de chance. La vie est belle, apprécions les choses simples : des dialogues, des conversations, quelques verres d'alcool et le temps qui passe, doucement mais sûrement.

Je n'arrive pas à raconter mes émotions là, tout de suite, parce qu'elles sont délicieusement empoisonnées et que je préfère les sorties théâtrales, fuite en avant. Comprendront trois garçons dans le vent, plein d'avenir ;)

Très joli soutif noir et blanc, avec un petit noeud au creux des seins.

(Je n'avouerai pas la bande-son de cette note, trop l'affiche... juste une phase instrumentale, par définition...)

J'ai tout fini (on dirait une élève qui a fini ses heures de colle !), je me casse du bureau, de Chateau d'Eau, enfin deux jours de libertéééééééééééééé !!! Yeeeeeees yes yes !!!

... Et après je supprime ces deux dernières notes.

;)

23h55 : Oh puis merde, ces chansons, c'est moi aussi, tant pis pour leur poid, je les laisse ! Je finirai par payer leur abonnement à la con, tout ça pour vous, pfff, on croit rêver... Ouais enfin, ça me revient moins cher qu'une analyse sans fin alors au final, autant rester.

Je voulais aussi avertir les téléphiles de toujours que mon collègue au taff organise lui aussi un concours, tout est LA.

Ca me bouffe trop de place... donc cette note musicale s'autodétruira ce soir.

Voici quelques chansons très fifilles que j'écoute cette après-midi :

07_T_aimer.m4a

 
16_Vivre_a_meme_l_amour.m4a

09_Summertime.m4a

08_Parfait_Inconnu.mp3

05_Elle.m4a

Bon allez, je retourne à mes posts, ma veille, mes partenariats, iPhoto et tutti quanti, tout le monde dort au taff, putain ça me motive absolument pas : je veux un transat, une plage déserte avec un homme, sans nains ni oursins et la vie à glander !!!