Made in Rive droite

Ojbet : Vous me flattez très chère...

Lui :

Merci pour ton comment, ça m'a même fait rougir… Et ce post décidemment, si tu vérifie, me fait du bien a l'égo… Et sinon tu vas bien ma belle ?

Moi :

Ca va. Comme nous au quotidien : tout va bien donc tout va mal ! Envie de trouver un mari qui me permette de ne pas penser que je vais bosser en free-lance dès la fin juillet... Envie de trouver un mec qui me suffise. Envie de trouver un mec plus fort et plus malin que moi (pour l'instant, je les ai tous brisés). Envie de baiser sans simuler. Envie de croire que je peux arrêter de fumer. Envie de m'acheter des tonnes de poudre. Envie de croire que je ne suis pas fragile. Envie de te demander si ça s'arrange avec le temps. Pas envie de réponse, je la connais déjà. J'aime faire rougir les garçons...

Lui :

tu devrais poster ca, je trouve ca très beau... nb : je vois que cé n'a pas pu s'empecher de répondre a ton comment...

Moralité :

* Cé croit que j'ai laissé un commentaire vicelard un jour chez elle, ce n'était pas moi. Moi non plus, à sa place, je n'y croirais pas. Tant pis. (C'est fou comme les femmes peuvent être connes entre elles... heureusement, tout le monde sait que je suis un homme)

* Je ne pas digne de confiance, je ne demande jamais l'autorisation avant de publier les mails des autres. En même temps, je ne publie rien de bien conséquent, je garde les courriels croustillants, méchants, langue de Jen, amoureux, sexe et autres pour moi. Et parfois je partage avec Lui (encore un autre)...

* J'aime mon ego. Je m'aiiiiiime !

* L'autre voit une nana, j'aimerais bien savoir à quoi elle ressemble.

* J'ai une tonne de taff et je me détends en vous écrivant cette note, serais-je en apesanteur ?

* J'ai envie de tomber amoureuse. Tombe amoureux/se de moi.

Je commence enfin à émerger... grâce à Art Mengo, en boucle : Je voulais dire je t'aime. J'adore ! Ambiance printanière façon Thomas Fersen Le Bal des Oiseaux.

Alors, sinon, ça va, toi ? et toi ? 

Rendez-vous après le boulot au Flore avec une copine. Ca papote mec, avenir, taf, bébé et people. Soirée entre filles ordinaire. Ca fait toujours du bien.

 Et je croise une fan, toujours la même, elle fouine dans mon agenda pour me croiser partout ou quoi ?!! Miss, excuse-moi de ne pas t'avoir dit au revoir, je m'en suis rendue compte une fois sur le boulevard, désolée. J'ai bien tenté de te répondre par sms mais on ne capte rien à la Crêperie des Canettes, la faute à Bouygues ! La prochaine, c'est champagne ensemble, ok ?

Sinon, en rentrant, que vois-je parmi mes mails ? Ca :

"Bonjour,
On ne se connait pas, mais je viens de tomber sur ta dernière note
-"Fouinons
dans ma boîte à souvenirs..." - et une question me tarbuste depuis un
moment.
Ce type là qui dit que tu ne l'aimais pas, que tu l'ai aimé où pas,
m'importe
peu, mais ce que j'aurais aimé savoir c'est si toi tu as l'impression
qu'il
t'aimait vraiment comme il le prétendait, et semble encore le prétendre
?
Voilà c'est la seule question, si je te la pose, c'est parce que j'ai
eu une
histoire avec une fille, que je croyais aimer, et ...disons que
certains jours
l'idée germe en moi que je me suis planté sur ce point, auquel cas je
ne lui
aurait pas fait autant de reproches que j'ai pu lui en faire. Cependant
depuis
un an que c'est fini déjà, je n'arrive toujours pas à avoir la moindre
certitude...l'aimais-je ne l'aimais-je pas...J'aimerais savoir ce
qu'elle en
pense, mais ressaser le passé avec elle la ferait sûrement chier, et
moi aussi
..au fond. alors voilà t'en pense quoi toi, au sujet de lui ?"

Je suis désolée, Père Noël, mais je ne te répondrai pas parce que :

* trop perso (oui, je sais, c'est un peu gonflé comme réponse pour une fille qui raconte sa vie sur le net)

* je suis tellement parano que je me demande si tu n'es pas l'ex en question !

Maintenant, je vais me coucher, fatiguée, juste envie de lire quelques pages la tête enfouie dans mes oreillers et les pieds surélevés par un coussin (éviter la rétention d'eau ; je vous le conseille, vous avez les jambes toutes lègères au réveil). Bonne nuit, mes chéris et les autres aussi (en vrai, non, ceux-là peuvent crever dans leurs pires cauchemars, je m'en moque).

PS : Toi, la fée, j'ai dû me tromper... Je pensais que tu connaissais mon Sylvain mais apparemment, non. Sylvain de Star Ac', ce n'est pas le tien, si ?

" Jennifer,

Tu ne m'aimes plus. Je ne suis plus rien pour toi sinon un facteur de malheur. Quoique je fasse tu ne m'aimes pas, tu ne me supportes pas ! Ce que tu ne supportes pas en fait, ce n'est pas moi, mais toi. Je ne sais comment réagir face à ta bonne humeur parce qu'elle me paraît trop étrangère à ta réalité. Et moi dans tout ça, moi mon coeur est en train de lâcher, de filer... dans les abîmes du fatalisme. Pour toi tout est simple dès que l'on aime alors on supporte. Ceci est ta conviction mais définitivement pas la mienne ! Tu ne peux rien changer à la haine que tu enfermes, tu ne me confies rien mais attends tout de moi ! Passé le second degré d'une relation, il n'y a plus rien à faire. Le danger me guette, nous guette. Le danger de penser que tout va bien... Je ne sais vraiment pas quoi faire et de toute façons je suis malheureux. Je suis quelqu'un de libre et cette liberté est bafouée et pleine de faux-semblants. Tu ne te sens pas capable de m'aimer, maintenant je le sais. J'ai très mal et je suis très amer. Plus rien ne peut nous aider. Enfin je crois !"

Qu'est-ce qu'on peut être con à 17 ans ! Il m'avait écrit ce mot sur un morceau de brouillon, en DST un samedi matin. Et quand je l'ai lu, j'ai pleuré comme une madeleine, en douce. A relire ces mots, j'ai l'impression d'être un vampire, une femme sans coeur. Mais en y réfléchissant, je m'interroge : ai-je vraiment changé ?...

Fin de week-end réjouissante...

Champagne, rires, Art Mengo, baisers, domination, fellajen, fétichiste du pied, sexe douceur violence, l'air épanouie, moi ?

Et la prochaine fois, Elle sera peut-être là, elle aussi... à voir.

Nous avons passé la journée au Luxembourg, dans le coma. C'était bien. Et toujours l'effet Luco, l'envie de maternité ; il m'a même dit que ça m'irait comme un gant (passons sur le détail qui tue : selon lui, je serai pire qu'une mère juive. Il a raison...).

Sur le chemin, nous avons fait un détour par la brocante place Saint Sulpice. J'ai déniché une paire de lunettes YSL vintage, je les adore ! Je vais juste changer les verres : Nicole, retourne chez toi, les miennes sont mieux !

En fin de compte, nos goûts, nos préférences évoluent toujours... cool.

... j'ai envie d'un bébé, d'une petite fille. Qui me ressemblerait. Que je verrais grandir, réfléchir, sublimer la vie, ma vie, que j'aimerais que je protégerais. Ce sera merveilleux... et si c'est un garçon, je ferai avec, tant pis. Je plaisante ! Mais quand même, un bébé... Je n'ai pas hâte mais j'y pense, chose que je refusais il y a encore deux ans. Pour la peine, deux photos de la bobo pendant une heure, fallait être insomniaque pour les voir !

Pas mal du tout, une esthétique des lieux tellement made in LA... l'hôtel vous renvoie à vos pires angoisses, j'aime la photo et l'humanité (l'hypocrisie des nababs, la solitude du créateur, face à lui-même devant l'inspiration, le bon derrière la brute, et vice-versa...) de ce film signé les frères Coen. A voir si vous avez une imagination débordante.

Depuis deux jours, j'ai des pointes au coeur. Je m'inquiète. C'est certainement nerveux. C'est tout. C'est joli comme terme "pointe au coeur"...

Deux Cosmo, un burger et deux coca light, cherchez l'intrus.

Envie de voir Marie Antoinette. Envie, moi aussi, d'amour vrai dans un univers libertin.

Elisabeth Quin et Florence Foresti ont des nez de chitzu. Vilain.

Envie de faire l'amour.

Peau laiteuse, sexe dur et fier, souffle, abandon.

Dream on sur Paris Premiere.

Embrasser, envie d'embrasser.

Un garçon ou un homme ?

Je préfère les garçons. Mais les hommes m'attirent de plus en plus.

Et si je suivais mes instincts, baisser la garde...

Qui vivra jouira.

Je vous tiens informé.

Non, évidemment.

Sauf si tu as le décodeur. En vente rue de l'Odéon.

Penser à changer les draps demain, avant de partir.

Retour quand elle m'aura trouvé l'amant.

Bonne nuit.