Made in Rive droite

Hier soir, petite séquence mélo avec 5X2. Ce film est parfait. Tellement juste. L'homme que j'ai aimé dans le passé ressemblait tant au personnage de Gilles, qu'il devient parfois difficile de regarder certaines scènes sans ressentir un malaise. Si nous étions restés ensemble (ce qui, psychologiquement, n'était pas possible), nous aurions certainement pris le même chemin que ce couple destructuré, fragile. Evidemment, je suis heureuse d'avoir fait le bon choix, sans lui. Mais parfois je m'interroge... On ne peut pas aller contre sa nature, et je choisis toujours, consciemment ou non, des hommes qui, je le sais, mettront mon équilibre à mal (un équilibre bien à moi mais équilibre quand même). Et ce couple, sauce Ozon, me ressemble. Au vu du succès du film, il doit ressembler à beaucoup de gens. Est-ce rassurant ?

Retour de courses. 800 euros partis en lunettes (3 paires trop sympa), en cosmétiques (YSL), en lingerie (3 soutif sans culottes Princesse Tam Tam - j'aime pas les ensembles, pas assez "grande" pour ça) et en livres (10 dénichés après une pause méritée au Flore, L'Ecume des Pages). Même pas de regret. Je me demande simplement comment je vais gérer les finances demain soir, au PH. Pas vraiment, en fait, je ferai une carte bleue sans même regarder le prix, comme d’habitude. Il faut vraiment que je trouve un concubin riche.

Un saxophoniste en bas de mon immeuble. Souvent je l’entends en fin d’après-midi, le week-end. Aujourd’hui, j’ai vu son visage, il est habité. En me reposant sur son souffle, je suis l’héroïne d’un film d’auteur new-yorkais, j’adore.

C’est bête, il fait beau mais je resterai pourtant chez moi. Besoin de me reposer, d’être seule. C’est toujours appréciable un lendemain de pétasseries allumeuses en tout genre.

Voilà, vous ne savez rien donc tout. Eclatez-vous les narines, le con, le cul, tout ce qui s’assèche avec le temps, j’aurai un pensée pour certains d’entre vous ce soir.

Il y a autre chose qui s’assèche avec le temps…

En boucle, Pictures of you, The Cure. L'ai découverte hier, j'adore.

Bon allez, j'arrête de vous assommer (1 ou 2 m ? la flemme de vérifier) de notes pathétiques et ridicules. Je sais déjà que je vais en choquer/décevoir plus d'un. Tant pis.

Viens de rentrer. Avais pas du tout envie de rentrer. Mais suis pourtant bien chez moi, face à mon putain d'écran. Trop la pêche. Enfin là, je m'adapte au silence, à chez moi, au manque de musique, d'ambiance, de foule. Dans les oreilles (pour pas réveiller le voisin, suis trop bonne) : Two heart in 3/4 time, The Avalanches. Pas envie de dormir. Ai appelé tout le monde, ces bandes de crevards dorment ou rentrent, putain mais ils sont tous vieux ! Me fais chier. J'ai embrassé un ou deux mecs (enfin deux mais je préfère dire un), ai dragué, ai rencontré un mec vraiment cool (dandy style), et ai seulement bu 2 orgasmes et une coupe de champagne. Ca va. On me proposait de rejoindre une maison close mais non. Pas assez coquine. Trop peureuse. Trop gamine. Et mon connard qui me raconte des conneries sur la torah pour me faire croire que je suis bénie. Pfff. Bref,c 'est la loose. Le sommeil ne viendra pas avant 2 heures, je le sais... j'aurais dû passer le voir. En y réfléchissant, même pas envie. Envie de voir du monde. Arfff, pas tant que ça. Envie de quoi ? Sais pas.

Connaissez-vous Happiness, d'Adam Cohen (dont le 1er album était pas mal du tout, concert au Cabaret Sauvage charmant, comme lui) avec Virginie Ledoyen. La première fois que je l'avais entendue, j'étais déçue. Je me suis dit : "ok, encore une actrice de merde qui chante, encore un duo formé pour vendre chez Télérama, et ce son de merde...".

Finalement, je l'ai réécoutée récemment et depuis, j'adore. Les paroles sont sensuelles, proches de mon attitude du moment...

"Chérie, votre langage me semble difficile, récemment, vous parliez dans un autre style et je ne peux faire confiance à vos mots d'amour que si vous les exprimez sans détour..."

"Il paraît que mon charme a su vous séduire alors pourquoi ne pas me le faire mieux sentir..."

"Je vois clairement qu'il faut vous contenter

et faire tout comme vous le souhaitez

quand je sens vos brûlants désirs

je ne vois d'autre issue

que d'y consentir

mais c'est peut-être mal

une mauvaise pensée

et c'est vous qui m'y aurez poussé

je dois rester

irréprochable"

"Bien sur, madame, je suis le seul coupable"

"Suivez donc mon désir, dites oui au plaisir, ne vous en privez pas, tout le mal est pour moi..."

Je vous conseille cette chanson, elle enivre, finies les angoisses de peur et de désir, ou peut-être si, elle s'accentue, devient de plus en plus forte... Je préfère m'ignorer.

Enjoy ;)

Et pendant ce temps-là, de Villiers, roi des cons, pleure son école, sa république, islamisée (hier sur France 2 : "nous sommes en pleine islamisation de l'école")... je préfère mourir quelques secondes plutôt que d'écouter des heures de propagande. 

Totalement HS. Dormi 4h. Cette après-midi, les minutes duraient des heures. Je voulais rejoindre des poètes maudits au Flore mais là, c'est en-dehors de mes forces. Pourtant il y avait des éclaircis, les mouettes font leur tour, ça sent bon les escargots (la brésilienne du 1er...) mais non. J'ai déjà enfilé mon bas de pyjama. Même pas eu la force d'enlever mes bas. La loose.

Pour une fois que je passe la soirée chez moi, je devrais en profiter pour prendre soin de moi mais non. Mais alors... quand vais-je trouver le temps de prendre un bon bain chaud, faire un gommage, un masque, exfolier mon corps, le tartiner de crème hydratante, prendre ma pince et effacer ces petites repousses qui me dérangent, peindre mes ongles de mains et de pieds, changer les draps, faire la vaisselle, ranger, classer les magazines qui s'empilent un peu partout (sans même avoir eu le temps de les lire), appeler les copines qui ne sont pas dans leur meilleure forme, ouvrir le courrier et me tartiner de crème anti-rides ? Pas ce soir en tout cas. Je me couche.

Bonne nuit.

Déjeuner : Haricots verts, champignons, brochettes de poulet, salade, le tout acheté chez mon traiteur bobo (Julhès qu'il s'appelle), donc clean et frais.

Apéro : Les filles prendront certainement un verre de vin ou une coupe, moi non, je reste au coca light. Mais la dame pipi des Deux Magots risque de m'offrir un bonbon (sa boîte magique, tout le monde n'y a pas droit), tentation... Je la donnerai aux copines, elles grossiront et moi non, garce attitude.

J'ai hâte de fondre pour voir la tête de mon père, lui qui me fout la super méga pression depuis mon adolescence côté régime, il sera fière de sa fifille anorexique et droguée. Je plaisante.

Je devrais faire comme pour la nutritionniste, noter tout ce que j'ingurgite sur un carnet, ici un blog, ça me motivera quand j'aurais un coup de mou. Non, quand je sentirai faim revenir, j'appellerai un mec, c'est plus efficace, plaisir et fessiers cumulés, le duo d'enfer.

Je ne bois plus, je ne mange pratiquement plus (par exemple, aujourd'hui, j'ai mangé des brochettes de poulet et des haricots verts à midi et seulement une salade verte ce soir, même pas faim, in-cro-ya-ble), je drague les garçons sans même avoir de champagne dans le sang et j'ai une pêche hallucinante, c'est bien simple, tout le monde croit que je carbure à la coke ! (non, je ne mettrai aucun point de suspension)

Je voulais juste le crier haut et fort, c'est tellement grisant de dominer son mental et son corps, j'adore.

Sinon, Fanny's Party... sympa, moins de monde que précédemment, la faute au soleil. Mais des gens très sympa, dont la rencontre avec Romain (et il aime le dernier Ben Harper, comment ne pas l'aimer), qui m'a appris que les asiatiques avaient le sang qui montaient aux joues après un verre d'alcool, je l'ignorais. Anecdote très conne (normalement je dirais con mais des académiciens m'emmerdent), j'apprends des conneries tous les jours, c'est formidable. Vraiment, en ce moment, je prends tout bien, épatant. Arrêter de prendre des adjectifs en able ou ant. Mry est bronzé comme il faut, le soleil le rend plus aimable, j'aime. Charles a sorti ses tongs, spéciale dédicace Braziiiiil, Adrien, le retour. Puis les autres... mais là, suis fatiguée. Et même pas d'alcool dans le sang, c'est formiiiiiidable. Et Nawal, quand nous reviens-tu ?!!

Seul bémol : Fred de Mai s'est fait enlever sa caisse par la fourrière, ce con ignorait que stationner sur Livraison était interdit !

Fin du titre : ... m'en fous, je suis heureuse, ça ne va pas durer alors j'en profite, je vous jette mon bonheur à la gueule, tant pis pour les aigris. Et puis vous serez tellement heureux de me retrouver comme une âme en peine dans quelques jours, quelques semaines, quelques mois... ah non, plusieurs mois dans cet état, ce n'est pas humain. Je pense redevenir moi d'ici deux semaines. Oui enfin, je m'en moque, le principal, c'est que je m'aime, et ça, c'est franchement trop rare pour ne pas l'exploiter jusqu'au bout...

Animant Girlygadget, je fais un effort et reste rive droite en début de soirée pour passer par la Fanny's Party. Si certaines d'entre vous, geekettes, sont ok pour me parler de leur passion pour le high tech "funny", je serai là pour vous entendre, vous shooter voire vous filmer, avec why not, une petite ITV en 3-5 questions pour des posts sur Girlygadget. A bon entendeur...

Pour me reconnaître, je porte une jupe grise, des bottes et une veste à carreaux ;)

(mais pas d'oeillet au revers de ma veste)

NB : Geekettes sauce Girlygadget, c'est-à-dire des filles qui aiment les gadgets, les accessoires pour iPod et autres perles kawaï. Et évidemment, les hommes sont les bienvenus sur Girlygadget ! 

Paris. 20h33. Il pleut des cordes. Tonnerre, éclairs, pluie battante, j'aime. Manque plus que le mec à poil.