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dimanche, 20 novembre 2005
Parents à vendre
Bordel, mais quand est-ce que mes parents comprendront que je ne suis plus une gamine ?!!
Je me suis couchée à 5h30 et ces malades m’appellent à l’instant, me réveillent et tout ça pour quoi ? Je vous le donne en mille : mon père sera à 15h en bas de chez moi, je dois venir à la maison.
Satanés dimanche.
Putain mais j’ai pas envie, merde, je veux rester peinarde au lit, puis mater mes mails, buller au Luxembourg bref rester toute seule !!! Et depuis son infarctus, mon père m'angoisse à un point... Il me fout le moral à zéro en à peine une heure. Et en ce moment, j'ai besoin de tout sauf de ça.
Comment j’arriverai un jour à couper le cordon s’ils me traitent comme si j’avais encore 11 ans ?
Sur le coup, ma mère m’a tellement saoulée, j’lui ai lancé un « Vous êtes chaints ! » qui l’a laissée un peu bouché bée. Je ne regrette pas. Je ne pourrai jamais me détacher d’eux s’ils continuent à m’infantiliser. Grrr, je suis vraiment trop en colère, là, sérieusement, je suis à deux doigts de les appeler et de leur dire, « non, je ne viens pas aujourd’hui, je passerai que demain, inutile de passer me prendre ». Mais jamais je n’oserai. Ma mère fera la gueule et mon père me culpabilisera pendant une semaine. Fait chié. Pourquoi ils emmerdent pas mon frère comme moi ?! J’ai pas envie d’y aller !!!
Commencer la journée sur une telle note, j’imagine le pire au dîner. Explosif. En plus, je m’ennuie ferme chez eux. Quand je vous dis que je suis en train de grandir ces temps-ci, en voici un contre-exemple ! Putain… Est-ce que je les appelle ou non ? Je vais voir...
13:55 | Lien permanent | Commentaires (7)
Spéciale dédicace...
Vous l'aurez deviné, en ce moment, j'adore Marc Lavoine. Monomaniaque, la bobo ! Quand j'ai entendu cette vieille chanson de mon bobo préféré, j'ai tout de suite pensé à quelqu'un...
Même si
Même si j'ai envie de toi
Même si tu sens mon cœur qui bat
Si je veux du bout des doigts
Coucher avec toi
Même si je suis sincère
Même si tu peux lire dans mes yeux clairs
Que je fais tout pour te plaire
Ne te laisse pas faire
Même si je suis saoul
Même si j'écris des poèmes
Comme un enfant blême
N'ouvre pas, sauve-toi, oublie-moi,
Couvre-toi, pense à toi, laisse-moi
Si on s'attache à nous, on va se faire mal
Si on se cache de tous, on va vivre mal
Ça me fait rêver, ça me fait pleurer
Faut pas rêver, faut pas pleurer oh oh
Même si tu es sûre de moi
Même si tu me veux
Si tu me crois quand je dis n'importe quoi
Dormir avec toi
Même si je suis fou
Même si je sais que je t'aime
Comme un enfant blême
Ça me fait rêver, ça me fait pleurer
Faut pas rêver, faut pas pleurer oh oh
04:39 | Lien permanent | Commentaires (9)
samedi, 19 novembre 2005
Ambiance
Quand vient l'samedi, la grande Zoa
Met ses bijoux, ses chinchillas
Et puis à minuit, la grande Zoa
Autour du coup s'met un boa
Y en a qui marmonnent
Que la grande Zoa
Ce serait un homme
On dit ça !
Dans sa Rolls blanche
Elle s'en va Place Blanche
Dans des Night Club
Ou dans des Pub
Aussitôt qu'elle entre
Elle devient le centre
Des conversations
Entre garçons
Comme elle est bizarre !
Quelle allure elle a !
Et ce grand coup là, OH !
Mais c'est un boa !
Si de toute la semaine on n'la voit plus
Elle n'a tout de même pas disparue
On peut la retrouver rue des saint pères
Décorateur et antiquaire
En complet veston
Plein d'décorations
Elle vend du Louis XVI
Avec des yeux d'braise
Mais quand vient l'mardi,la grande Zoa
Met ses bijoux, ses chinchillas
Et puis à minuit, la grande Zoa
Autour du coup remet son boa
Y en a qui racontent
Que dans sa famille
On a parfois honte
Quand elle se maquille
Elle va chez Henry
Pour boire un coca
Et demande un whisky
Pour son boa
Quand il est très tard
On la voit rentrer
Fumant un cigare
A grosse bouffées
On a jamais su
Qui était Zoa
Elle fût mangée crue
Par son boa
Elle fût mangée crue
Par son boa
Elle fût mangée crue
Par son boa
18:17 | Lien permanent | Commentaires (18)
Sur l'écran noir de mes nuits blanches où je me fais du cinéma...
Cette après-midi, j'avais rendez-vous au Drugstore. L'avenue des Champs est vraiment devenue le temple de la consommation de masse, une horreur. C'est bien simple, entre Promod, Marrionaud et la boutique des footeux - pour ne citer qu'eux, on se croirait aux Halles ! Cartier, Guerlain et Vuitton sont bien seuls...
A propos de Vuitton, je trouve cette espèce de mégastore d'un goût douteux, où est la discrétion du chic français ? Pas là, en tout cas. Tout se perd... (Et je n'ai que 25 ans !) Reste l'avenue Montaigne et encore... Dieu (un bibobo) sait que j'aime Zadig&Voltaire mais franchement... Enfin j'arrête sinon je vais me faire traiter de vieille conne réac' !
Je me promène donc sur cette foutue avenue avec deux copines, parmi les touristes niais, les pétasses du quartier et les cols blancs. Tant qu'à traverser la rive, autant ramener des souvenirs. J'ai donc acheté Garden State (un moment que je le voulais celui-là) et un vernis Chanel sublimissime. Son nom : Fire. Tout un programme ! Je sais pas vous mais moi, je n'achète que des "peintures" Chanel. Rien à faire, les autres marques ont des couleurs nettement moins classes et une matière jamais égalée (Miss Pink, je t'entends t'insurger de ta contrée lointaine).
Après un goûter mérité (les filles, fallait pas prendre de fondant, pas raisonnable) et une séance "magazines people/mode" à la librairie du Drugstore, je décide de rentrer à pied. Ignorant le froid et n'écoutant que mon courage, je branche le lecteur mp3 direction rive gauche. Fuyons en vitesse ce quartier puant à souhait !
J'ignore si c'est à cause de la nuit ou de Marc Lavoine mais arrivé au pont de la Concorde, le blues m'envahit.
La lune est pleine (enfin presque mais ne chipotons pas, restons dans l'ambiance comédie dramatique), Marc chéri me chante "Mon Amour" pour la 6ème fois, j'admire ma ville, ses lumières, ses mouettes (au vu de leurs envolées saccadées, je pense qu'elles fument du crack)... et je verse ma larme.
Je recommence peu à peu à jouir des yeux, ça fait du bien. Sérieusement. Il se passe quelque chose en moi ces temps-ci. Je grandis. Je raffole pas mais comme dirait Francky, that's life ! Au bout de 10 minutes de béatitude stérile, je repars, mon popotin congelé l'exige.
Ruminant mes idées ni noires ni roses sur le chemin telle une âme en peine, un signe du destin - doré - me frappe...
Au croisement de la rue du Bac et de la rue de l'Université, qui vois-je soudainement passer devant moi dans un 4X4 outrageusement vulgaire : L'homme qui perd sa graisse plus vite que son ombre, Karl en personne. Je sais, il est de bon ton de maudir l'homme aux bagouses goth' en ces temps de famine coulturelle (je devrais bosser chez Zurban...) mais quand j'ai vu Karl L himself, posant un court instant son regard bienveillant (si, si, comme s'il était subjuguée par mon charme slave !), j'ai soudain retrouvé la vue : Dieu existe, mes enfants !!!
Le reste du chemin, je l'ai fait avec les idées roses. J'en ai profité pour flâner à L'Ecume des pages, pratiquer mon sport favori, le lèche-vitrine (bah oui, à 20h30, tout est fermé) et virer la chanson fleur bleue de mes oreilles pour la voix de Billy Holiday (Solitude, avec Nina Simone et Ella Fitzgerald, un délice). Après l'atmosphère déprimante du VIIIème, je m'envole pour New York. So good...
03:24 | Lien permanent | Commentaires (22)
vendredi, 18 novembre 2005
RAS
Petits faits sans importance d'hier :
* Le désinsectiseur (qui vient chaque année, je précise au cas où certains - Konchita - imagineraient déjà l'appartement de la bobo comme le temple de la vermine) m'apprend qu'il y a des punaises au Crillon. Et des poux, comme dans beaucoup de palaces parisiens. Sympathique.
* Je me suis donc levée à 7H30 du mat' et ça, c'est un petit fait pour vous, un grand pas pour moi !
* Vive les marronniers !
* Après 10 jours de calme, ces putains d'ouvriers squattent à nouveau l'appartement du dessus. Mes journées sont ponctuées de coups de marteau, de résonnances, d'échos de grosses voix bien lourdes bref je maudis la Pologne. Et mon nouveau voisin.
* OB prévu au Palais de la Bourse. Les copines et moi préférons un dîner dans un restau pas loin. Excellente idée : une soirée y est annoncé à partir de 22H. Au dessert, un DJ bigrement sexuel au tee-shirt Run DMC ramène le - bon - son, des beaux gosses débarquent en masse, petite papote avec trois d'entre-eux le temps de boire une coupe - offerte- en leur compagnie, l'ex co-animatrice avec Mouloud (lui encore à la Bourse) nous balance ses bonnes vibes en pleine face, les gonz se lâchent... Définitivement, ceux qui voient le Hip-Hop qu'avec des samples de pop,
ceux-là faut les stopper, a base de popopop !!!
* A 2h du mat', on (n'est pas toujours un con ! Désolée, elle était trop belle et facile ET gratuite pour la louper !) m'appelle pour me dire que j'abuse. De quoi ? D'insolence. J'aime bien les petites filles mal polies.
11:02 | Lien permanent | Commentaires (11)
mercredi, 16 novembre 2005
Je boude !
J'ai mal au ventre, j'ai des nausées, j'ai envie de pleurer, j'ai envie de chocolat, j'ai des idées noires, tout le monde m'emmerde, ma mère ne me comprend pas, je doute, j'ai des petits boutons, ma voisine met sa télé trop fort, y a Mireille Dumas chez moi, j'ai envie de pleurer, j'ai envie de rien, j'aime pas être méchante, j'aime pas les regrets, je ne m'aime pas, j'ai froid, j'ai la peau sèche, j'me sens pas belle, j'aime pas la nuit, rien ni personne ne me rassure, j'en ai marre des blogs, les cons me constipent, je vais vomir les pâtes, j'ai envie de dégueuler, j'aime pas manger, je supporte rien, j'ai envie de pleurer, j'ai envie de partir au soleil, je déteste tout le monde, j'aime pas être une femme, je vais avoir mes règles, je suis exhib, je vous emmerde, je déprime.
21:02 | Lien permanent | Commentaires (22)
De l'impudeur
A plusieurs reprises je me suis faite traitée d'exhib' sur ce blog. Par des connasses frigides, des mal-baisées, des ploucs réac', des gays refoulés bref des blaireaux.
Pourtant aujourd'hui, c'est moi qui joue la prude choquée. Si je n'expose pas mon visage sur ce blog, ce n'est certainement pas pour le voir ailleurs. Or, nombre de fois ai-je rappelé aux blogueurs et blogueuses que je ne désirais pas me voir en photo sur leur site (les blogueurs ont le don de se métamorphoser en touristes japonais lors des apéroblogs parisiens). Et qu'en cas contraire, je leur demandais gentiment de ne pas préciser mon identité sous lesdits clichés.
Si certains prennent plaisir à s'exhiber, pas de soucis. Mais quand le but se résume à faire de l'audience ("faire péter les stats" comme ils disent), je trouve cela petit, bas et nul. Du sensationnalisme de bas étage, de la pige Public.
Autant s'inscrire à la prochaine édition du Loft (si, si, B.Castaldi y réfléchit).
Alors, à tous ceux qui trouvent grisant d'augmenter l'affluence de leur blog grâce à la forme délicate de leur polichinelle ou de leur fessier, je leur conseille un bon gommage et et une épilation intégrale !
La nudité est belle lorsqu'elle est sincère (cf L'Origine du monde. Le nouveau Courbet se cache-t-il parmi les blogueurs ? Je ne pense pas.). Ne sublimons pas l'imposture !
A l'indécence triviale je préfère le bagout élégant.
A la noblesse du coeur, du corps et de l'esprit je suis et resterai soumise !
13:27 | Lien permanent | Commentaires (61)
mardi, 15 novembre 2005
Et c'est parti !
A peine rentrée et me voilà à nouveau autour d'un verre... Petits kirs au Pub St Germain (David, j'ai pensé à ton Irish coffee !) avec une copine blogueuse. Je pars 5 jours et le monde contine de tourner sans moi : pas possible ?! L'air iodé et les bons sentiments sont déjà bien loins...
J'avais arrêté de cramer mes poumons et hop, les voilà de nouveau meurtris. Pas bien.
J'avais décidé de concentrer mes idées sur autre chose que les hommes et hop, les hommes sont de nouveau d'actualité. Pas bien.
J'avais pris de bonnes résolutions en adoptant une hygiène alimentaire exemplaire (noix de st Jacques, bar au fenouil, moules -Largentula, shut up -, encornets...) et hop, les olives - trop - huilées et autres attrape-spots inondent mes cuisses. Pas bien.
Je m'étais promis de camoufler mon côté "jeune bobo naïve en quête d'amour" et hop, rendez-vous est pris chez la tarologue mardi prochain. Pas bien.
Seule bonne initiative de l'apéro : je me remets à la locomotion dynamique en fixant des dimanche "vélo". Ca plus un peu de natation à raison de 2 fois par semaine ne manqueront pas de satisfaire mon père, toujours derrière mon dos de non-sportive agréée (heu, n'y aurait-il pas un "e" en trop ? Je vérifierai ça une fois la fainéantise décollée).
Mis à part cette petite parenthèse mélalcoolique, je tenais à vous dire merci pour vos petits commentaires pendant mon week-end prolongé : j'ai bien ri en les lisant ! Oui, miss Pink : J'ADORE LES CONNERIES KAWAI !!!
Et petite précision pour les nanas : ne soyez pas décues, j'ai bien évidemment un tas de poudres, crèmes et autres produits de beauté girly en tout genre (Miss Pink, pas besoin de m'envoyer le gel douche HK, il trône au bord de ma baignoire !) mais ces derniers sont à côté de mon lavabo et franchement, j'avais trop honte de vous montrer le bordel ! Mais promis, une fois la salle de bains (et le reste de l'appart') rangée, je vous montrerai tout mon bazar !
Histoire de finir sur une note toujours aussi futile donc vitale, voici quelques souvenirs made-in-Carteret...
(Mon chien qui fait caca, fallait la prendre celle-là ! Faut dire que Malcom, mon chien, est tellement chiant pour faire caca - môsieur exige 1/2 heure minimum de ballade avant de pondre un bronze Royal Canin - que le voir en position "je me concentre, je pousse, silence" était trop jouissif pour ne pas le partager ! Hé oui, la bobo aime les plaisirs simples !
Plus quelques photos conceptuelles (enfin, pour moi, elles le sont et c'est déjà pas mal. Surtout que vous avez échappé aux photos encore plus subjectives sauce Lomo..) qui risquent de vous donner de l'urthicaire...
Je vous avais prévenus... Je me suis lachée !!! J'ai dégainé plus vite que mon ombre pour vous servir cette soupe tiède, ces clichés mi-figue mi-caca et j'a-do-re ça, vous servir du caca !!! Sans rire, après cette épreuve, si vous me lisez encore, c'est que vous êtes sacrément maso !
Bonne nuit ou bonne journée, mes chéri(e)s ;-)
PS : OUI, je sais, il y en a une en double, faites pas chier !
23:37 | Lien permanent | Commentaires (15)
Votre godiche est de retour !
Adieu Carteret, bonjour vous !
Dans les grandes lignes, pas de target normande, pas de kilos pris, beaucoup de franche rigolade, quelques cheveux arrachés (merci maman !), un peu de nostalgie, trop d'amour bref un week-end en famille banal.
Je vous raconte tout mes états d'âme ce soir; là, je pars vous lire...
(Elle est mignonne ma photo, non ?!)
17:12 | Lien permanent | Commentaires (15)
Bah alors ? Elle est où, la godiche ?!!
Elle est restée chez nos amis les provinciaux !
Cette note est publiée si je ne suis pas rentrée aujourd'hui lundi, comme prévu. Et pour la peine, vous avez droit à la master cerise sur le pudding : mes grosses chaussettes en laine "made in Zermaat" anti-glamour à mort, anti-sexe à fond (moi qui désespérais de ne pas trouver l'amour, là, c'est définitivement plus la peine d'espérer, je crois !) bref, anti-tout !!!
Mais elles me protègent du froid, c'est déjà ça, non ?!
09:05 | Lien permanent | Commentaires (10)