Made in Rive droite

Lundi après-midi : mon père sort enfin de l'hôpital. Repos obligatoire pendant deux mois.Je vais pouvoir parler avec lui, raconter les derniers potins du tout Paris, rigoler comme une gamine. Mon père est très drôle. Pas le genre bouseux à faire des blagues. Non. Mon père est un être très fin. Bref, c'est mon papoune, c'est le plus fort !

Pour tourner cette page, j'ai fait le plein. Qui c'est qui va se décontracter ?

Et cette semaine s'annonce vraiment ensoleillée puisque j'ai reçu un petit coucou de mon ex-target. Voui, madame ! Et je dis bien EX-TARGET puisque la raison est parfois la plus forte. A force de me faire sermonner par les amis ("Mais il est gayyyyyyy, Jen !", la bobo assimile, imprime. Donc je l'annonce officiellement : la chasse à la target est réouverte ! A votre bon coeur, messieurs !

Au fait, Jamie Cullum et The Magic Numbers passent en octobre. A Paris, bien évidemment.

Super soirée. Un anniv' entre nanas. Ca papote, ça fait les connes, ca se prend en photos, ça renverse de la vodka partout, ça fume, ça ***, ça fait des trucs insensés bref, ça s'éclate ! Pourtant, la soirée devait prendre un autre tournant... Deux blogueurs m'ont proposé de les rejoindre dans le Marais. J'avais très envie de refaire le monde encore une fois avec ces deux bêtes curieuses mais les copines ont réussi à retenir mon atttention : FIESTA ! Ce sera pour une autre fois. Et puis, ce n'est peut-être pas plus mal d'être restée à St Ambroise... (Trop nuls les trois points de suspension ici, un seul suffisait. Ou peut-être même songer à virer la phrase avant de partir.)

Et là, ça se corce : faut que je me douche et file à l'hôpital vers 9h30. Rude.

Allez lire le post de Grey Mondain sur Charlotte Valandrey :

http://greyhoundblog.free.fr/dotclear/index.php?2005/09/23/229-charlotte-valandrey-annonce-sa-seropositivite

Et tant qu'à faire, écoutez Sid amour à mort, de Barbara. Ca (me) remet les idées en place.

Plus ça va et plus je me dis que ma mère est un peu responsable du désastre qu'est ma vie sentimentale. Elle et son putain de premier vrai amour, un feuj dont la famille n'a pas supporté de le voir avec une goy. D'où rupture d'où mes désirs inconscients de venger ma mère ?!!! Puis tous ses copains homos (plus ou moins folles, selon qu'ils soient psys ou barmen) ajoutés aux potes précieuses version old school de mon père... Sans parler des comportements sexuels de certains proches... l'un ne veut pas mourir idiot et l'autre ne sait pas encore qui il est vraiment. Et moi, dans tout ça ?

Dois-je trouver une explication au simple fait que je trouve les feujs séduisants ? (Surtout les Ashkénazes, pour leurs côtés souvent prise de tête. J'aime les garçons encore plus emmerdants que moi.) Et faut-il réellement s'inquiéter qu'un bi arrive à vous rendre jalouse de votre propre frère ? Enfin, est-il "normal" de toujours tomber dans des schémas impossibles, n'est-ce pas là le point faible d'un tas de nanas ? Ou bien est-ce LE problème de MA vie : faire en sorte de ne jamais craquer pour des mecs qui pourraient véritablement me rendre heureuse ?

Une seule chose est sûre, les copines n'auraient pas dû me "psyCACAnalyser" hier soir ! Parce qu'au bout du compte, même si je connais un peu les raisons de mes soi-disant problèmes (ce sont les autres qui qualifient ces caractéristiques amoureuses comme problématiques), cela n'y change rien. Pire, je ne veux pas changer mes goûts. J'aime les feujs, j'aime les bi et parfois, je rate le coche. Mais dans la vie, le plus beau n'est-il pas l'échange ?


D'ailleurs, en parlant d'échange, j'ai rêvé d'un blogueur cette nuit. Non, non, ne t'inquiète pas, ce n'était pas toi. Ni toi d'ailleurs ! (Je t'entends dire ouf !)

Ce soir, j'oublie ma mère !

3:53 en haut à droite de mon écran. Il avance de 10 minutes. Les copines viennent de partir. Comme d'habitude, les ragots ont fusé, les rires éclaté, les Chipsters nourri (gros doute d'alcoolique : met-on un "s" à éclaté et nourri ?). La dernière heure s'est déroulée sous un fond sonore typique de réunions pour célibataires en pleine crise existentielle : Melody tv. J'aime écouter RFM dans mon bain pour penser à mes ex. J'adore regarder son pendant télévisuel en soupirant sur mon adolescence lointaine. Mais ce que j'aime par-dessus tout, c'est discuter futurs-ex avec des copines aussi flippées que moi, le tout en chantant par intermittence, lorsque les clips kitschs à mort nous donnent un Marc Lavoine au brushing déroutant ou un Enrico Maccias so.. Enrico ! Bref, une très bonne soirée avec des amies toujours aussi dubitatives quant à mes visions de l'homme idéal. Heureusement qu'elles sont là sinon, je planerais encore plus haut. Et l'altitude, moi, ça me réussit pas toujours.

Non pas parce que j'ai rencontré la target idéale (oui, je sais, il est gay, et alors ? Tout le monde peut changer son fusil d'épaule, non ?!), ni parce que je commence à me lasser des dandies (oui, bon, c'est pas vraiment vrai...) mais parce que je veux un mec fidèle, rien qu'à moi. Je ne partage pas.

Revenons à THE news : ma nouvelle target.
En fait, je le sais, j'ai pas choisi la meilleure cible. Mais un dénouement à la Bob&Rose peut toujours arriver. Même Clara Sheller a réussi à coucher avec l'homme interdit ! Bon, cela dit, la target a un frère. Hétéro. Mais j'avoue, c'est vraiment lui que je préfère. Il est si mimi. Sa voix posée, sensuelle, ses mains fines, tout chez lui est à tomber ! Je ne vous raconte pas la chair de poule quand ses lèvres ont flirté avec mon oreille gauche, hmmm, un délice. J'adore qu'un mec pose son souffle sur cet endroit stratégique. C'est ma zone érogène à moi, oui monsieur ! Mais pourquoi il est est gay !!! Bouh, c'est trop triste.
Hier soir, Chez Denise, Fred de Mai était totalement affligé devant ce spectacle, il faut bien le dire, pathétique. Tatiana devait être également consternée mais comme c'est ma copine, elle ne l'a pas montré !

Si tout va bien, je vois Fred et la target demain, au salon Apple Expo. Je fais quoi : je le kidnappe avant qu'il rejoigne son homme dans une ville que je conchie désormais à cause de lui ou j'appelle les gorilles de mon père pour qu'ils demandent gentiment au-dit concurrent de tout faire pour persuader ma target qu'elle est finalement beaucoup plus hétéro qu'elle ne le pense ?

Oh, pis je demande pas la lune, merde, je veux juste le pass. Un homo peut (re)virer bi pour mes beaux yeux, non ? (Largentula, si tu me réponds "non" dans un com, demain, attends moi devant ton bâtiment, j'aurai un cadeau made in Ruskoff)

Conclusion : je ne veux pas partager mon mec mais si ma target le devenait, j'accepte le ménage à trois. C'est équitable. Oh puis non, je veux la target rien que moi, exit le concurrent. Il a fait son temps. C'est mon tour maintenant !

Je voulais y aller, m'acheter quelques petits trucs sympathiques, rencontrer le fameux pote au fort potentiel, refaire le film de la veille avec vous... Mais je me suis endormie comme une merde sur les coups de 15h ! Pas eu le temps de dormir avant. Désoléeeeeee ! Vous m'en voulez pas, hein ?!!! C'était comment, alors ?

Message à destination des pouffettes Frogita, Tatiana et Virginie.

8h22 en haut à droite de mon écran. Vient de rentrer. Arrivée à Paris blogue-t-il à 22h. Rencontre avec les fameuses Tatiana, Géraldine, Virginie, Frogita, IK, Largentula, fred et tant d'autres. Tatiana, je l'ai grillée tout de suite : entre les deux blondes du bar, le choix était vite fait. Toutes ces nanas m'ont vraiment agréablement surprises. Nous prévoyons un dîner entre nous la semaine prochaine. Et un apéro chez Yoba ce soir, si j'ai le courage. Ces gonzesses sont vraiment top. Je ne regrette pas d'être allée à L'Entrepôt. Nathan est toujours aussi mimi. Schuey toujours aussi insaisissable. La Coquette toujours aussi sympa (pardon pour le taxi). Negrito nous a manqué. La dream team de Potinblog est vraiment excellente, j'ai hâte de nous voir tous à table autour d'un bon vin. Les filles et moi avons fait la fermeture avec les barmen mimi quoique un peu trop poupon bi à mon goût. Mais sympathiques, nous reviendrons. Pour ne pas rentrer comme des cons, l'estomac vide et la langue ravalée, Frogita, Tatiana, Fred de Mai, et Julien décidons de se faire une bouffe chez Denise (c'est ça, Tatiana ? Sais plus, le vin trouble ma mémoire déjà défaillante). Tomates farcies et vin. Un voisin de table entend notre discussion et reprend une expression made in Jen : un écrivain potentiel. Cette espèce d'Audiard en puissance me fait biern rire avec sa gouaille titi et sa philosophie de bistrot (pas péjoratif, au contraire).

Je vous avais prévenu : la chasse au targets est ouverte. Et ben, croyez-le ou non, le seul mec que je trouve séduisant de la soirée est gay. Au début, je pense qu'on se fout de ma gueule et puis non. Il est bien gay. Arghhh ! Nous dînerons ensemble plus tard dans la nuit. Nous discuterons, rigolerons. Je le trouve exceptionnellement à mon goût, suis desespérée de ne pas être un mec. Je lui demande de me promettre une chose : s'il veut se marier vers 30 ans et/ou faire un gamin, qu'il m'appelle. Je crois au retournement de veste soudainet absurde. Il me fait penser à Rich. Ce dîner est vraiment cool. Truc dingue : j'apprends que Tatiana fût ma voisine de palier pendant deux mois l'an passé. Sans jamais nous croiser. On rigole. On se moque de certains blogeurs. On raconte les derniers ragots. On se découvre, en vrai. On rit de bon coeur. On réalise des podcasts (Julien, sans déc', tu vas pas les publier ?!) comme des gamins s'enregistrant sur leur joujou Fisherprice. Putain, pourquoi fallait-il que ce con soit gay ? Là, vous ne pouvez pas le nier, j'ai vraiment pas de bol ! En plus, il était comme j'aime, mignon, charmant, intelligent, cultivé, bourgeois juste-ce-qu'il-faut, drôle, des yeux à tomber, une voix sensuelle, une langue délicate (elle a flirté avec mes oreilles, hmmm, j'adoooore) bre, la target idéal. Hélas, il préfère les hommes. Chié. M'en fous, j'le revois bientôt. J'aimerai beaucoup qu'il devienne un ami, comme tous les kékés avec qui j'ai déconné ce soir, enfin la nuit dernière.

Ah, aussi, j'ai vu Mry. Le vrai, l'unique. Je l'imaginais plus grand. Dommage que nous n'ayons pas discuté plus. Faut dire, j'ai pas eu tellement le temps de parler à tout le monde. Ce sera pour la prochaine fois. En tous cas, bravo Nathan ! Et merci à tous ceux que j'ai croisé cette nuit, c'était extra !

(Il y a sûrement des fautes d'orthographes dans cette note mais mes yeux sont morts de fatigue donc no relecture.)

J'irai à Paris blogue-t-il fagotée n'importe comment !

Comme beaucoup de nanas (et de certains mâles plus ou moins narcissiques), je me demande ce que je pourrais porter ce soir, pour Paris Blogue-t-il. Je veux donner l'impression que je me fous de cette petite sauterie tout en ayant l'air naturel chic. Bon, la vérité, c'est que je me fous quand même un peu de ce rassemblement de moutons persuadés de ne pas être de la race des Panurges (j'aime pas le mot race mais je trouve que ça collait ici pour bien vous faire comprendre que je vous méprise un chouïa). Je dis ça mais je ne le pense pas vraiment. J'ai hâte de rencontrer les espèces de tordus qui suivent mon blog au quotidien, qui lisent inlassablement ces notes dépourvues de toute profondeur, abîmées par le crétinisme primaire. Oui, je suis curieuse de rencontrer toutes ces pouffettes qui me font rire, tous ces machos, tous ces gens bizarres qui me racontent leur vie. Donc, la question essentielle (n'est-ce pas E. ?!) demeure : que va porter la bobo ce soir ? Mystère. Après moults tentatives, je crois que je finirai par opter pour la solution de facilité. Ne pas venir. Non, je déconne. Non, la solution de facilité, c'est un jean, un petit haut passe-partout et mes Converses. Mais ce serait abusé. Donc, j'ignore encore si ce soir, je jouerai ma crâneuse ou pas. De toute manière, une chose est sûre : lookée ou pas, mes yeux me trahissent toujours. Mon regard vous semblera dur, agressif, méchant, froid. Ou alors rassurant, pétillant, rieur. C'est au choix. Vous me direz tout demain...

Et pour les nuls offusqués, non, je ne vous méprise pas. Ou alors je me méprise moi-même. Ce qui revient à la même chose. Donc pour toi, petit con susceptible que tu es : oui, je te méprise mais c'est pour ton bien, chéri ;-)))