Made in Rive droite

Ou alors c'est tout ce que j'ai pris sur moi cette année pour être un soutien sans faille pour mes proches qui est ressorti d'un coup d'un seul mais je n'ai pas réussi à retenir ces grosses larmes pendant presque deux heures. J'ai senti comme un grand vide d'un coup. Un immense chagrin s'est emparé de moi parce que mon collègue préféré va beaucoup me manquer et que je crois que son départ a réveillé d'autres départs que j'enfouis sous terre parce que ça ne sert plus à rien de les ruminer. Ou alors c'est parce que j'ai pas dormi de la nuit à cause des putains de travaux de voirie et que je vais avoir mes règles incessamment sous peu. Mais de voir mes deux plus anciens collègues annoncer leur départ (dont ma béquille au coeur tendre, le mec qui me fait le plus rire et qui me comprend le mieux depuis trois ans et demi), paf j'ai commencé à chialer comme une conne. Devant mes collègues, mon boss, les gens dans la rue, le métro, Picard bref une vraie madeleine. Je ne pleure plus, je me sens un peu confuse mais bien, je devais vraiment avoir besoin de sortir toutes ces larmes de tristesse, ça venait de loin. Un mal pour un bien cette réaction, il faut laisser le corps et l'âme s'exprimer. Je me sens nettoyée un peu. J'en ris déjà pour être honnête, l'hystérie annonce les règles tant mieux j'en ai marre d'enfler j'ai les joues comme des ballons et ne parlons pas des seins. Bref, j'ai pleuré comme une gosse et ça m'a fait du bien, finalement (j'avais pas pleuré cette année réellement en fait je réalise, alors que les situations s'y prêtaient fortement). Rien à voir mais le McChicken avec options cheddar et bacon, c'est super bon. Ce soir pizza et demain je reprends les bonnes habitudes. Je me parle à moi-même par ce qu'il n'y a que des pervers et des sociopathes qui me lisent malheureusement. N'empêche, ce ne sera plus du tout pareil le boulot sans lui, c'est encore un drapeau qui s'agite sur mon chemin pour me montrer la voie à prendre. Doucement mais sûrement j'ai dit. Mais doucement, hein ;-)