Made in Rive droite

Deux jours que j'ai la diarrhée la nuit et un mal de bide terrible qui débute en soirée, je me dis que c'est le stress parce que j'ai l'impression d'avoir des noeuds d'intestins et de boyaux qui m'empêchent de me tenir droite quand je suis sur la cuvette à 2H35.

Je vais prendre le train en fin d'après-midi direction Madrid, oui le train de nuit, l'aventure, les violeurs dans le couloir et les lingettes par dizaines pour être certaine de ne pas toucher une croûte de sperme du couple précédent dans la cabine. Mon mec a peur de l'avion, que voulez-vous j'en ai choisi un aussi simple que moi...

Bref, priez pour que je ne me retrouve pas à devoir squatter les immondes chiottes du train toute la nuit. Je vais me bourrer de Smecta, et n'avalerai rien avant dimanche et ses tortillas, miam.

Direction Madrid, Cordoue, Grenade et Séville, je vous ferai peut-être un coucou de là-bas si je n'ai pas croisé un Guy Georges amateur dans le train.

Et comme je cherche à me faire peur, j'ai loué des films d'horreur sur iTunes, ça promet !

A bientôt ! Allez, la valise, la douche, recharger le Canon...

Je vous laisse avec la chanson qui accompagne mes réveils depuis une semaine... (je regrette déjà d'associer cette chanson à un texte sur la diarrhée mais bon tant pis c'est moi)

Il va falloir que je refasse ma bobo connasse et sortir dans les endroits puputes et mecs à casque Wesc au cou et barbe de trois jours en pimp ta face où on écoute ce qu'il faut écouter avant tout le monde (repère de trouducs, quoi). Parce que je vens de découvrir un titre sorti il y a un mois qui me plaît beaucoup, je l'ai découvert entre une page pub et une blague de Ruquier qui fait toujours pas rire - avec le mot bite dedans (c'est fou ce qu'il peut être grossier à l'antenne, ça me choque parfois - oui moi je dis putain de merde, pute, connasse et fait chier à toutes les sauces mais ce n'est qu'un blog !).

Bref, musique ! 

Enfin à celle de mon mec. Au chat, quoi. Des balles en mousse. J'ai une chatte-chienne qui rapporte la balle à mes pieds. 

Et je viens de passer l'aspirateur dans l'appart de mon mec, même que ça me fait plaisir de l'accueillir dans une maison propre ce soir. 

Je suis foutue. Brûlez-moi.

Etrangement, moi qui suis toujours seule à la saint Valentin, pour une fois que je suis en couple, heureuse, j'ai envie d'écouter des chansons tristes et de regarder des vidéos sur la rupture. Je viens par ailleurs de recevoir le mail du mec d'une amie qui m'annonce leur rupture ce matin, ambiance. Si vous avez envie de chialer ce soir avec votre musique et du vin, voici un peu de matière pour amortir la boîte de Kleenex. Ne me remerciez pas (j'y ai mis tout mon coeur pour les premières). (En fait j'aimerais presque être célibataire aujourd'hui pour avoir une bonne raison de pleurer comme une madeleine abandonnée à son triste sort devant son Mac, sa musique et ses ex, on aurait organisé une célib conf call avec les copines, toutes bourrées on aurait fait blind test playslits déprime et ça aurait fini par écouter dr alban j'en suis sûre. Bisous les filles.)

AIDAN JOHN MOFFAT, International Valentine (et là je repense à cette époque où j'avais fait la connerie de tomber un peu amoureuse de mon meilleur ami, et surtout d'avoir baisé avec lui)

THE END OF AN AFFAIR, un court sur une fille qui a un peu (beaucoup) de mal à accepter la rupture...

BRUNE, Rupture song.

SUMMER FICTION, Throw your arms around me...

OF MONTREAL, Famine affair

BILL WELLS & AIDAN JOHN MOFFAT, Keep me in your heart

Je peux continuer avec des centaines de clips, chansons etc. Si vous avez envie de partager un petit son "chiale avec moi y a pas de raison que je sois seul", n'hésitez pas !

(Je suis tout de même bien contente de ne pas avoir à écrire une note comme celle-là cette fois-ci.)

Oui d'accord, on entend les influences très vite, mais bon, qui invente vraiment quelque chose aujourd'hui, c'est rare. Pas un morceau que je réécouterais deux ou trois fois, mais la guitare et la voix joydivisionesque restent en mémoire, un peu.

Bref, écoutez et vous jugerez par vous-mêmes ! (tendre et douce Jen)

Montre-moi comment tu caresses les seins, je te dirai quel amant tu es...

Ce soir, sur Arte, cours d'éducation sexuelle pour les nuls. 

Je regarderai, amusée. Amusée car je sais qu'il y a des choses qui ne s'apprennent pas. On sait ou on ne sait pas, mais on peut s'améliorer : messieurs, si vos copines vous font régulièrement des remarques sur vos jeux de mains, réservez votre soirée ! (mon amour, toi tu peux sécher et filer arroser ton génie érotique au café avec zozo.)

On pourra rire jaune avec le passage sur les femmes qui allaitent... et se coucher terrorisées à l'idée qu'un jour nos seins deviennent un arbre généalogique.

J'aime, j'aime, j'aiiiiiime !

C'est sensuel, sexy, malicieux, tendre, amoureux bref je vous invite à écouter cette petite pépite et à la faire tourner !

(d'ailleurs si votre copine est un peu pointilleuse sur la saint Valentin, envoyez-lui cette chanson le 14 février, ça devrait faire son petit effet. Et hop là, vous éviterez ainsi le cadeau guimauve et le dîner au restau entouré de couples sortis de Confessions Intimes !)

Pour en écouter plus : www.myspace.com/wearelesbonbons

Repartie dans mon trip de 2007 où j'écoutais en boucle The happy birthday song d'Andrew Bird. Qu'est-ce qui a bien pu se passer en 2007 qui se reproduit aujourd'hui, je cherche... Mais cette chanson, ...

ANDREW BIRD, JE LE VEUX SUR LA PLAYLIST MP3 BRANCHÉE À MA TOMBE ! (Je compte sur toi Caro, hein, parce que si mon père fait la playlist, vous n'aurez que du Elvis, du Trenet et du Paolo Conte à écouter - ce qui n'est pas si mal.)

C'est chiant comme son (je trouve pas moi), monotone tout ce que vous voulez, mais allez savoir pourquoi, j'ai l'impression que c'est mon frère ou moi qui la chante, ça m'émeut toujours autant depuis 2007.

Il y a bien de l'émotion ce soir en (re)découvrant cette dédicace derrière ce tableau accroché dans mon ancienne chambre d'enfant et d'adolescente, que ma mère me donna après l'avoir récupéré on ne sait où...

(Je suis encore plus émotive que la plus tartignolle des héroïnes de Dawson en ce moment, ça m'agaçe - je fais un lien avec les règles que j'ai eu 4 fois en deux mois - pilule du lendemain... à 30 ans, ça se vit mi-figue mi-raisin.)

(J'espère pour moi et pour vous que je tomberai pas enceinte avant d'avoir fermé ce blog sinon je vous perdrai tous et récupérerai les mères relous qui idôlatrent leur nains pendant que papa travaille. Triste agonie que je ne veux pas mienne. Vite, des vacances ! - ça ne m'empêchera un jour de devenir une de celles que ma mère détestait à la sortie de l'écolle, en moins pire je l'espère.)

Le plaisir de la nuit après avoir lu que mon père me chérit, lire ça et réaliser que le flou professionnel à côté, ça me fait quasiment rien. Je suis bien. J'ai juste bu deux verres de chianti de trop. De trop, façon de parler. J'ai bu, c'est tout. Et je dormirai neuf heures sans me réveiller à 4h35 et à 5h47, et ça c'est bien.

Je devrais vraiment changer la baseline : Confessions d'une parisienne bobo et cucul qui ferait mieux de faire un môme pour accoucher de ses vrais désirs. (quelle horreur ! c'est le chianti qui me fait écrire ça)

Edit : Quand on écrit les choses suivantes sur le statut d'une copine qui dit vouloir aller au Japon (et que dans le même temps un pote de pote nous envoie des messages from Portugal pour nous dire comme on est sympa et douce), il doit être temps d'aller se coucher... (arff ?!)  :

_ les cerisiers en fleurs à Kyoto nous verrons

_ et l'expat qui nous fait l'amour sur un matelas à terre comme dans juliette je t'aime (oops je sens que je déborde du cadre idyllique de la conversation)

_ ou en culotte en tulle sous le cerisier avec à terre sur les pétales morts des hommes qui attendent notre sève (merde là je déborde vraiment de trop)

_ mais si je rajoute le père de Lucile (amour et rock'n'roll) la langue à terre qu'il en peut plus de voir deux minous occidentaux, ça vire en mode ricky larsen censured non ?

© Bruce Davidson

Envie de me faire un marathon de films américains 80's. Et un menu XXL chez Jack in the box.

A la place, je vais marcher une heure pour me rendre jusqu'à la RAM pour m'entendre dire que non, finalement on n'a toujours pas reçu ma carte vitale. Mais je vais prendre mes bombes dans mon sac à dos, je me ferais bien un RER ce soir (on voit toutes mes dents comme Julia Roberts quand elle rit là maintenant). Bon allez j'y vais, deux vidéos que j'ai bien aimées, mix de scènes IRL et ciné avec le Bronx dedans. Vous vous souvenez de cette époque où le bourgeois (quasi tout le monde) disait : "C'est le Bronx là-bas !" ? (Je l'ai sortie il y a une semaine, me demande encore quel bug temporel s'est passé dans ma tête.)