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mardi, 19 octobre 2010
Gstaad
Voilà cinq ans qu'à chaque mois d'août je vous quitte pour ce petit coin de paradis où je me ressource, alors voici quelques photos.
L'effet Dukan, je vous mets en ligne des douceurs suisses, mais aussi quelques images très "cliché", mais sachez-le, Gstaad et toutes les autres petites stations suisses sont "cliché", c'est fleuri, les châlets sont beaux comme le feuilleton Heidi en noir et blanc, etc.
J'irais bien me balader en bottes fourrées dans la rue principale, une coupe au Palace, quelques achats, un petit berliner pour la forme, et puis caresser tous ces beaux chiens racés (Gstaad est la seule ville au monde où je vois tant de races différentes, et toujours des chiens magnifiques).
Les beaux chiens mais aussi les cadavres. Mouais...
Polo août etc.
ALORS VA SUIVRE UNE TUERIE CALORIQUE ANTI-DUKAN MAIS MMM...
Le château d'Alice dans le fond, c'est le Palace, le plus chouette du coin. Mais ils en construisent un nouveau actuellement, avec des appartements privés aux derniers étages, si ça vous dit de m'en offrir un...
Là je suis dans le canapé, j'attends que les nuages se tirent (vers 16h), je feuillette Voici et lis un pavé chiant devant le feu de cheminée et croque dans le Toblerone et la tablette choco-hibiscus. Et il y avait avant le chien sur moi qui dormait, me pétait dessus et rêvait du renard dont il sentait la pisse un peu partout dans le jardin. J'adore cette odeur forte et désagréable, ainsi que l'odeur du crottin et du sapin.
Fondue au Refuge de Solalex, allez-y !
Journée piscine au Grand Châlet, et le chien qui s'y baignait en douce des proprios, on choquait les clients à la Woody on sabre le champagne avec les amis déjantés des parents, voilà pourquoi j'aime mes vacances en Suisse, la famille le bon air la bonne bouffe le bon vin les sms du mec resté à Paris le chien mon chien et le soleil.
Pour Mika, mon feuilleté chanterelles et asperges, encore encore !
Pendant le festival Yehudi Menuhin (mois d'août), les groupes jouent un peu partout, et on peut tomber sur des jeunes musiciens devant ce petit clocher de cocagne, ah le fameux...
A la framboise, j'en rêve. Mais -4kg, continuons la famine, continuons l'indécence occidentale.
Des cloches et des drapeaux, c'est l'obsession. Comme les Tour Eiffel au Palais Royal.
Ralph Lauren, of course. (Boutique encore plus minus qu'à la Madeleine, nulle mais on shoppe quand même un bonnet en cachemire ou un col roulé, parce que l'après-midi en mode rienafoutrejeglande, on est contentes d'avoir des magasins griffés. Mode connasse de parisienne, affreux.)
Gstaad. L'endroit où une conversation politique est très drôle à vivre intérieurement (parfois c'est glauque), l'endroit où les Bisounours bourges vivent une semaine l'an (Castor, garde ta salive tu souffres déjà trop), l'endroit où ça fait du bien de se poser quand on en a la possibilité. Parce que la région est belle, qu'on mange des raclettes ta mère elle trouvera jamais le même vacherin au Franprix du coin, parce que le suisse allemand a une mentalité tellement nationaliste que tu kiffes squatter sa terre et le faire chier l'été ou l'hiver, parce que je compte là-bas parmi mes meilleurs souvenirs de famille.
Et parce que là, j'avais rien à écrire sur moi, mais aussi et surtout, parce que je me mettrais à poil devant le cousin de Dutroux pour manger une raclette ou une schublig et un rösti avec ou sans chien, avec ou sans ton carton rouge.
Et une semaine à Zermatt en janvier ?
Fox in the snow, BELLE & SEBASTIAN
Et à propos du présent : j'aimerais arrêter de répondre à ses messages. Un homme lâche qui préfère envoyer des mails sagement plutôt que de m'appeler pour me dire qu'il a envie de moi. Bref, mon chien. Câlin.
Commentaires
Marrant comme on dirait des photos volées sur un tournage de "The prisoner"...
Les conversations ressemblaient à ça..?
– Où suis-je ?
– Au Village.
– Qu'est ce que vous voulez ?
– Des renseignements.
– Dans quel camp êtes-vous ?
– Vous le saurez en temps utile... Nous voulons des renseignements, des renseignements, des renseignements.
– Vous n'en aurez pas !
– De gré ou de force, vous parlerez.
– Qui êtes-vous ?
– Je suis le nouveau Numéro 2.
– Qui est le Numéro 1 ?
– Vous êtes le Numéro 6.
– JE NE SUIS PAS UN NUMÉRO, JE SUIS UN HOMME LIBRE !
Les boules blanches, appelées "rôdeur" ... Ou "Berliner" c'est comme on veut... Les "Berliner" sont plus perfides : elles attaquent de l'intérieur...
Bonjour chez vous
Écrit par : Jan | mercredi, 20 octobre 2010
(Le Prisonnier est ma série préférée, le rapprochement entre les deux villages me fait sourire)
Je note que tu ne devais plus revenir sur ce blog, ne te fais pas souffrir inutilement.
Écrit par : Jen | mercredi, 20 octobre 2010
un hélicoptère sera dans la cour à 18H30, ne manquez pas cette unique chance de vous évader de l'île, numéro six
Bonjour chez vous !
Écrit par : Jen | mercredi, 20 octobre 2010
Pupuce, je garde ma salive, en ce moment, je lis les lettres de Simone de Beauvoir à Nelson Algrenn, même elle, cette empyrée intellectuelle, s'aniaisit en parlant d'amour et surtout, je chante je chante avec mon maître...
http://www.youtube.com/watch?v=d_N20FvqTnM&feature=related
Écrit par : Castor Junior | jeudi, 21 octobre 2010
(très joli les lapins et renards empaillés) :)
Écrit par : charl' | jeudi, 21 octobre 2010
Ah, il devait arriver, ce dernier paragraphe! (joli)
Castor, je crois que Simone s'anisait, aussi. Cela dit, elle a fini par traverser l'Atlantique. Peut-être parce qu'elle n'avait pas de smartphone.
Écrit par : secondflore | vendredi, 22 octobre 2010