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mercredi, 04 août 2010
Jen à oilpée devant la Spar de La Baule
A La Baule, c'est técla dans ton minou le soleil en plein dedans.
Heureusement j'ai vite repéré grâce au duplex à casquette de l'immeuble (qu'en a rien à foutre de faire du désordre dans la vision propre du mec à TOC occupé à tout ranger droit mathématiquement droit) le Club Mickey. Ca y est, je connais le chemin de la maison pour les trampolines. Je suis heureuse.
Ne répétez pas à mon père que je me fais passer pour la femme de M. B. (critique gastronomique d'un grand quotidien national) et surtout ne lui dites pas que je fais croire aux escrocs locaux que je prétends écrire un guide des meilleurs glaciers des stations balnéaires de France. (chui quand même 'achement contente qu'Amorino soit dans la rue commerçante, moi le cône tulipe moyen tout tiramisu, m'en lasse pas - pas grave, j'élimine en marchant dans l'eau à mi-cuisses chaque matin - ahem).
Je mange que des merdes mais j'élimine en pédalant trois heures par jour. Plateaux iodés au Croisic, bar et sardines pesto (et fritures et tapas) au Pouliguen, crêpes à Guérande, moules frites face à la mer, tout ça tout ça. Je suis dans une chanson de Laurent Voulzy. My song of you, c'est de la colle chantée pour que tu partes jamais...
J'ai un rêve, le rêve que j'ai, tout le monde le fait.
Je rêve d'eau, mais d'océan, ah l'Océan...
Jeter des filets dans l'eau.
Un bateau, être heureux dessus, être heureux sur un bateau.
Ah ! l'Océan...
Nous, on s'éclate. On avait (PAS) oublié qu'on avait pu autant rire à 15 piges en Californie. En vacances avec la fille qui me connaît le mieux, qui sait le mieux me parler (parce que pareilles, violentes et douces, des gros grains fracassant d'un ciel antillais avec un soleil qui fait rougir les beaufs derrière), la seule qui fait peur à tout le monde sauf moi, moi qu'elle soigne avec Mamounette, Bony et surtout sa putain d'humeur que j'aime bonne comme contrariée).
Le coeur grenadine, sans les trémolos.
Les chevaux nains (les maîtres sont des enculés, je vais faire une lettre à la SPA - personne dans le coin de La Baule parmi mes lecteurs voudraient foutre le bordel pour qu'il leur donne à manger deux fois par jour !?), la Bony le tiger des bouffons (parce qu'elle leur fait peur, bouh ! - c'est une chienne, un molosse d'amour), la côte sauvage, Niagara et la guerre des boutons en tête, concert hommage à Sidney Bechet : un jazzman habité, un contrebassiste qui ressemble à une taupe mais déchire tout ce que vous pouvez portez à l'instant même, un pianiste sage qui bon gré mal gré (cravate imprimé clavier, youpi) répond empathie notes blanches notes noires et tes idées brouillons s'évaporent définitivement, un trombone qui fait la gueule personne ne l'aime c'est la vie c'est comme ça des choses qui s'attrapent et d'autres qui se sauvent ça ne s'explique pas), des douceurs sucrées salées, des sels minéraux dans moi, plein de choses dans moi, des bonnes choses en moi, L. et moi. La vie, les lettres aux tournants déchirants, l'amitié, l'humour tordu qu'on a en commun, deux petites bourges qui à trente ans se plaisent toujours à rire de tout, surtout d'elles et des cons (et on a matière, on se régale).
Je suis né dans le gris par accident.
Pas nous. Nous, on est nées rose, on a viré rose bizarre, et nous voilà interloquées par le silence de l'âme.
C'est chouette de retrouver la soeur qu'on n'a pas eue.
YEEEEEHAAAAAA !
Sinon, je vous avais raconté ma langue chargée, mes nausées, et le tralala. Bon bah ma langue pourrave verte-bleu, elle a inspiré un poto. Aussi, si vous suivez la route du rock et les Russian Sextoys, et ben sachez que la fille dotée d'une langue terrifiante qui clame Fuck Radiohead sur le chemin, c'est la mienne. Yeeehaaa ! (mais si, sois pas chiant, détente bordel, dé-ten-te !)
(Ma langue n'a toujours pas retrouvé sa couleur saine, mais j'ai de l'espoir, prochainement deux semaines à Gstaad avec mon père sauront résoudre ces calculs compliqués, j'en suis sûre.)
Pour nous, ma Shilow (spéciale kassdédi à l'abruti qui rétorque un minable "ah super super" avec son pouce levé de branleur quarantenaire chez maman) :
PS : Pierre Ménès avec ses deux putes et sa berline à la fermeture, je regrette d'avoir été trop élevée pour vous le donner à l'abreuvoir : désolant. Il y avait Beig à Guéthary pour l'ouverture, et Pierrot le gros porc pour la bouillasse bauloise, ah si ce connard de mec marié en proie aux doutes (qui quitter ? ma femme ou ma maîtresse ?) ne m'avait pas éloigné de mon côté serial papazz, vous auriez vu une chouette photo dégueue, tant pis, la faute au serveur hein.
Commentaires
Ne me dis pas que ces photos ont été prises aujourd'hui (enfin hier)!?
Écrit par : Fabre | mercredi, 04 août 2010
J'ajouterai les niniches, les crêpes de tante germaine et les salicornes...
Écrit par : Pascal | jeudi, 05 août 2010
Faites vous aussi du patin à roulette dans le clip des Russian Sex Toys?
Écrit par : mathieu | samedi, 07 août 2010
Comment ???? Tu n'es pas ma soeur ? Triste vie.
P.S. : n'oublie pas des UGGS pour Gtsaad
P.S.S : je suis une tombe. Je ne dirai rien à ton papa.
P.S.S. : j'aime beaucoup " le branleur de quarantenaire chez maman ". J'aurais pu mouru de rire ( c'est pas français, m'en fiche... c'est un effet...raté) si tu l'avais décliné au féminin. :)
Have fun
Écrit par : stéphanie | dimanche, 08 août 2010
Je ne fais pas de patins.
Écrit par : Jen | mardi, 10 août 2010
Non, les photos ont dûes être prises demain très loin! parce que ma langue, quoique plus agée! reste bien plus ragoutante.
Et puis les kilos en trop , c'est pas à cause des fruits de mer, mais du pain-beurre qui va avec... quelle décadence!
Écrit par : gaspard | dimanche, 22 août 2010