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samedi, 27 juin 2009
I must get a new alibi
The torch I carry is handsome
It's worth its heartache in ransom
And when the twilight steals
I know how the lady in the harbor feels
When I want rain, I get sunny weather
I'm just as blue as the sky
Since love has gone, can't put myself together
Guess I'll hang my tears out to dry
Friends ask me out ; I tell them I'm busy
I must get a new alibi
I stay at home, and ask myself: "Who is he?"
Guess I'll hang my tears out to dry
Dry little tear drops, my little tear drops
Hanging on a stream of dreams
Fly little memories, my little memories
Remind me of our crazy schemes
Somebody says, just forget about her
So I gave that treatment a try
Strangely enough, I got along without her
Then one day she passed me right by - oh well
I guess I'll hang my tears out to dry
Guess I'll hang my tears out to dry, Frank Sinatra
Dans l’après-midi, je me suis retrouvée à la porte de la sécurité sociale, « Pas assez d’agents, veuillez vous rendre aux autres bureaux », alors j’ai glissé ma feuille dans leur boîte aux Sécu-me, références de mon faux médecin qui serait censé soigner mes vrais maux.
Après cette porte fermée, je me suis rendue à ma banque pour déposer des chèques mais elle aussi était exceptionnellement fermée aujourd’hui pour cause de problèmes techniques. Ma journée. Alors j’ai choisi de rentrer à pied avec Sinatra ; sur le chemin un fleuriste. Je ne résiste pas aux fleurs en ce moment, mon appartement et mon balcon ressemblent à une boutique Monceau Fleurs. Trois bouquets de roses rouges et dix bottes de tulipes parce que ça sentait bon. Juste parce que ça sentait bon. La caissière m’a contrariée quand j’ai eu la bêtise de lui demander pourquoi mon rhododendron avait besoin de beaucoup d’eau. Je suis une fille qui commence à comprendre pourquoi son père lui fait des interrogations florales surprises quand elle le visite. J’aime voir mes plantes évoluer à mes côtés.
Ce soir, deux amies m’ont avoué ne rien comprendre à mes notes sur ce blog : « Tu parles à qui ? » ; « Je comprends jamais rien ». Moi qui pensais avoir écrit des billets aussi simples que l’eau sale qui serpente mes pieds après un après-midi shopping dans mes tennis Liberty « qui puent ». Je ne comprends pas mes amis qui ne comprennent pas mon blog poubelle.
Puisque personne ne semble comprendre mes notes, voici quelques indications spatio-temporelles espacées :
Cet hiver, j’ai aimé un garçon appelé Matthieu, un autre Daniel mais chez lui j’aimais surtout son romantisme et son sexe dans le mien, je suis aussi tombée amoureuse pendant un à deux jours de garçons prénommés Erwan, François, Dimitri et un autre, architecte, rencontré au Bottle. Il y avait aussi ce garçon du Motel, qui m’invite toujours mais lui c’est secret parce qu’il est un peu connu (dans le quartier). Mais si j’avais un seul prénom à qui destiner beaucoup de billets écrits ces derniers mois, alors ce serait Matthieu. Un nuage sans pluie ni soleil derrière. (Mais n’oublions pas Daniel, grâce à qui j’ai retrouvé le cri et le goût d’indisposer mes voisins à cinq heures du matin, le seul garçon que j’ai fréquenté plus de trois semaines sans défaillir cet hiver).
J’aimerais que mes amis ne lisent pas ce blog en le ponctuant d’un point d’interrogation en fermant l’onglet.
En vrai, j’étais persuadée d’avoir été plus que claire ces derniers mois. A croire que mon langage n’est pas universel.
PS : Je commence avec la confiance revenant à croire que Simon a vraiment un béguin pour moi. C'est un souci car il est le garçon de café de mon QG. Il est blond; origine de ma timidité/doute.
BTW, je suis blonde maintenant...
PS : Oui , la pub PIPI, c'est bien un visuel choisi de mon plein gré (j'aime les publicités que Facebook choisit rien que pour moi.).
PS : Pour Cédric, un lecteur découvert au fil d'une conversation ce soir, oui le hasard hein : non je ne suis pas à la rue avec mon appart, cette note que tu as lue était un vieux brouillon de 2008 ;)
Edit : Au réveil des nouvelles de Douglas. Les pré-adolescents d'aujourd'hui sont trop matures pour leur âge. J'ai peur.
Commentaires
Pour tout dire, moi je trouve que la forme a plus de sens que le fond ici, tout semble décousu et en meme temps, tout est lié par cet espèce de grand n'importe quoi. Je ne te connais pas mais tes réflexions ont le don de me faire sourire et c'est bien la l'essentiel ^^
Et le blond te sied a ravir :)
Écrit par : Aeri | samedi, 27 juin 2009
(wouah)
Écrit par : Charl' | samedi, 27 juin 2009
"Un nuage sans pluie ni soleil derrière" - joli.
(avec un ciel clair comme les notes de ce blog;)
Écrit par : secondflore | dimanche, 28 juin 2009
Tain sale blonde tu veux vraiment qu'on soit soeur ! C'est vrai que ça te fait plus jeune ;D
Écrit par : jen | mercredi, 01 juillet 2009