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lundi, 08 juin 2009

(Pourtant) J'étais au rendez-vous vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup

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Quelques heures avant mon départ pour Nantes je donnais à Jacques Demy le droit de me plonger dans un univers à la gouaille prometteuse où le cinéma Katorza d'une sombre rue à la salutaire révérence cornélienne demeure inébranlable. Lola prit la place du mort dans mon lit et le hall de la gare Montparnasse fut certainement la mieux choisie des salles où perdre mes pieds aux côtés d'un soleil et d’un réveil… doux.
Nantes, épicène, immuable.

 

(cliquez si vous aimez le sens du drame et du crachin à deux temps)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PS : Je m'étais dit "Non, ne tombons pas dans la facilité, ne mettons pas Nantes de Barbara" avec mon billet de vendredi mais là c'est plus fort que moi, dimanche nuit, travail en retard et Barbara m'appelle si fort... Un petit tour vers cette mélancolie qu'on maintient le plus longtemps possible coincée entre deux disques sur nos étagères mais discrètement... Grand plaisir solitaire. Et j'en profite pour glisser, presque scandalisée : "Il y a trop peu de documents consacrés à Barbara sur Youtube, c'est une honte !"

Réécoutons avec plaisir la question que l'on (les nulles en amour comme moi) (se) posera quand le prochain décidera qu'il vaut mieux nous quitter avant que toute cette histoire ne se ternisse s'évanouira au fil des gestes tendres... Dis, Quand reviendras-tu ou comment devenir sublime avec une dramaturgie lourdingue (1'29), une locution, un rythme et une gueule mutantes ? Je me fais plaisir, oui... et si ça vous plaît pas c'est le même prix !


Commentaires

Ce Terrasson est aussi implacable que le supplice de la goutte d'eau.
Sauf que c'est beau.
La mélancolie parfaite pour juste après.

Écrit par : secondflore | lundi, 08 juin 2009

Comment ça pourrait ne pas nous plaire?! C'est Barbara...

Écrit par : Mademoiselle C. | lundi, 08 juin 2009

Tout ce que j'-M-

Écrit par : -M- | lundi, 08 juin 2009

Le Blog-It du jour: l'association d'idées "déni de grossesse et corps difformes qui flottent" est hypnotiquement atroce.

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Nantes. Féminin. Définitivement. Jusqu'aux anneaux de Buren.

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Comme d'habitude ce qui compte est entre ou sous les lignes:
"décidera qu'il vaut mieux nous quitter avant que toute cette histoire ne se ternisse"

Ca me rappelle cette phrase de combat:

" S'introduire comme un rêve dans l'esprit d'une jeune fille est un art, en sortir est un chef-d'oeuvre. "

- Soren Aabye Kierkegaard


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"une locution, un rythme mutants"
Tu vois quand j'ai lu ces mots, j'ai d'abord pensé à toi avant Barbara. Ca colle bien je trouve.

Tu connais la théorie de L'Ombre de Jung?
En gros, les défauts qui nous marquent, touchent ou énervent le plus chez les autres, sont en fait les nôtres.
Inversons L'Ombre, et je pense que l'on obtient non pas la lumière, mais ce que j'appelle le Contre-jour.
En d'autres termes , ce qui semble nous attirer chez l'autre sans que l'on puisse bien discerner pourquoi et bien ce sont en fait nos traits les plus particuliers.

Écrit par : Vermine | lundi, 08 juin 2009

Après Jung et Kierkegaard, Garfunkel and Oates.

Sur l'estime de soi:
http://www.youtube.com/watch?v=4uSw8XcWihs
Point clé: 1'10''.

Sur les coups d'un soir:
http://www.youtube.com/watch?v=zHBuQvUCLYs


Pyschologie masculine. The truth:
http://www.youtube.com/watch?v=MySQXlpVciQ
http://www.youtube.com/watch?v=egfsghBi0zw

Écrit par : Vermine | mardi, 09 juin 2009

"Si je reviens à Nantes, oui je l'épouserai."

Écrit par : Fabre | mercredi, 10 juin 2009