Made in Rive droite

Après avoir regardé si mon commentaire avait poussé à une réponse merdique mais çafaitplaisir chez Austin le mec du Sud qui fait genre je suis un mec du sud mais moi le Sud et le Nord tu sais l'Asie médiane c'est comme les quenelles avec ou sans assiette en porcelaine, je ne sais pourquoi enfin si je sais parce que la note causait du trentième anniversaire et que moi-même dans un peu plus d'un mois comme évoqué pendant un trajet en voiture avec ma mère mercredi dernier j'aurai bel et bien  vingt-neuf ans en juillet ce mois-là de cette année-là, et bien après avoir fermé son onglet j'ai je-ne-sais-pourquoi enfin si je sais pourquoi souvent en rentrant du dehors j'aime choisir la musique qui arrivera à mes oreilles avec ma tactique de fille qui se pense mélomane et faite pour les jeux de hasard alors j'ai caressé la souris et joué avec elle tirant sa molette vers le haut vers le bas selon les syllabes de chaque mot de la phrase du soir qui me vient à l'esprit on-ne-sait-pourquoi si on sait pourquoi parce que ce soir je ne partageais pas l'idée de R. à propos d'un truc sur finalement la France la légèreté la liberté de sourire et rire avec la liberté la mienne la tienne et ce fameux "on" qui est c'est vrai finalement très con comme le répétait Serge Rozenblum alors oui j'ai haché ça :

J'au-rai-vingt-neuf-(ffff)-ans-en-deux-mil-le-neuf

Clic

Je tombe sur lui, et sur la chanson que l'homme de mon monde m'a chanté un jour avec une candeur désuète et attendrissante sur le balcon qui donnait vie à un décor de cinéma hollywoodien.

J'ai aimé le hasard vers lequel ma main s'est tournée ce vendredi.

et là maintenant un chant hébreu sous mes fenêtres, encore elles, la solitude sur rue est tout de même une magnifique fenêtre sur l'imagination... et mes rêves nocturnes. (Je vous aimerai toujours.)

Oui oui oui, ma vie à moi c'est de s'attacher à cette idée, malgré le stylo qui bave et les terrasses garnies de Farrah : la liberté, c'est de vivre sa vie sans donner de l'importance à ce qui ne rentre pas dans notre angle de survie.

Mixez Thomas de la Nouvelle Star, le héros de Napoleon Dynamite et moi quand je suis perchée... Le dernier clip pour l'excellent album Living thing de Peter Bjorn & John, une fois de plus j'aime.

Chanson idéale pour rejoindre l'ennemi sous le soleil.

Et comme je le disais là, la tendance est définitivement à la danse du prolo version 4min de gloire dans la rue.

(J'ai fait 200 abdos ce matin, c'est important de le dire PUISQUE TOUT LE MONDE SEMBLE SE FOUTRE QUE JE SOIS À DEUX GRAMMES DE LA SURCHARGE PONDÉRALE bande de menteurs)

Au lieu d'insérer des chiffres dans des cases en fond bleu, j'écrirais mieux des lettres, fâcher un fonctionnaire marié et signer sur votre épaule cher inconnu.

Déclaration 2008

* tombée 2 fois

* relevée 2 fois

* yoyo

* magot exporté

* crise amoureuse mondiale, et Demis Roussos sauve le monde.

Bon la situation à 18 h= après une réaction à la crème de merde de ma dermato je me suis retrouvée avec une bande rouge à la moustache (rentrons dans les détails : après une réaction au soleil, j'ai appris que je ne pouvais plus prendre la pilule ni le soleil niveau visage - ouais je sais oui mais non ce n'est pas un signe !), bref moi qui devais aller prendre des émotions face à Louise Bourgeois, Sophie Calle et Annette Messager, me suis finalement retrouvée avec pashmina version voile mmm que c'est excitant face à face avec un pote en bas de chez moi pour l'apéro. Et puis tout a fini autour d'une table de six personnes et ça parlait Rachida Dati parties fines et le connard édité chez Gallimard. Là je rentre et j'ai tourné la molette au pif et ça donne le son suivant (these girls) et dans ma tête je me refais à vitesse grand V le film de la soirée et je trouve que mon pote est un peu con parfois limite vieux con agressif qui me reproche mon manque de spontanéité quand 112 ans nous séparent et oui je sais bien l'âge ne veut rien dire la longueur des cheveux non plus et mois je sais juste un truc j'aime parler avec la voisine du 2eme  d'en face avec un olivier sur son balcon avec qui je partage mes idées sur les seins de Monica Belluci ce soir au bar du coin et je sais aussi un autre truc : je me fous de ce que pensent mes amis de moi, c'est dommage que certains ne pigent pas l'unité de mes facettes, m'en fous moi je veux juste parler et rire avec quelqu'un qui me rende beaux les passants. Et peu importe Philippe Muray.

qui ne m'aime pas ne me suive pas; marre des gens qui te reprochent tout et n'importe quoi. plus de concessions avec mes potes jusqu'à nouvel ordre, me gonflent avec leurs règles de merde ! AMEN

EDIT : un autre truc qui m'énerve, c'est qu'on me trouve ultra superficielle d'être gênée avec une saloperie de bande rouge au-dessus des lèvres, limite si je m'appelais pas Paris hier. Vraiment, j'en ai pris plein la gueule : incroyable. Si t'aimes pas les gens à ce point, faut pas les considérer comme tes potes bordel.

En attendant le nouvel album de Gossip, le groupe s'amuse pour une promo très Ian Ziering... googlise, surprise surprise.

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(Finalement, je suis satisfaite de ne pas avoir le salon plein sud. J'ai perdu deux kilos depuis ce matin.)

Ce week-end, j'étais un garçon de 13 ans coiffé d'un diadème.

They call me little love-°°°-child with a thorn in my side, you shouldn't be talking to me...

Demain, je ne sais pas qui je serai mais une femme, chieuse et indépendante, ça oui.

16 ans. Jean rouge ou vert bouteille, Doc noires et Converse, tees dénichés au Comptoir du Vieux Continent (qui deviendra bien plus tard feu Le Shop derrière la place des Victoires, toujours rue d'Argout), on descendait l'escalier et découvrait Killiwatch en 94, leur vraie première sélection et c'était le bonheur, Laeti et moi craquions les CB de papa comme des putes et puis après elle faisait sa connasse rebelle sur son chapi et moi la fille qui faisait des sketches sur les Tampax devant une caméra et nos journées étaient rythmées par les partitions, les Benjamin et handicapée d'Aline les bras tordues, c'était l'heure du st Mich' je t'encule avec tes tours de cour en priant Marie-Madeleine, elle fumait moi non, elle écrivait moi m'inspirais de sa fureur, elle rigolait moi jouais la mort du Sid, C'était bien cool mon Degrassi à moi. En 96, Laeti était toujours aussi transi des Doors et moi la pop-indie tendance rock qui faisait sa playlist perso via les mag, et souvenir pour la toute première couv d'Oasis en 94 je crois pour les Inrocks (je remets la main dessus chez ma mère et vous la publie bientôt)... Deux bourgoises qui se sont trouvées au mauvais endroit au bon moment, la recette d'une adolescence réussie.
En 96, c'était ça et je signe encore s'il faut...

Ethyline, Ethyline (putain ce que j'ai pu écouter en boucle ce titre, et jusqu'à mon dernier souffle s'associera à Ethyline le souvenir d'Aurélien)

Some might say, Oasis (c'était ça c'était bon c'était ça quoi et ouais on développe pas, Oasis au début, putain quel pied !)

Unreal is here, Chavez (pareil, en boucle à l'époque, l'un des morceaux qui a contribué à la mort de mon troisième walkman chinois)

Marcello est partout dans le metropolitain, l'exposition Divas Italia au Bon Marché et le désir en noir et blanc immuable.

Comme beaucoup de comédies labelisées Sundance, ce film va, je le sens, me faire passer un très bon moment. Ce week-end, je constaterai qu'il y a encore plus loser* que moi en amour et ça, c'est revitalisant.

(Axel, c'est toi en blond, incroyable la ressemblance - et même certaines mimiques !)

La chanson qui va gonfler tout le monde car c'est décidé, à chaque fois que j'aurai bu cinq**deux verres de trop, c'est celle-là que j'entonnerai :

* tu as raison mon ami, ça se discute, je suis quand même pas loin du podium en ce qui concerne la lose affective

** j'ai décidé de me calmer, j'ai envie de ne jamais mourir

Pour toi le plus beau des seuls rugbymen que je connaisse qui ne dépasse pas le mètre 70... (edit : pour chictype, non parce qu'en relisant maintenant, on pourrait croire que j'ai rencontré quelqu'un d'1,70m or c'est faux, oui bon bref)

HYPERCLEAN, HYPERCLEAN