« J'ai un peu pleuré mais c'était à cause de FR3 et des actrices en noir | Page d'accueil | FCBK et l'homme qui murmurait aux vulves asiatiques »
dimanche, 30 novembre 2008
De l'incompréhension et du bonheur de se promener en collant par 3°C
Oscar offre des toiles à cette fille de province qui devient sa fiancée après des nuits à trois et quatre dans son deux pièces à Madrid
Pauline quitte sa maison du Xeme pour un grand appartement à Levallois pour elle, son homme et son bébé
V abandonne le XIVeme pour retrouver un trois pièces à Gambetta avec mari et enfant
Fanny fait une cinquième année pour devenir journaliste comme son père
Zaza s'expatrie en banlieue pour une coloc berlinoise
La coach envisage de quitter son meublé depuis qu'elle a son CDI
C teste de nouveau la vie à deux avec son vierge pour se lancer dans un déménagement, un vrai, à deux
Et moi je trouve mon appartement trop grand pour mon aspirateur, ou le contraire
Soit mes amis sont sérieux, soit mes parents confondent mon année de naissance avec le nombre de mes nouvelles lubbies mensuelles.
J'ai atterri dans une manifestation où des noirs mangeaient des merguez qui narguaient mon esprit diet du matin et où l'on pouvait voir des gens de l'UNESCO se battre pour des idées qui de près sous mon casque semblaient justes.
J'ai atterri dans une brocante où des garçons de vingt ans vendaient le mobilier 70's de leur père.
J'ai atterri dans un appartement où certaines se demandaient si le sexe d'une blonde était le scotch des garçons immatures.
J'ai pas compris, j'ai fait pipi avec un livre d'Helmut Newton, White Women, l'ordinateur diffusait une chanson transpirante, sons saturés, j'ai pénétré mon intérieur avant de me rhabiller en concluant que le papier toilette triple épaisseur, c'est quand même ce qu'on a fait de mieux depuis l'invention de l'accroche-serviette de plage.
J'ai tout annulé au dernier moment, le silence le calme la paix de la campagne, j'ai pas pu.
J'ai cru voir mon fantôme lorsque je tendis la paire de chaussettes en laine à la caissière du Monoprix, achetées pour ne pas avoir froid sur le sol de Paul.
1h38, sonnerie de portable
faut pas trop attendre des types qui te disent qu'ils ne peuvent rien te donner
papa
"Je savais que tu ne dormais pas... Ouvre les fenêtres..."
Il neige. Gros flocons. Une minute sur mon balcon et je rentre avec une coiffe blanche. Villars s/ Ollon, Etienne Richard et Cora ramassant le bois dans l'arrière cour du chalet, bonheur PAUSE, matière rare qui fait rêver les enfants des îles et des villes, un truc de fille peut-être.
A la chaleur de Paul, aux mains de M sur mes hanches, au sourire de Frédéric, à l'imprévu menteur, je préférerai toujours le privilège de voir tomber la neige en écoutant mon père sourire à mes onomatopées.
(Quand j'étais petite, je lisais et relisais Le Château de ma mère en pleurant à la fin, si vous trouvez cela grotesque, tant mieux, nous ne nous aimons pas.)
02:04 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : ryuichi sakamoto, et ben oui et alors est-ce grave ?
Commentaires
(arf!!) putain de google readers, j'avais pas lu la fin ! :)
Écrit par : Charl' | dimanche, 30 novembre 2008
Je ne comprends pas tout... quoique si. Mais j'aime bien.
Écrit par : Fanette | lundi, 01 décembre 2008
"Telle est la vie des hommes... quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins. Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants."
Nan mais c'est pas vrai tu sais, c'est que de la littérature!
Écrit par : Fabrice | lundi, 01 décembre 2008
Moi non plus, je n'ai jamais pu lire un livre d'enfance de Pagnol sans pleurer..
Écrit par : Maguy | mardi, 02 décembre 2008
oui la neige
et les les monté cristaux
Écrit par : Gondolfo | vendredi, 12 décembre 2008