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jeudi, 27 novembre 2008
Non, sans façon
j'étais dans mon lit la nuit dernière et Henry m'a dit qu'il écrivait en prenant soin de mettre un miroir devant lui alors je me suis dit t'es pas la seule connasse narcissique à te taper des trips de ce genre ouais je me mate je m'aime quand j'écris je m'aime je me crache dessus je me jouis sur la pointe du nez en goût esthétique aérien qui me ramène aux traditionnels mois d'août où lorsque je lis le Figaro de mon père j'apprends que des malheureux se sont plantés dans un petit avion dommage c'était sûrement sympa d'apprendre à aimer avoir des ailes
dans le sac Champion rose j'ai retrouvé la capsule d'une des boîtes de Lexomil que m'avait recommandé le docteur Guillotin à l'époque où je me droguais trop et buvais trop c'est comme ça les enfants de père insoumis ont besoin de flirter avec autre chose que la malle à poupée Le Nain Bleu arrivé un temps
dans cette capsule ô surprise bonheur joie incandescence la fin d'un gramme acheté par le biais de F ou Simon, là tu vois moi je suis comme un chat entouré de ses proches dans un appartement haussmannien
ça recommence j'avais promis au coach que non c'est vrai c'est mal faut grandir faut prendre de la hauteur et garder le nez droit toujours toujours, mais là tu vois coach je suis faible quand on me parle de plaisir alors je sais j'avais dit cette fois j'arrête mais le patch t'as vu ça n'a pas marché j'ai pas voulu que ça marche alors pourquoi voudrais-je que le reste atteigne une altitude à laquelle j'ai le nez qui saigne et la tête qui tourne hein oui pourquoi je sais pas j'aime peut-être ça, le ski à 1 400 mètres sur une neige coiffée de touffes vertes survivantes
je me fais mal au quartier, Charonne, Le Pélican, Saint Ambroise, Ménilmontant c'est chouette oui, on a tout. Presque. Finalement tu vois, Stéphane avait raison, je ne suis rien qu'une bourgeoise, j'aurais pu naître à Lyon sans doute. J'ai pas envie d'aimer quelqu'un à ma porte, c'était beau quand on était séparés par trois lignes de métro mais là ça vaudrait quoi ? Je suis peut-être faible à tes yeux mais moi ce que je pense, c'est que la poésie des pierres n'est d'égal que ta liberté et ta liberté pour l'instant, je la vois pas, elle ressemble à la mienne, pleine de gentils rêves joliment polissés. On s'est planté de flanc. J'irais bien à l'est en semaine et à l'ouest le week-end. Ou l'inverse, ça dépend de la couleur de cheveux et de la langue du dernier amoureux.
Ce que j'ai à dire cette nuit, c'est à bientôt près du garçon qui saura me dire pourquoi j'ai écrit FASANA HANKIES à la fin de cette note.
01:24 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : pj harvey vincent gallo moon river
Commentaires
Hum. "On se regarde jamais de près".
Écrit par : Canard Mécanique | jeudi, 27 novembre 2008
la coach s'en fout, car coach pas maman !
"je suis faible quand on me parle de plaisir ": (moi aussi..et heureusement)
Écrit par : La coach | jeudi, 27 novembre 2008
comme un papier peint qui tangue
go west youg man
Écrit par : Gondolfo | lundi, 19 janvier 2009