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jeudi, 04 juin 2009
Pendant que le monde s'écroule
Envahi par ton visage. Je me couche avec l'écho de ta voix laissant livre cours mon imagination aller vers cette voix ô combien stimulante.
Encore un à qui je n'aurais pas dû dire qu'il avait des traits magnifiques. Mais il avait des traits magnifiques.
Et puis il y a celui à qui j'ai offert une rose (ok je l'ai négociée au paki contre bisou sur la joue), qui travaille je crois au 43 rue des Abbesses. Son prénom commence par la lettre b je crois. Ce dont je suis sûre, c'est qu'un connard m'a gueulé dessus comme un âne pour me dire qu'on partait au moment même où j'allais embrasser le garçon maqué mais libre, le mec à la rose donc (celui aux traits magnifiques, c'en est un autre).
Bref. Tu sais quoi ? Moi je crois que c'est à A. que je préfère envoyer des sms en rentrant la nuit. Je commence à comprendre ce qui fait que les gens se respectent sur la durée : l'absence. Pas le temps de connaître l'autre dans ses dérives égotiques les plus "bas de gamme".
Conclusion : J'ai compris que dire je t'aime n'avait plus aucune signification mais que le penser avec toute l'ambiguité du secret, ça, c'était grand. (je m'étouffe, deux secondes)
Conclusion bis : Je suis en train de recommencer à zéro mon éducation sentimentale et la néo-virginité construite à coup de claques et de constats malheureux, c'est drôlement positif au final. (je vomis, trois secondes)
Vraie conclusion : Ce que c'est bon d'être une traînée !
Vraie conclusion bis :
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