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mercredi, 19 mars 2008
La cerise sur le kuchen (berlinois)
Je viens de relire un texte écrit dans un café à Berlin. Je me souviens de cet après-midi, toutes les couleurs et toutes ces petites grandes joies restent fidèles à ma mémoire. C'est drôle. La saveur d'une romance italienne aussi belle que courte, aussi. Malgré le crapaud du lendemain. Je dois être égoïste mais je garde le meilleur et laisse le pire à l'auteur des bleus.
Je ne sais pas pourquoi mais en ce moment, le seul garçon avec qui j'aime passer du temps, c'est un ex. Pas le kuchen, le nuts. C'est pas que je trouve ça bizarre* mais enfin, quand même, si l'an dernier vous m'auriez dit que je fuyais un homme sur une île pendant presque deux mois pour le retrouver avec autant de complicité un an plus tard, je crois que je vous aurais demandé de me prendre en photo.
J'avoue, parfois, Berlin me manque. Pas le mec; la ville, l'esprit, l'ambiance.
Ce doit être à cause de tous ces appartements que je visite, toutes ces nouvelles habitudes que je tricote bêtement dans mon imaginaire et qui se défont chaque jour. J'ai hâte d'être au vrai printemps, les fenêtres ouvertes sur une rue que je connais à peine. Rien ne s'évanouit, tout s'additionne, on se demande juste à quoi ressemble la somme des expériences. Non ? Ca ne vous fait pas ça lorsque vous êtes entre deux phases, au milieu, en attente ? Mais pour une fois, je n'attends pas vraiment, je suis actrice, enfin je fais des choix et m'y tiens jusqu'au bout, je trace mon chemin. C'est cela, je suis entre deux. Deux globalités abstraites. Hmm, je retourne à mes news.
(J'adore ce morceau, oui en même temps je mets toujours ici des choses que j'aime. Je retourne à mes news bis.)
PS : Je vais peut-être arriver à négocier le prix de mon premier appart' coup de coeur, si je l'ai je fais péter le champagne... et les travaux. Demain, nouvelle expertise de mon nid (ça sonne bizarre dégueu pervers quand j'écris ça ?)...
PPS : Vraiment envie d'une chose : me retrouver dans un appartement vide, un matelas à même le sol dans la chambre et un séjour minimaliste (avant que mon côté bordélo-matérialiste reprenne le dessus). Du vide, de l'air, de l'espace bon sang !
* pas l'habitude de faire d'un homme que j'ai aimé un vrai ami, c'est super mais nouveau, on a toujours l'impression de trop demander. Quoique je ne me gêne pas tant que ça. Enfin bon.
MESSAGE AU CHEVALIER WAYFARÉ : la rue jp Timbaud attendra... ;)
15:15 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : small sins on the line
Commentaires
Merci pour la découverte! un vrai coup de coeur, je l'ai écouté en boucle!
bisous
Écrit par : Cé | mercredi, 19 mars 2008
Berlin n'est qu'à 1h40 de Paris en avion ou 12 heures avec le train de nuit :-)
Écrit par : Didier | mercredi, 19 mars 2008
Moi aussi Berlin me manque, je crois que je suis amoureuse de la ville, sans retenue. J'aime l'énergie, les paradoxes, l'étendue, les buildings flambants neufs et si hauts, les parcs, ce je-ne-sais-quoi insensé et passionné qui me frappe à la gueule.
Et concernant ton *: "faire d'un homme qu'on a aimé un vrai ami"... Ca me parle pas mal ce truc...
;)
Écrit par : Lili K. | jeudi, 20 mars 2008