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mercredi, 16 janvier 2008
Le 325, Detoug et le premier cas-pillaire
En sixième, un drôle de mec me proposait le monde pour mes yeux, c'était dans un car qui nous menait en Angleterre je crois. Moi, c'était son pote Grégory que je dévorais des yeux discrètement.
En troisième, j'ai redoublé et l'ai retrouvé : cet obsédé en velours me poursuivait jusqu'en cours de théâtre (attention, le théâtre avec lui c'était... folklorique).
En première, direction une boîte à bac pour éviter un redoublement (ouais, j'étais pas super sérieuse à l'école côté ténacité, me laissais vivre). J'use de fourberie pour convaincre mon père qu'à République se situe la boîte la plus potable et je rejoins ce drôle de mec. Surprise ! Evidemment, pour une fois que j'ai envie de sortir avec lui, c'est lui qui semble totalement insensible à mon charme. M'en fous, je sortirai avec Antoine (qui, le pauvre, se fera larguer comme une merde, j'en ai encore honte) puis avec le fameux Rémy.
Les années passent. On se retrouve quelques rares fois autour de mes 22/23 ans.
Puis silence des deux côtés, les chemins tout le tralalala.
Et aujourd'hui, un mail parmi quatre cent autres dans une messagerie que je ne consulte plus qu'une fois tous les cinq mois environ. C'est lui. Un mail daté d'octobre. C'est énorme. Parce que malgré le temps qui passe, il est l'une des rares personnes de l'époque lycéenne que je n'oublie pas, parce qu'on était drôle à jouer tellement mal*, parce qu'il y a des gens, on ne saura jamais pourquoi, qui s'impriment mutuellement une espèce de marque au feutre, qui bave mais survit, coûte que coûte.
Entendre de nouveau sa voix qui ne change pas, l'entendre sortir "oui, c'est moi" comme si hier encore nous partagions le 325 qui traverse le bois et ses camions de pute, depuis quatre ans avec la même fille, en train d'achever sa thèse, mon vulcanologue à bouclettes (bon, d'accord, il n'a peut-être plus sa tignasse mais on s'en fout, on fait comme si pour que l'histoire soit comme je l'aime), c'est bon de le savoir toujours présent, c'est encore meilleur de lire que je suis superbe, qu'il est toujours amoureux de moi et qu'il a déconné au lycée ! Oui, c'est du énième degré, je sais. Mais je sais aussi qu'Aurel restera mon premier béguin contrarié (on n'était jamais en phase), celui d'une longue liste qui battit des records vers 23 ans. Ouais, tu vois, tu fais parti de ces mecs que je n'oublierai jamais et oui, moi aussi je jette toujours un coup d'oeil dans le quartier quand je retourne chez ma mère. Aurélien, doux prénom qui réapparaît aujourd'hui, décidément je ne croirai jamais au hasard. C'est chouette, impatiente de revoir ta trombine, tes grands bras, ta moue et ton sourire. Aurel et Jen, rois des enculeurs de mouche !
(J'ai la voix qui s'adoucit, paraît-il.)
PS : Clin d'oeil à Madeleine et à... merde j'ai oublié le nom de ton personnage. Mais je me souviens toujours des répét' ô combien laborieuses. ;)
:D
Les vieux cons qui se retrouvent... j'adore.
* je parle pas du théâtre là
17:55 | Lien permanent | Commentaires (20)
Commentaires
Voilà un billet comme je les aime... un billet signé Jen of course.
Écrit par : GreG | mercredi, 16 janvier 2008
Aurelien.. D....t?
Le timide au palais?
Guy Lonbrozo?
Ca c est drole alors, tombee par hasard sur ton blog, je te lis depuis au moins 6 mois et j ai comme l impression que je te connais en fait... Peut etre me trompe - je...
Écrit par : chloe | jeudi, 17 janvier 2008
j etais la plus jeune et tres timide a l epoque et surtout impressionnee par tes DrMartens violettes que tu ne quittais jamais quelque soit ta tenue... Madeleine si je me souviens bien etait ta compere inseparable et elle affichait quand a elle un jean ober ultra moulant jaune fluo. j etais folle du cote sauvage et adorablement timide d Aurelien D. mais persuadee qu il n avait d yeux que pour 'Seraphine' (une grande blonde aux yeux verts dont j ai completement oublie le nom). Toi si je me souviens bien, c etait plutot Frolic frolic...
Ca fait 11 ans! Portes tu tjrs tes chaussures violettes? Ca me ferait vraiment plaisir...
Écrit par : chloe - le comte | jeudi, 17 janvier 2008
7h53, pas tout à fait claire mais assez pour comprendre que toi et moi avons connu les cours de dessins de mr fer... putain oui, cet aurel là, ces doc mauves là (je les portais vraiment tout le temps ?), oui bref, en tout cas séra&phine bah heu... comment dire.... non c'éait chouette ut ça. merde, t'es qui ?!! :D
me couche à plus tard, je veux ta réponse
email me @ phenojen@yahoo.fr
(jen pdt env 15 min se demandait aux chiottes comment, pourquoi, tout cela avait commencé; ouais bon archi bourré resté québlo sur la cuvette)
Écrit par : Jen | jeudi, 17 janvier 2008
putain je rentre de soirée et je lis ça alors ok suis bourrée mais c énorme email me !!!
Écrit par : Jen | jeudi, 17 janvier 2008
(madeleine était mon personnage)
Écrit par : Jen | jeudi, 17 janvier 2008
mais comment s appellait ta copine au pantalon jaune fluo? Anne sophie non?
aurelien jouait tirso, le pote du timide (joue par johana), et il devait dire ' saint antoine de padoue, protegez nous'... et ca ca nous a valu quelques enervement de guy et quelques fous rires entre nous...
Moi j etais le comte, le mechant qui doit se marier avec... seraphine ou madeleine?
alala, ces repets dans la salle de musique au dernier etage...
Écrit par : chloe - le comte | jeudi, 17 janvier 2008
comment tu fais techniquement pour avoir ce petit truc là en bas de ton texte qui balance du son et ou y a écrit podcast. c'est compliqué ?
Écrit par : captain | jeudi, 17 janvier 2008
toi aussi tu laisses une belle marque au feutre Jen
j'adore cette note
que ceux qui te taxent d'impudeur viennent se frotter à moi, j'veux être ton buddy gard du Web
Écrit par : gildas | jeudi, 17 janvier 2008
t'es mignon mais tu dis ça parce que j'ai des gros seins, c'est tout ;)
merci mon gorille préféré
Écrit par : Jen | jeudi, 17 janvier 2008
C'est beau....
Écrit par : Nico | jeudi, 17 janvier 2008
quand ça va pas, faut boire. Et alors si ça va pas non plus, fat boire encore!!!!!!!
Bientot le départ, pense à ça!
Écrit par : O' | jeudi, 17 janvier 2008
j'ai fait mieux : croisé le regard de louis, petit choc électrique, puis rando au bon marché, zou 400 euros claqués dans des conneries, je suis en pleine forme !
Écrit par : Jen | jeudi, 17 janvier 2008
et à découvert
Écrit par : Jen | jeudi, 17 janvier 2008
Tu sais quoi : il m'arrive la même chose. Il y a une fille que je n'arrive pas à oublier. Chaque fois que je la voie, j'ai envie de le lui dire. Mais ça ne changerait rien. Alors on avance. Fuck it.
Écrit par : Parisian Cowboy | jeudi, 17 janvier 2008
ah non mais moi je l'oublie pas, dans le sens que c'est quelqu'un que j'aime beaucoup mais ça s'arrête là, je ne suis pas amoureuse ! putain ce serait quand même chaud après tant d'années ! ;)))
Écrit par : Jen | jeudi, 17 janvier 2008
ah les charmes de la banlieue...
Écrit par : mry | vendredi, 18 janvier 2008
Le charme du vert, oui, du goûter au bois en train de faire des pizzas avec des feuilles et des verres de terre, ouais, c'est charmant.
bon putain 6h51, pas dormi, j'aurai pas le temps, su-per, dans trois heures je ressemble à un cadavre.
Écrit par : Jen | vendredi, 18 janvier 2008
jen , debout, au taff
Écrit par : chic type | vendredi, 18 janvier 2008
[...]Le 325, Detoug et le premier cas-pillaire[..]
Écrit par : jeu belote | samedi, 19 février 2011