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vendredi, 28 décembre 2007
Dans mon lit il se glissera
Un retour limace, une traînée de fatigue arrive jusqu'au lit mais Lost Highway ordonnera l'insomnie.
Il est 3h23, j'étais stone et morte à minuit; je suis lascive et ardente dans le noir.
Le cou roué de passion, ses baisers veulent ma peau. A droite, à gauche, il laisse ses empreintes sur mon corps, je ne veux rien effacer.
Sens exaltés, caresse de l'art, regard libre, ivresse charnelle, Lui est troublant. Je suis ta prisonnière, fais de moi ce que tu veux. Ses lèvres mariées aux miennes, son index dessinant la Lune sur mon entrecuisse, ses mains contrariant mes derniers espoirs d'une échappée saine et sauve, ses yeux tour à tour insondables, pénétrants et entiers, le parfum de sa peau sur mon désir, tout n'est que sensualité et abondance.
L'amour comme forme d'art prend dans ses bras tout son sens, j'aime ses lèvres ses baisers sa langue douce et intelligente, la longueur de ses doigts fins et et agiles, ses cheveux taillés pour réchauffer mes phallanges solitaires, ses pieds embrigadés par mes orteils contorsionnistes, son cou son dos son ventre, sa voix ses mots, son sourire songeur son sourire interrogateur son sourire je donne et m'abandonne, tout j'aime tout chez mon professeur de français en Burlington !
Il me parle de choses que je ne connais pas, me passionne pour des contrées et des chefs-d'oeuvre, me fait rire, me fait bégayer, me fait trembler, m'enivre de sa présence, me fait un grand quelque chose flou et flamboyant, un quelque chose très "destabilisant", un grand quelque chose qui me laisse K-O, oisive et heureuse.
Je suis en vacances, c'était pas prévu j'envoie valser le travail je profite je respire, "de la folie, que diable !", je me laisse dévorer la nuit boire le jour, rêver au présent et le reste aux chiens de faïence.
Je crois que je n'ai plus toute ma tête, elle tourne et retourne à vitesse démesurée, file l'angoisse à mon ventre trouillard, je la laisse danser, elle s'amuse, surtout ne la rappelez pas à l'ordre elle vous en voudrait affreusement.
De toutes manières, un homme qui me métamorphose en un Modigliani aux hanches envoûtantes, je ne pouvais que le laisser me tacheter de sa passion. (Ouais, il est très fort ! Il a tout compris aux femmes, je suis marron de chez marron.)
Il me plaît.
Pas envie de me réveiller.
Pas envie de m'endormir.
PS : J'aurais pu vous faire croire à un vrai tabassage sexuel avec cette photo mais ce n'est qu'une ombre au tableau de ses empreintes. Joli tableau, encore !
PPS : Si je vous dis qu'il joue du sax, ce serait vraiment tomber dans la perfection faite pour Jen... La bobo est foutue.
04:10 | Lien permanent | Commentaires (23)
lundi, 24 décembre 2007
Tu crois que c'est encore mort pour un poney au pied du sapin ?
Passez une belle soirée avec vos proches ou vos amis, éclatez-vous bien la panse et rendez-vous dans deux jours chez le dermato pour l'éruption acnéïque post-chocolat !
PS : Non mais sérieusement, pour le poney ? Faut vraiment grandir, c'est ça hein ?
08:35 | Lien permanent | Commentaires (9)
samedi, 22 décembre 2007
Durée : 2:28. Compteur : 166
Vous connaissez Le Quartier Général à Oberkampf ? Son barman de quarante piges, fan de métal, en noir du catogan ridicule aux pieds, vaut le détour. Tu sens que le mec aurait voulu une carrière à la Zégut en ne parlant que de Pantera, des bienfaits de la bière et de l'impact de Master of Puppets sur le monde. Mais non. Il sert du Sauvignon pas top à des étudiants assez laids dans l'ensemble (heureusement, nous étions là pour remonter le niveau). Font chier au Charbon, à ne donner des tables qu'à ceux qui dînent le vendredi!
A 20h, je me faisais magistralement engueuler par ma mère, puis mon père, au téléphone. A 21h30, le XIeme connaissait tout de mes dents. Je parle trop, j'ai légèrement provoqué des petits malaises chez le nouveau mec d'une pote avec mes questions absurdes mais bon, c'était drôle... Et puis il rigolait, alors moi je continue si tu ris, normal. Je ne sais jamais m'arrêter, fallait me filer des coups de pied sous la table j'aurais compris ! Tant pis. c'était cool en tout cas, on s'est bien marrés (bon point à la weed de L., c'est un psychopathe à double personnalité qui vend de la neige de merde mais sa weed, putain, elle est parfaite). Amusant ce besoin de se voir avant le 24, on profite tous de ces derniers jours pour rire au maximum avant de rejoindre la famille et éventuellement le four dans lequel on posera notre tête après avoir dépassé le temps de compatibilité supportable entre notre mère et nous.
Hier, un garçon que j'apprends à connaître avec à chaque fois un peu plus de plaisir, m'a qualifié de "femme solaire qui apporte la vie où elle va". Pour une fois, j'ai dit merci avec sincérité. Je suis une tempête de vie, ouaiiis !!!
Depuis hier, dans le bain dans la rue je chante A quoi ça sert l'amour casque sur les oreilles et traits totalement épanouis (solaires ?!), je m'amuse avec l'image de cette muse découverte dans tous ses états sur le sol d'un atelier rempli de bonnes ondes, la vie est plutôt chouette pour le Trocstore en ce moment, on la savoure à pleine dents dures, continuons, gloire au delirium !
PS : Journée de l'orgasme mondial aujourd'hui. Vais-je encore avoir une dizaine d'appels du Wayfaré ?
Voilà ce que je fais au lieu de travailler...
15:20 | Lien permanent | Commentaires (7)
jeudi, 20 décembre 2007
Regarde les fous tomber
03:40 | Lien permanent | Commentaires (14)
mercredi, 19 décembre 2007
L'erreur croustillante et savoureuse
Après les Chamonix, les cookies Ikea et les sablés Poilâne, mes gâteaux préférés sont les Paille d'Or à la framboise. Et alors ? Alors vous me lisez parce que vous avez cette curiosité honteuse ou assumée qui vous pousse à revenir ici, de temps en temps, pour savoir ce qu'il ne se passe pas dans ma vie. Et aujourd'hui, le micro non-événement du monde merveilleux de Jen est la découverte d'une carte de gaufrettes habillée d'une excroissance galvanisante pour une fille aux plaisirs parfois simples comme moi.
C'est beau, non ?
Sinon, dans le monde un peu moins merveilleux de Jen, il y a un souci pesant : le harcèlement du banquier dû aux factures impayées par Biiip et au troisième "Je vous envoie votre chèque dans quelques jours" d'un autre Biiip. Je comprends que des pères de famille deviennent fous, suicidaires devant l'impossibilité de faire vivre leur famille. Un calvaire de bosser autant pour au final affronter un compte malade. J'essaie d'y penser le moins possible mais cela devient de plus en plus lourd et étouffant.
Edit 13h48 : Je suis maudite. Le 17 j'ai déposé un chèque à la banque ainsi qu'un versement en espèces et bien tenez-vous bien, je viens d'apprendre que le chèque n'a pas été enregistré. Et allez les agios... Je préfère en rire sinon je braque le Fouquet's.
Bon, une bonne nouvelle quand même, je risque de voir le bout du tunnel d'ici samedi ou lundi, pour Noël quoi. En 2008, j'épouse un milliardaire, je le tue et je pars vivre au soleil avec amant et cagnotte. Ou alors je reste à Paris et je deviens chanteuse à succès.
12:45 | Lien permanent | Commentaires (14)
L'ashkénaze chez les jaunes, c'est un ami qui me manquera
Rue Quincampoix, les terrasses et l'alcool, les histoires de, les flirts, trop de points communs ça commence toujours comme ça et ça fout toujours un peu la merde mais les évidences..., mes yeux, tes lunettes "so sexy", Romain Gary, l'écriture la passion le seul qui lira la pudeur l'extime et les mensonges le seul qui connaîtra toujours la première phrase encombrante, les rencontres qui ne mènent pas au lit mais là où nous nous étions promis le meilleur, les playlists boutonneuses, la hype avec ou sans Jen Bienvenue au cirque, les trouvailles "chut, ne le répète pas, c'est pour nous", les confidences l'émotion le premier merci de m'avoir tant donné et me laisser te toucher te laisser me toucher, les points sensibles partagés au creux d'un sentiment équivoque, toi moi et le reste imbécile, la connerie de jeunes cons encore et toujours, encore trop peu de ravages signés A&J, Pedro et la russe attendront mais moi je te rejoindrai là-bas, je veux te voir crâner parmi les cartes Gold les vraies (sourire et vision de toi sur le canapé en parlant de la moquette et du petit café) et promis, je porterai ce bonnet jaune même s'il fait une température aussi explosive que notre duo vivant et plus fort que je n'aurais pu l'imaginer.
En boucle Someone Great, triste ce soir, j'aurais aimé te voir plus souvent prendre la pose dans mon cocon, tu me manques déjà c'est dingue !
Mille baisers, je n'ai pas osé te renvoyer ce baiser soufflé au coin du carrefour Odéon. Le coeur lourd en réalisant après ton départ qu'on ne partagera plus tous ces petits riens aux quatres coins de Paris, tu ne seras plus mon compagnon de crevardise au PP ni dans les soirées "tapons l'incruste chez les riches", ouch merde dur à dire mais Facebook, mails, vidéos et Skype à mort ! Le Café de la Mairie t'attendra cet été et les petits restaurants préparent leur carte pour ton retour. Profite, vis, fais péter la frenchy attitude, je compte sur toi... Putain ce que tu mérites ce trip, be happy je suis Judy Garland ce soir et je sais nous savons que le temps du grand air est mérité, pas de passé pas de mélancolie pas d'absence remarquée VIS et deviens enfin celui qui court vers la bonne sortie de secours, ni famille ni racines sens le présent et jouis autant que tu peux (mais n'oublie pas trop de faire partager un peu de tout ça avec la cousine), happy pills pour toi ce soir !
Tendresse et amitié.
Miss you already sa race de jaunes de merde, me volent mon confident la vie est trop dure tout le monde se casse ! Avant l'avion hein...
00:05 | Lien permanent | Commentaires (6)
lundi, 17 décembre 2007
Suspicion
De mon bureau, je vois la nouvelle voisine devant son ordinateur. Elle a mon âge, je pense. Donc là, au moment où j'écris, je la vois, nez marqué, cheveux châtains longs, et je ne sais pas pourquoi mais je la soupçonne de lire ce blog. Elle et son mec me regardent toujours bizarrement quand on se croise.
Donc si tu me lis, tu me vois avec ma marinière assise genoux contre la poitrine devant mon ordi, ben sache que je te vois souvent à poil et que j'aime assez regarder discrètement ta jolie cambrure. (Je suis mal placée pour parler d'exhibitionnisme courtois... entre mes nénés en sortant de la douche et les fenêtres ouvertes pendant les soirées "fonfont les amis de Jen", je peux vite devenir la cible à abattre.)
PS : Suis parano ? Oui, on le sait tous. Mais dans le quartier, il m'arrive de tomber sur des inconnus bien bavards qui me lisent et m'interpellent, c'est toujours assez étrange, on ne sait pas quoi dire et surtout on a tendance à hésiter avant de sortir acheter la baguette en bottes moumoute et cheveux sales.
Bande son adéquate : A sneaking suspicion de Daedelus et Suspicious character, The Blood Arm. I like all the girls and all the girls like me... (trop lourds, sorry.)
PPS : Sérieusement, si tu me lis, dis-le moi la prochaine fois... c'est un peu la loose, merde.
(Hep, monsieur Mac de l'Est, faut que tu chopes le titre des Blood Arm et que tu l'envoies à tes one shots avortés le jour de ton départ pour Singapour, histoire de les frustrer un peu plus.)
17:30 | Lien permanent | Commentaires (8)
A Noël, boulot ou non, la bobo sèchera les cours pour fumer des clopes au troquet avec ses copains de colle aussi travailleurs qu'elle. Vive l'école buissonnière !
Etre une fille, c'est quoi ? C'est principalement se poser tout un tas de questions sans queue ni tête pour un garçon.
Sauf que parfois, il arrive qu'on soit deux à s'interroger sur cette drôle d'épine qui fait sourire l'extérieur. Mais quand on est une fille, apprendre qu'on n'est pas la seule à entretenir l'inflammation étrangement capiteuse qu'engendre cette épine sur ce drôle de pied un peu mal foutu comme le serait un aristocrate taxidermiste membre du SDH, ça change un chouïa la donne. Le pied devrait prendre la fuite en apprenant qu'un public consterné l'observe évoluer discrètement. Mais bizarrement, le pied atteint préfère prendre appui sur son collègue afin de laisser l'épine prendre un peu ses aises, comme ça, pour voir à quoi ressemble l'évolution d'une épine maquisarde dans un pied réceptif et un peu trop curieux du haut bas de ses vingt-sept berges.
Hein ? Quoi ? Tu t'es encore gauffrée en rentrant bourrée perchée sur tes escarpins, Jen ?
En langage jennéen, voici la traduction en chansons jouées cette nuit rive gauche :
One way or another, Blondie
Comis strip, Gainsbourg/Bardot
Le discours de la méthode, Diabologum
Long distance call, Phoenix
Vous connaissez mes habitudes bloguesques, je n'achèverai pas cette note légère sans un clin d'oeil à la rédac chef et au compas dans l'oeil...
PS : J'ai une coupe presque au carré depuis samedi et je le vis très bien. Sans me vanter, je crois que ça fait ressortir mes yeux revolver en plastique, plutôt pas mal je crois. Maintenant, il faudrait songer à me maquiller les yeux... sans rater trente fois le trait d'eye liner. (Et dire qu'à 20 ans je me maquillais toujours les yeux quand je sortais avec R., les temps ont bien changé... tant mieux.)
Bon courage pour ce nouveau lundi, le mien sera un calvaire. Je vous embrasse à ma manière... (Bah ouais, c'est pas parce que j'ai une épine qui nique l'assurance de mes pas que je perds pour autant mon sens de la convivialité.)
04:25 | Lien permanent | Commentaires (7)
samedi, 15 décembre 2007
Jen a les fesses plates, elle devrait faire du cardio mais Jen préfère serrer les fesses en attendant le métro
On ne sait jamais dire je t'aime ni pardon aux personnes qui nous sont le plus chères. C'est ainsi, pour la grande majorité de la joyeuse bande d'handicapés que nous formons au sein du Trocstore et plus loin, hélas. On ne sait jamais se faire la gueule très longtemps, elle et moi. Parce qu'à la manière d'un couple un peu déformé par les années, la routine et les bras cassés, nous nous complétons dans nos rires et nos douleurs, dans nos instincts excessivement masculins ou féminins, dans nos silences et nos regards fuyants, dans nos vérités d'où quelquefois s'isole un beau malaise teinté de désespoir ou d'espoir (ça dépend du souffle au coeur), en fait elle et moi on aime bien savoir que nos esprits estropiés forniquent mentalement dans le partage de la confession.
Il était beau ce garçon, seul au bar du Coffee.
Elles étaient sèches partout, les adeptes du cardio à la table de gauche. La quarantaine blasée, célibattue, frippée, plus de bulles dans leurs yeux ni dans leurs verres, dépendantes de la salle de gym en attendant le bande-mou en cycliste qui saura les consoler avec un milk-shake protéiné. Dur.
Il écoutait notre conversation sur la cagoule que je porterai le jour où la victime tombera sous ma vengeance, le type aux cigarillos des Editeurs.
Elles étaient bonnes ces glaces à la vanille qu'on éliminera au Luxembourg la semaine prochaine.
En te quittant, j'écoutais le Duke, je repensais à ta remarque sur mes mecs dont tu te foutais et ton intérêt pour celui qui m'a étrangement fait la même remarque que toi dans la même journée, j'ai songé au détournement de je mineur en ils majeurs (j'ai le droit de commencer par les mineurs, hein ? Personne n'en saura rien, je dirai qu'ils ont l'âge de mon mari) et j'ai pensé à la fin d'Annie Hall en souriant bêtement devant les étudiants qui mangeaient des sushis préparés par des chinois à l'hygiène douteuse en vitrine rue Monsieur le Prince. Tu as sans doute raison sur ce calcul un peu universel, la moitié du temps... J'ai comme envie de reprendre des cours de maths. Pas d'autocensure, right babe, pas de regrets ils n'avaient qu'à être à la hauteur, "fuck them ALL !". Et la caravane passa... et je continuai d'aboyer, derrière la fenêtre. ;)
11 541 photos exactement, c'est grave docteur ? Mais je te dis, c'est en vue d'un vrai projet artistique... Noyer le poisson, c'est comme ça qu'on dit ? ;)
Après le vélo, comme moi, tu as dû réaliser que le froid avait calmé le petit taux d'alcoolémie normalement élevé, moi je suis comme après une soirée grenadine, fresh as a daisy. Je pourrais donc travailler mais non, je vais mettre le vélo dans le couloir, ranger pour accueillir le tapis qui ne restera pas crème très longtemps et je me coucherai avec Annie Hall puis j'éteindrai et je repenserai à tout ce qu'on s'est dit ce soir. Avec le sourire d'un bébé en pleine forme.
PS : Ouais, Tender Forever. Parce que j'avais envie, ne commencez pas à me demander le lien avec la note ou je ne sais quoi, arrêtez de chercher des liens tout le temps, partout. (Bon ok, il y a lien : au choix, un certain Hervé sera mon témoin lors du Pacs prévu le 27 juillet 2008 avec Mademoiselle Coco de Sardaigne aka La Peintre du Trocstore, je suis accro aux Post-It en forme de coeur sur lesquels j'aime écrire des phrases de merde vers 17h comme "Ecris-moi du rien !" ou bien je suis sur le point de demander à une poule transexuelle de m'épouser sous la neige avant de partir planter des champs de carottes sur des terres polluées par la dictature.)
Edit 2h50 : Hmm, finalement le tapis restera dans le couloir demain matin. Annie Hall s'endormira avec moi ce soir et je rêverai certainement d'un mec à lunettes qui me parle de psy.
02:10 | Lien permanent | Commentaires (5)
vendredi, 14 décembre 2007
Je suis faible
Je pars rejoindre la coach pour un apéro... Coca ? Hmm, un petit verre de vin me réchaufferait le coeur et les artères, il fait tellemnt froid ici.
Fouettez-moi.
17:24 | Lien permanent | Commentaires (3)