« Je suis faible | Page d'accueil | A Noël, boulot ou non, la bobo sèchera les cours pour fumer des clopes au troquet avec ses copains de colle aussi travailleurs qu'elle. Vive l'école buissonnière ! »
samedi, 15 décembre 2007
Jen a les fesses plates, elle devrait faire du cardio mais Jen préfère serrer les fesses en attendant le métro
On ne sait jamais dire je t'aime ni pardon aux personnes qui nous sont le plus chères. C'est ainsi, pour la grande majorité de la joyeuse bande d'handicapés que nous formons au sein du Trocstore et plus loin, hélas. On ne sait jamais se faire la gueule très longtemps, elle et moi. Parce qu'à la manière d'un couple un peu déformé par les années, la routine et les bras cassés, nous nous complétons dans nos rires et nos douleurs, dans nos instincts excessivement masculins ou féminins, dans nos silences et nos regards fuyants, dans nos vérités d'où quelquefois s'isole un beau malaise teinté de désespoir ou d'espoir (ça dépend du souffle au coeur), en fait elle et moi on aime bien savoir que nos esprits estropiés forniquent mentalement dans le partage de la confession.
Il était beau ce garçon, seul au bar du Coffee.
Elles étaient sèches partout, les adeptes du cardio à la table de gauche. La quarantaine blasée, célibattue, frippée, plus de bulles dans leurs yeux ni dans leurs verres, dépendantes de la salle de gym en attendant le bande-mou en cycliste qui saura les consoler avec un milk-shake protéiné. Dur.
Il écoutait notre conversation sur la cagoule que je porterai le jour où la victime tombera sous ma vengeance, le type aux cigarillos des Editeurs.
Elles étaient bonnes ces glaces à la vanille qu'on éliminera au Luxembourg la semaine prochaine.
En te quittant, j'écoutais le Duke, je repensais à ta remarque sur mes mecs dont tu te foutais et ton intérêt pour celui qui m'a étrangement fait la même remarque que toi dans la même journée, j'ai songé au détournement de je mineur en ils majeurs (j'ai le droit de commencer par les mineurs, hein ? Personne n'en saura rien, je dirai qu'ils ont l'âge de mon mari) et j'ai pensé à la fin d'Annie Hall en souriant bêtement devant les étudiants qui mangeaient des sushis préparés par des chinois à l'hygiène douteuse en vitrine rue Monsieur le Prince. Tu as sans doute raison sur ce calcul un peu universel, la moitié du temps... J'ai comme envie de reprendre des cours de maths. Pas d'autocensure, right babe, pas de regrets ils n'avaient qu'à être à la hauteur, "fuck them ALL !". Et la caravane passa... et je continuai d'aboyer, derrière la fenêtre. ;)
11 541 photos exactement, c'est grave docteur ? Mais je te dis, c'est en vue d'un vrai projet artistique... Noyer le poisson, c'est comme ça qu'on dit ? ;)
Après le vélo, comme moi, tu as dû réaliser que le froid avait calmé le petit taux d'alcoolémie normalement élevé, moi je suis comme après une soirée grenadine, fresh as a daisy. Je pourrais donc travailler mais non, je vais mettre le vélo dans le couloir, ranger pour accueillir le tapis qui ne restera pas crème très longtemps et je me coucherai avec Annie Hall puis j'éteindrai et je repenserai à tout ce qu'on s'est dit ce soir. Avec le sourire d'un bébé en pleine forme.
PS : Ouais, Tender Forever. Parce que j'avais envie, ne commencez pas à me demander le lien avec la note ou je ne sais quoi, arrêtez de chercher des liens tout le temps, partout. (Bon ok, il y a lien : au choix, un certain Hervé sera mon témoin lors du Pacs prévu le 27 juillet 2008 avec Mademoiselle Coco de Sardaigne aka La Peintre du Trocstore, je suis accro aux Post-It en forme de coeur sur lesquels j'aime écrire des phrases de merde vers 17h comme "Ecris-moi du rien !" ou bien je suis sur le point de demander à une poule transexuelle de m'épouser sous la neige avant de partir planter des champs de carottes sur des terres polluées par la dictature.)
Edit 2h50 : Hmm, finalement le tapis restera dans le couloir demain matin. Annie Hall s'endormira avec moi ce soir et je rêverai certainement d'un mec à lunettes qui me parle de psy.
02:10 | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
Moi, un peu pareil finalement.
Écrit par : fanette | samedi, 15 décembre 2007
pas mieux...
Écrit par : Leila | samedi, 15 décembre 2007
mes yeux brillent...la sève humide les bordent de bonheur..Les mains tremblantes sur le clavier, je suis epoustouflée ..je t'aime.
Écrit par : Hot Fudge | samedi, 15 décembre 2007
bises...
Écrit par : Brg | samedi, 15 décembre 2007
allez, ça y est, tu m'manques!
Écrit par : Joli Kiwi | dimanche, 16 décembre 2007