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« Aurel m'a tuer | Page d'accueil | Lendemain d'une soirée au rythme cardiaque instable »

mardi, 13 novembre 2007

I love Paris but i should live in Berlin... (selon les dires de mes potes et ex depuis mes vingt piges)

Zazie en concert privé, ça sent le renfermé. Mais PDB et moi comptions bien faire une descente au bar et ravager le buffet pendant que cette bobo dépressive chantait ses conneries post-rupture pour quarantenaires bercés à Arthur H et Calogero (la bobo pour une fois n'était pas moi et Arthur H a fait quelques bons morceaux par le passé, je ne renie pas ma discothèque d'hier). Sauf que nous, forcément, on a commencé la soirée en se mettant un petit crâne à jeûn au Vic (Ju, spéciale dédicace, my love: on a vu le mec qui bosse à l'hôtel, le vieux qui a dit être jaloux en me voyant aux côtés de Monsieur Urbaniste en devenir ; j'ai cru qu'il me complimentait mais non, j'ai appris par la suite qu'il était gay. J'ai ri mais l'ai traité de petit con - oui, de petit con malgré ses soixante ans largement dépassés), voir si Léon a baisé assez de putes en Thaïlande. Léon n'était pas là, les chiottes étaient toujours aussi calmes, les Harry fils de diplomates toujours là avec leur oreillette bluetooth et nos verres aussi vite recommandés.

Puis quand même, on se pointe au 34 pour manger un bout pendant que les pétasses en Z&V (comment ça, j'en suis ?!!) et les bande-mou chantent en choeur les refrains des faces sous-B du dernier album de Zazie. Mais que vois-je ? Plus de buffet, plus de champagne, juste une foule de gens en noir et bleu même pas Klein pour Zazie et absents pour Yael Naïm. Je ne suis pas sectaire, à chacun ses goûts, les miens diffèrent des convives ce soir. Pas de problème. Pour être honnête, j'ai quelques titres de Zazie dans mon iTunes, téléchargés après une rupture à la con l'an dernier. Et j'apprécie ces titres pour leur facilité et leur volonté de me faire chialer quand  le connard que tu aimes te quitte, en somme je kiffe pleurer sur des textes qu'une blogueuse dans mon genre pourrait pondre un soir de novembre (ouais, je pourrais écrire du Zazie, si tu penses le contraire, tant mieux, je préfère faire pire - si je dis mieux Stan va me claquer les fesses -, ou pas, m'en fous bordel j'écris des parenthèses trop longues !). J'aimais même assez la nana malgré son côté Enfoiresque hertzien (Arte est hertzien, Arte aime Rhomer, J'aime donc le hertzien qui se branle la nuit) mais mon ouverture d'esprit a ses limites quand il s'agit d'entendre une fille aux pieds nus tenter de séduire les divorcés encore amoureux. (En ce moment, je suis si peu altruiste envers le moindre "imbécile (mal)heureux" sentimental que j'en arrive à la conclusion qu'une fois artiste-mère-parisienne-amie-d'Obispo-anti-starAc mais quand même fan-de-La-Tortue  et/ou en bataille avec les morveux adulescents abonnés à  la mule on devient encore plus vide, aigri et ennuyeux qu'on a pu l'être devant un comptoir rempli de verres bus en criant "légèreté"). C'est triste et consternant pour mon amie P. qui se marie bientôt (ne mens pas, je sais que mon discours de vendredi sur le couple t'a surprise mais t'inquiète, ce n'est qu'un passage à vide rempli de souvenirs heureux et essentiels) mais je pense sincèrement aujourd'hui que la vie de famille rend con, annule la créativité pêchée et/ou volée innocemment au gré des nuits détachées du Lendemain, le fameux qui rend des amis comme biiiiiiiip à moitié vierge six mois de l'année (j'en étais, j'en serai de nouveau avec bonheur mais là, non, c'est bon de vivre cette phase considérée comme masculine pour encore trop de filles)... ouais bon t'as raison, je dis de la merde, suis pas super explicite mais bon, merde, t'as pigé la philosophie du moment : pas de responsabilités.)

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 (Là, tu te demandes pourquoi je place ce visuel ici, maintenant. Et bien, pour le savoir, il faudra attendre que je rentre de Berlin. Mais avant cela, il faudra que je prie mes chéris d'empêcher le parisien de se barrer en Argentine.) Parenthèse enchantée-ravie-de-te-connaître terminée.

 

Nous repartons. Direction rue de Buci. Toasts Poilâne fromage et vin, ne changeons pas toutes les habitudes. Et putain, ce train qui fait chier, ce train qui force à la raison alors qu'on voudrait du n'importe quoi. Mais là c'est moi qui reste sérieuse et préfère ne pas boucler un sac en quatrième vitesse pour quitter la capitale. Je rejoindrai le feu de cheminée, le champagne avec les gauchos caviar, les spliffs dans l'herbe qui gèle les fesses déjà dead et le dancefloor du Macumba local seulement samedi. Samedi parce que sa meuf sera partie et que je ne veux pas de regards suspiceux à la con, samedi parce que je me dois de bosser cette semaine, samedi parce que je ne suis finalement pas si irréfléchie que ce qe les lecteurs arriérés, les ex abrutis et les cons en général veulent bien penser. A moins que ce soit moi la conne, la fofolle, l'hystéro. Comme dirait ceux qui vont dans mon sens, "qu'est-ce que t'en as à foutre de ce qu'ils pensent ?!!". Evidemment on aime toujours entendre ce qui ne contrarie pas notre mode de vie présent. Mais malgré les apparences, je suis exigeante avec moi-même, et autant avec les autres. Pourquoi je dis ça ? Deux secondes, je prend la cuiller en bois et mélange les x images et dialogues enregistrés dans mon cerveau fatigué. Ah oui ! donc... oui, j'écoute ceux qui me disent de me contre-foutre de l'opinion d'autrui (sinon je me serais déjà éteinte depuis longtemps) mais croyez-le ou non, je commence à penser qu'il n'y a vérité que dans la peur. Ouais bon ok, rien de nouveau. Mais pour moi, si. Un choix à faire, un choix de vie comme disent les vieux. On verra bien où les rencontres, les désirs professionnels et The Whitest Boy Alive et le dwoner (hmmm, le kebab berlinois disco, je maîtrise pas encore, faut que je prenne des cours d'allemand) me mèneront. Berlin... Paris...

 

Aujourd'hui, une trentenaire s'est jeté du sixième étage pendant que son compagnon dormait. Ca refroidit quand tu apprends ça par téléphone au réveil, ça laisse pensive quand PDB te parle de la ville que tout le monde t'imagine accaparer à merveille. Alors tu rentres et encore une fois tu sens en toi une soif de liberté, de nouveauté qui, tu le sais, devra arriver à bon port. 

Samedi, je file chanter du Delpech à la campagne... 

 


podcast
 

PS : Désolée c'est lourd, long, bourré de parenthèses mais vous remarquerez que l'alcool n'a pas pris le pas sur l'orthographe. Enfin je ne crois pas. Relecture demain.

PPS : Je ne comprends pas pourquoi ex au pluriel devrait prendre un s.

PPPS : je viens de renifler dans mon pull, demain une trace de limace me laissera honteuse un court instant et je me demanderai encore comment les autres font pour ne pas péter, ronfler, empuantir les cabinets, gérer les Tampax usagés bloqués au fond des chiottes à réparer depuis des mois, concevoir de toucher par inadvertance les culottes et les caleçons objectivement incorrects en les envoyant dans la machine à laver, détester les pets de foufs trop récurrents, refuser les poils dans la baignoire, comment on fait pour vivre en couple longtemps et aimer ça ?  (J'ai pourtant vécu deux ans avec un mec mais j'ai tout oublié. Je me demande aujourd'hui comment j'arrivais à faire caca quand lui était sur le canapé à deux mètres. Mais je vous assure que vivre avec un homme et un nain, un jour ce sera mon plus grand bonheur. Mais là, non.)

Commentaires

On ne dit plus bande-mou, on dit mal-bandant!

Écrit par : Fabre | mardi, 13 novembre 2007

yes !!!!!!!!!!!!! merci!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Écrit par : S | mardi, 13 novembre 2007

Enfin une note qui vaut le détour, ça commençait à se faire attendre...

Écrit par : limbo void | mardi, 13 novembre 2007

bonne nuitée jen
apéritif
inspire
tout est calme
brun
lui
tu l'enlaces
c'est l'amour
rêve
encore une nuit jen
expire
banquier
pas de bruit
toi
tu t'en lasses alors enterre le dans un orchestre
comme toujours
dors bien
jen
il y a une réponse à tout
même au silence
silence

Écrit par : Pauline | mardi, 13 novembre 2007

Des propres et qui savent se tenir, ça existe, si si, bon les pets c'est naturels donc ça compte pas et pour le reste la femme de ménage s'en charge.

Écrit par : nat | mardi, 13 novembre 2007

Le gitan. Si là encore nous avons les mêmes goûts, je t'envi petite coquine! (et bien entendu, je veux TOUT savoir) C'est pour quand?

Écrit par : | mardi, 13 novembre 2007

pour la période la plus froide de l'année... à l'extérieur, hé hé

Écrit par : Jen | mardi, 13 novembre 2007

Tu as le profil type qui finira mariée, 2 enfants, il n'y a pas de souci. Tu as bien raison de ne pas être trop pressée, profite bien de ton perf iro ;)

Écrit par : A@T | mardi, 13 novembre 2007

J'apprécie la comparaison à Delon, bien que sur cette affiche, il ressemble à l'une de mes vieilles tantes îvres. La même moustache arrogante et l'air d'avoir pris un fâcheux coup de pied dans les parties... mais laissons-les de côté.

Du mien, j'ai aussi beaucoup entendu parlé de toi... C'est une jolie promesse sans visage. En revanche, ne me renvois plus mes gaillards dans cet état. j'ai mis une bonne semaine à les ravoir; ca pétillait dans l'oeil, ca souriait bêtement et ca scandait ton nom en serrant des idoles de bénabar (oui, mes références bobos sont assez limités, quelque peu périmées, Berlin a fait son lent travail d'oubli sur mon âme de parisien...)

Je dois bientôt partir en Argentine, un an ou deux (je ne suis pas gitan pour rien: j'ai des montres dans la poche, le diable au corps et des fourmis dans les pieds!). Tu ne me manques pas encore, dit-on dans ces cas là... J'espère te voir bien plus tôt à Berlin ou à Paris.

Ps: Désolé, pour ceux qui ne sentent pas concernés. Les blogs cohabitent mal avec ma faconde de caravane emballée... j'ai jeté un pavé dans la mare.

Écrit par : Gitan (le) | mardi, 13 novembre 2007

Et si j'élève les poules volées aux riches argentins, j'ai le droit de venir avec le gitan en Argentine, ce type un peu bizarre qui donne toujours une heure mais jamais la bonne et qui me donne envie de voler jusqu'à Berlin avant Noël ?

Écrit par : Jen | mardi, 13 novembre 2007

La première fois qu'on m'a dit "Berlin, c'est une ville où il est facile de se perdre", j'ai cru qu'on me parlait de la taille de la ville et du méandre des rues.
En fait non...
Je sais pas si on s'y perd vraiment plus qu'ailleurs, mais en tout cas ça n'a pas tout à fait le même goût qu'ailleurs.
Faut que t'essayes!

Écrit par : naive | mardi, 13 novembre 2007

c'est drôle, c'est exactement ce que je disais hier : "si j'y vais, j'ai peur de m'y perdre"

Écrit par : Jen | mardi, 13 novembre 2007

C'est cool j'ai reçu mon nouveau funboard. Je vais pouvoir aller m'éclater avec mes copains. Il faut d'abord que je remette de l'ordre. Dans mes idées avant de battre la division un. Biensûr j'ai embarqué ma copine avec moi. La vie est belle quand c'est comme ça. Je lui montre les loopings que je peux faire. Et défie les vagues de monter ma carrière. Je fonce à trente noeuds dans un monde fou. J'ai la mer qui me caresse les genoux. Je suis si heureux je savoure la vie. Quand avant le crac j'entends la sonnerie.
Hey ouais mon gars il va falloir se lever. Se préparer pour aller au lycée. Ma mère est là pour m'aider. A affronter la réalité. La première heure c'est en maths. Je suis prêt pour la déglutir. Préparé à prendre une claque. Je m'empêche de mourrir. Le prof passe de table en table. C'est les résultats de "D.S.". Je file en zone navigable. Le peu de temps que l'on me laisse. Ce week-end j'ai fini le concours. Le premier bien haut la main. Mes saltos ont coupé le souffle court. A tous ceux qui me regardaient de loin. Il va falloir me changer. Pour recevoir ma coupe. Or avec ses motifs argentés. Là j'avais le vent en poupe. J'ai reussi à les avoir
Ceux me prenaient pour nul. Applaudi par un bain de gloire
Je me retrouve dans une bulle. Je sais les maths c'est pas mon fort. Et ça ne date pas d'hier. Pour me comprendre mieux encore. Il faut retourner en arrière. Je me baladais sur la route. Calé à gauche comme toujours. J'ai vu le bolide j'ai eu un doute. J'ai tondu l'herbe bleue pour toujours.
Un chat est passé sur la voie. Et le chauffard n'a pas compris. Il a voulu éviter le chat. Et il a foncé sur ma vie. Il m'a projeté quinze mètres en avant. Et ne s'est même pas arrêté. Il m'a laissé un bras en sang. Et une belle jambe broyée. Direction l'hôpital Necker. Et adieu ma belle petite mer. Ils n'ont pas assez de sous mes parents. Pour me payer une prothèse artificielle. Pire qu'un syndrome prémenstruel. Ma vie est un fauteuil roulant. Je devrais en faire un musée. Montrer tous mes menbres explosés. Faire prendre conscience à ces tarés. Que ma planche restera au grenier. C'est cool j'ai reçu mon nouveau funboard. Je vais pouvoir aller m'éclater avec mes copains. Il faut d'abord que je remette de l'ordre. Dans mes idées avant de battre la division un. Biensûr j'ai embarqué ma copine avec moi. La vie est belle quand c'est comme ça. Je lui montre les loopings que je peux faire. Et défie les vagues de monter ma carrière. Je fonce à trente noeuds dans un monde fou. J'ai la mer qui me caresse les genoux. Je suis si heureux je savoure la vie. Quand avant le crac j'entends la sonnerie.
Hey ouais mon gars il va falloir se lever. Se préparer pour aller au lycée.

S

Écrit par : Julia matcikabou@hotmail.fr | mercredi, 14 novembre 2007

BERLIN BABY!! BERLIN!

Écrit par : Joli Kiwi | mercredi, 14 novembre 2007

Je crois que cela me plairait bien de t'emmener... Nous pourrions, à nous deux, reformer le Wild Bunch, tenter une percée jusqu'au Pacifique, où je ferai pousser dans ton ventre une tripotée de petits "bobos" à la mèche frisée.
Je te présenterai cette vieille famille juive qui ne porte que le moitié de mon nom. Et tandis que j'écrirai l'histoire de celle-ci, tu apprendras à danser une ancienne Milonga avec un oncle lubrique de Rosario.
Pourtant, j'ai peur que venus pour voler des poules, nous finissions par nous voler dans les plumes, et que mes manières de gaúcho îvre ne froissent ton orgueil de rive gauche...

Allez, j'arrête vraiment cette fois de polluer ce blog. Et je te dis à bientôt.

PS : Oui, mes montres courent sur des fuseaux étranges... La dernière en date m'a couru sur les nerfs, d'ailleurs.

Écrit par : Gitan (le) | jeudi, 15 novembre 2007

Il faudra également faire un détour par le Brésil où il me faut retrouver les traces d'une peintre russe, ses chats risquent de faire pipi sur nos balluchons mais ne t'en préoccupe pas trop. Quant à nos manières, je ne suis pas certaine qu'elles apparaissent si dépareillées aux petits matins lorsque nous nous demanderons où nous sommes après un vague coma;
Reviens vite polluer cet espace, en attendant je fais pipi partout pour marquer le territoire définitivement

Écrit par : Jen | jeudi, 15 novembre 2007