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« Deux mecs qui m'envoient bouler dans la même journée, c'est un peu trop ! | Page d'accueil | Toi, je te veux »

samedi, 20 octobre 2007

This guy, you know, he's just so... you know

Le froid qui gerce tes lèvres déjà endeuillées par  trop de nicotine, d'alcool et de mots clash.

j'aime ce moment où l'on se quitte et où je tourne, la rue à moi, le droit de rire seule sans être prise pour une folle.

fatigant d'être toujours prise au choix pour la folle ou la fille touchnante; en même temps je n'ai qu'à pas me mettre à crier dans un bar qu'il est hors de question d'entendre un seul de ces mecs me dire ce que je ne veux pas entendre. Il me fait rire François avec sa coupe Polnareff et son élocution plus sûre que la mienne. Savait-il que le poupon cynique était le fruit de l'imaginaire d'une fille enivrée par l'atmosphère d'un passage parisien sombre et pourtant accueillant ? Se doutait-il que derrière mes yeux se cache une petite conne sensible aux garçons qui semblent doux et modestes ? Parfois j'arrête ceux qui me reprochent mes cris de joie, parfois je deviens muette. Et entre les deux je mens. Je mens souvent. Peut-etre trop. Je mens car c'est toujours plus simple d'être libre et sans attaches. En fait, je mens comme je vis, c'est-à-dire en dents de scie. Je ne mange plus beaucoup ces temps-ci. Je bois toujours autant, quoique. J'ai chéri mes narines par simple mesure financière. J'ai choisi la route masculine, celle du tout-mensonge, celle du tout-sans moi, celle du sans avenir, la route lâche et égoïste en somme. Un petit mec. Un mec. J'aime et j'aime pas. J'aime car ça me donne la sensation d'être invulnérable mais ça me met face à des situations dans lesquelles jamais auparavant je tenais le rôle appris par coeur. Improvisation. La vie serait-elle mieux sans abandon ? Non, non et renon. L'abandon j'aime, c'est au fond du désir pour l'autre que l'on touche la vérité, ce petit éclat intérieur qui pousse à l'indécente et éphémère sensation de baiser le quotidien, le prévisible, la vie quoi. 

Est-ce que je baise la vie ? Non. La vie me baise-t-elle ? Non plus. En ce moment je n'ai qu'une crainte, celle de ne pas me jeter dans tes bras. 

 

Sérieusement, vous pensiez vraiment que j'étais sincère ?

Si je suis sincère, je te dirai qu'il est jamais trop tard pour brûler ton manuscrit mais trop tôt pour en écrire un nouveau.

 

Et si je suis sincère sans mentir derrière l'écran, je te dirai juste que je ne suis pas prête à me donner à un homme quel qu'il soit, sauf s'il s'appelle Victor et qu'il porte un tee-shirt avec une tâche de vin rouge en bas à droite et qu'il ne quitte jamais la craie qui lui sert à écrire je t'aime sur la porte de mon immeuble. 

 

Mais si je te mens alors je te dirai que ça me saoule d'être invulnérable. Et je te claquerai la porte au nez après avoir savouré tes lèvres une dernière fois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est fou ceque le silence gonflé du ronron d'un chauffage électrique défaillant peut me faire dire ! (ou peut-être l'alcool mais le froid a anesthésié ses pouvoirs, j'en suis presque sûre pour cette fois).

 

 

arty party demain, je me promets de pas finir dans ta bagnole.

 

tu vois olivia, finalement je l'écrirai pas ce truc où j'étais censée être bourrée et honnête, suis trop lâche pour rester femme aux heures perdues. ça veut rien dire, j'enfile les mots comme des perles, et j'aimerais continuer comme ça pendant dess heures mais là suis fatiguée alors j'écrirai rien de plus. Ni demain ni aujourd'hui. Parfois c'est mieux. Souvent peut-être mais parfois ça me convient. Et puis merde ! fallait pas m'arrêter sur raspail pour m'embarquer, rien n'est de ma faute je jure je ne portais qu'une robe trop courte et un sourire menteur.

 

allélulia le seigneur est avec nous, priez pour les petits orphelins quant à moi je vais dormir et rêver de pleine lune 

Commentaires

"Savait-il que le poupon cynique... etc." - oui, il le savait, ou du moins le pressentait-il, imbécile qu il peut être la plus majeure partie de son temps pourtant décompté. En même temps, comme il trouve l expression "poupon cynique", en toute sincèrité, jolie, et même plutôt valorisante (dans la mesure où, avec le temps, il est devenu trop gras-du-bide pour être encore poupon, et trop anti-dogmatique pour digérer tranquillement la tourbe structurée d un cynisme de façade qui ne fait plus plaisir qu a soi-même, et ce depuis un paquet de siècles quand même), il ne peut pas t en vouloir bien fort non plus (en plus, il n est pas fort - comme ça tout le monde reste peinard.)
"Se doutait-il que derrière mes yeux... etc." Ah oui, oui, ça non, en fait. Pas du tout. Mais j en prends bonne note, tu penses, l amie. Je consacre même une pleine page à ça dans ma tête, parce que ça me fait sourire.
En revanche, pour Polnareff, je te trouve très dure, ou alors pas assez - je ne suis pas fixé sur ce point. Mais bon, tu as raison de penser ce à quoi tu penses en ce moment : on s en branle, au sens presque propre.
Et je rentre à peine de la fermeture de mon bar : bonne ambiance, bons déchirés, quelques amis chers autour de moi, et Jestaire qui débarque avec sa belle - un n importe quoi global qui porte le visage de quelque chose de bon.
Je vais sourire en m endormant (et de manière presque propre, tu l auras compris).

Écrit par : Franswa P. | samedi, 20 octobre 2007

hmmm...j'en connais une qui a passé une bonne soirée hier...

Sarah
http://desarahaisis.blogspot.com/

Écrit par : Sarah | samedi, 20 octobre 2007

(merveilleuse) (cette note) ;)

Écrit par : Charl' | samedi, 20 octobre 2007

what else?

Écrit par : chrisos | samedi, 20 octobre 2007

... moi aussi j'adore.

Écrit par : BunnyJen | samedi, 20 octobre 2007

Cette note m'a squatté le cerveau toute la matinée, j'avais envie de dire que et puis que, et aussi qu'aucune armure ne rend invulnérable, qu'elle soit de bronze ou 100% coton, mais en fait surtout,

Alors voilà.

et puis ;) parce que quand même, merde.

Écrit par : secondflore | samedi, 20 octobre 2007

La saveur de l'oignon résulte essentiellement de l'alliinase qu'il contient, alors que l'effet lacrymogène est dû à l'oxyde de thiopropanthial. Cela signifie qu'une variété ne faisant pas pleurer peut conserver son goût. La réaction produisant l'agent lacrymogène étant optimale à température ambiante, on peut refroidir ou réchauffer l'oignon pour diminuer, voire éviter, le larmoiement.

Écrit par : ignatius | samedi, 20 octobre 2007

Super ta note !!

Écrit par : Jennifer | samedi, 20 octobre 2007

Bobo Jen dans toute sa splendeur !
Voila, suffi d'être patiente, elle revient .

Écrit par : Nat | samedi, 20 octobre 2007

Woman way of life ...

Écrit par : Tietie007 | samedi, 20 octobre 2007

J'aime ce genre de note.

Écrit par : galuchon | samedi, 20 octobre 2007

Moi aussi j'adore ce style là !!! :)
on sent la liberté de la "plume" qui vole et s'envole, independamment de la raison, juste portée par le ressenti. c'est bon de lire ça, car on sent ce que cela genere de sensation d'echappatoire, ... total.
j'aime !
quand tu veux pour d'autres "lachages" literraires, mzelle...
++
Soum

Écrit par : soum | dimanche, 21 octobre 2007

bon bah c'est cool, je vois que mon cul in-vulnérable vous plaît ! tant mieux ;)

Écrit par : Jen | dimanche, 21 octobre 2007

je me doutais que tu la ferais pas, pas grave tu sais, et puis comme a dit mon keum, faut aller chez eux et les violer les mecs! a demain i hope

Écrit par : Olivia | lundi, 22 octobre 2007