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mardi, 06 mars 2007
30 ans
Parce que peut-être.
Difficile.
Je pourrais te demander si tout va bien, si tu es marié, si tu as un enfant, deux ?
Je pourrais te dire que la haine et la douleur ont fait place au silence.
Je pourrais t'avouer qu'il m'a fallu du temps, du temps à n'en plus savoir que faire pour ne plus pleurer.
Je pourrais te dire que j'ai aimé depuis.
Je pourrais mais je ne t'appellerai pas.
"On se retrouvera..."
Rappelle-toi ma réponse.
Alors... si... peut-être que...
Bon anniversaire.
Comme j'ai changé, tu sais. L'âme est toujours la même, les yeux aussi mais la voix ne chante plus les mêmes refrains.
Sauf aujourd'hui. En pensant à toi, j'ai ressorti cette chanson.
Ne te souhaiter rien d'autre que la paix.
Le nom de ta rue m'est revenu il y a deux jours. J'ai ri.
Pedro aussi, je pense, s'il me lit.
J'ai cru voir Stéphane récemment. Flashback instantané. De courte durée.
Avec le temps, les mauvais moments s'effacent. Doucement, lentement.
Revoir ton visage sur ces clichés collés contre les parois de ma boîte à chaussures m'a fait comme une sensation étrange au coeur : tu es devenu un inconnu.
Léon garde toujours la marque d'un après-midi au sous-sol du Bon Marché, mon ventre se souvient encore de ce dimanche midi à l'hôpital de Neuilly, ma guitare prend la poussière un peu plus chaque jour mais j'envisage de m'y remettre, pour de vrai. A mon tour de jouer pendant qu'un autre chantera !
Merci pour la folie, la rage, la passion, la violence, les mensonges, les fleurs, la question, l'amour et la mort.
Ne gardons que le meilleur désormais.
... sometimes, you just have to walk away. N'appelle pas.
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