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jeudi, 30 novembre 2006
Modasse style
Découvert grâce à Mapple (le bobo des montagnes !): The Shoppings.
Pur jus modasse, écoutez Salut à toi, reprise décalée fashion style pupute Colette J'ADORE. Ou encore Tu Fais quoi dans la vie, chanson foutage de gueule kékés nappy avec une note TTC style. Bref c'est bon, bien vu, drôle et en les écoutant, paradoxalement, j'ai envie de me reprendre quelques grosses lignes mal tracées au bord du lavabo de chez Simon, voler le flingue de Franck et prendre le train pour exploser la gueule des gens médiocres.
Note avec peu de verbes,
ton ado
et je vous emmerde !
15h18 : petit ajout musical pour laisser planer l'ambiance qui règne chez moi... Vernis rouge Fire, bottes noires, short et petit haut rouge, Jen is back, pour de bon ! Pas sûre que ce soit mon meilleur côté mais je vais faire comme d'autres, je vais vampiriser un temps !
13:40 | Lien permanent | Commentaires (20)
mercredi, 29 novembre 2006
Sondage suicidaire
Honnêtement, vous trouvez que j'ai le quotient émotionnel d'une adolescente ? Ou bien toutes les nanas ont tendance à trop cogiter ?
19:11 | Lien permanent | Commentaires (25)
1 2 3 soleil
Les mouettes chantent. Le soleil brille, les rues sont heureuses et le bleu du ciel disperse le mien. Très belle journée.
Sur le chemin de la banque, j'ai plutôt décidé de garder le moral. Lapin au binocleux méchant mais responsable. Le Luxembourg, la paix, lecture et douceur de vivre.
Puis arrêt chez Champion histoire de manger un peu. Encore perdu 1 kg. Cela fait 7 kg en tout perdus en un mois. Bien dans mon corps et mieux dans ma tête. Et je plais en ce moment alors ça aide.
Trouvé un petit bonhomme mimi comme tout au rayon bobonne.
J'ai envie de partir à New York en janvier. Neige et urban style à Central Park. Aussi envie de vivre pour moi. Juste pour moi.
Je repense au mec de Lambchop... Se réveiller chaque matin et voir ce qui nous entoure avec des yeux d'enfant. Jolie idée, à ne pas oublier. Tenter d'y parvenir le mieux possible. Et j'ai repensé, je ne sais pourquoi, à cette question qui revient souvent dans les entretiens avec des artistes : "Quel est votre premier souvenir ?" J'ai toujours trouvé ridicule de demander quelle est la première image qu'on garde à vie ; à mon sens, il est impossible de se souvenir de ce genre de choses. Et pourtant... L'image de ma mère me faisant des chatouilles sur le lit m'est revenue aussi frais en mémoire : je rigolais et lui demandais sans cesse des "bisous d'amour". Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais.
16:30 | Lien permanent | Commentaires (13)
mardi, 28 novembre 2006
Cinq mois au paradis
Une histoire qui se termine, ça renvoie à ce qu'on est. On naît seul, on meurt seul. Mais on vit seul, aussi, parfois, souvent. Un amour auquel on doit dire adieu, c'est comme retrouver la grotte dans laquelle on se cachait à certaines périodes de sa vie. Le sentiment d'abandon. Sans doute très féminin. Je ne sais pas. Mais ce vide soudain, cette main qui n'est plus à nous, ces yeux qui ne se plongeront plus dans les vôtres, ces cheveux dans lesquels vous ne vous évanouirez plus, cette odeur sa force son pouvoir d'attraction qui ne sera plus, tous ces sens qui doivent mourir avant de renaître pour un autre. L'abandon. L'homme amoureux devenu homme du passé. Oui, l'abandon. Une histoire qu'on ne voulait pas voir mourir vous renvoie à des douleurs qu'on avait oubliées un temps dans ses bras. Alors je commence à me dire que le caractère sauvage suffisait peut-être à mon bonheur en carton pâte. Plus j'avance dans la vie, plus j'ai besoin d'être aimée. Avant, je n'aimais pas, je repoussais. Aujourd'hui, c'est moi qu'on repousse. Les histoires d'amour finissent mal en général... Oui, bien sûr. Mais...
On te dit Stop. Et il te faut dire oui. Tu n'as pas le choix. Sartre est un salaud !
L'amour porté à quelqu'un, l'amour perdu, l'amour roi déchu. Oui, ça nous renvoie à l'enfance, aux histoires douloureuses et aux gens qui s'en vont sans faire de bruit.
Evidemment, et heureusement, avec le temps, la souffrance s'amenuise. Et on rencontre un jour, un autre regard qui fait perdre pied. Mais on oublie pas. On oublie jamais les gens qui nous ont fait grandir.
En ce moment, je nage (me noie ? noooon !) entre larmes, tremblements, incompréhension, doutes, sentiments d'amertume mêlés à une remise en cause de mon amour pour l'autre. L'autre étant l'homme en général. Je sais que je vais aimer de nouveau, je sais. Je me demande simplement combien de temps il me faudra pour réussir à m'intéresser honnêtement, sincèrement, à une autre personne.
Paradoxalement, je crois que j'aime aussi cette souffrance. J'y trouve mort et vie.
Mais oui, ce qui assassine le plus l'être - trop - sensible que je suis, c'est qu'on ne veut plus de moi. Pas eu le temps de sentir la scène du meurtre venir. Choc et violence. Violence du silence. Violence de l'amour. C'est beau. Mais ça tue un peu plus l'enfant qui est en moi.
C'est la vie, c'est ça : on vieillit, on prend des coups, on se relève, plus fort mais moins beau. Le coeur perd en couleur... jusqu'au prochain choc... amoureux.
(C'était ça ou Les Choses de la Vie. J'ai préféré Tom Poisson, ça vous évite de me taxer de dramaturge, mélogirl. Cela dit, Les Choses de la vie tournent aussi en boucle ici. Je tape dans tous les clichés de la pauvre fille en détresse sentimentale !)
Finies les guerres au cintre et au pâté, finies les figues pourries sur la fenêtre, finis les pipis dans la grande baignoire, finies les cystites à 3h du mat' chez lui, finies les nuits blanches à son bureau, finis les allers-retours ***/Paris, finies les vidéos volées, finies les clefs de la colère, finies les tartines de saumon sur la table basse, finis les reportages sur des pseudo artistes parigots du canapé, finies les terrasses en duo des heures durant, finis les quinze mails quotidiens, finies les balades en amoureux, adieu cathédrale en haut, sur la colline, adieu opéra jazz, adieu mon amour.
14:00 | Lien permanent | Commentaires (24)
lundi, 27 novembre 2006
Et oui, c'est pourtant vrai...
La vie est une petite pute. Mais c'est comme tout, ça a son charme.
Mes derniers jours, avec mes cheveux blancs et mes rides de sagesse, j'espère bien être aussi guillerette et souriante que ces deux-là... Douce cruauté de la vie, chaque instant est un miracle. Mais qu'est-ce qu'on peut en chier pour ces heures de bonheur, ah ça oui, on en chie. Mais c'est chouette. Après les larmes et les mots qui heurtent, la mélancolie d'un avenir bien rempli. On verra bien...
23:15 | Lien permanent | Commentaires (6)
Attention FRAGILE
18:00 | Lien permanent | Commentaires (13)
Got little to tell
Mouais.
Je suis une ado certainement aujourd'hui.
Une ado qui se plaint, se lamente, fait des conneries, butine, trouve, jette, aime, passionnément, détruit et recommence. Encore et toujours.
Putain, aujourd'hui, j'ai envie d'avoir moi aussi mon Pete Doherty. Un mec qui m'aimerait plus que tout. J'ai connu ça mais c'est parti trop vite dans la démesure. Mais finalement, la démesure, ça a du bon, même si on n'en sort pas indemne. Une ado, aujourd'hui, le coeur à vif et les yeux qui rêvent.
J'ai envie d'un mec qui me tiendrait la main, j'ai envie d'un mec qui me ferait des caresses dans le dos en passant derrière moi, j'ai envie d'un mec qui me dirait "Où veux-tu aller aujourd'hui ?", j'ai envie d'un mec qui dirait à sa voisine de café qu'il est amoureux d'une fille extraordinaire, j'ai envie d'un mec qui serait à moi avant d'être aux autres, j'ai envie d'être la fille extraordinaire d'un mec extraordinaire. J'ai envie et j'ai rien de tout ça.
Pourvu qu'il ne tarde pas trop longtemps à se faire connaître, j'ai pas envie que mon coeur perde de sa fougue.
Bande son : Can't stand me now, The Libertines.
Et ce foutu harmonica qui me donne toujours ce petit coup de blues. L'harmonica est l'instrument idéal pour dévaster une menteuse.
13:49 | Lien permanent | Commentaires (18)
dimanche, 26 novembre 2006
La vendue, Le retour
Jour du seigneur. Pupute Day.
Alors voilà, puisqu'on me menace ("Si tu parles pas du téléphone, on fera tout pour que tu restes célibataire"), couteau sous la gorge et sainte Rita retenue prisonnière, je viens enfin contenter la Corée et ses merveilleux petits hommes savants en vous parlant de mon nouveau téléphone Samsung, le SGH-P310. Ok, j'ai tardé à faire une petite note sur ce bel engin mais parce que je venais de me faire larguer, j'avais une bonne excuse ! D'ailleurs, que ce soit vrai ou non, je vous conseille de dire que vous venez de vous faire claquer la porte de l'amour au nez en période de flemmardise intense, super raison, les gens sont soudainement très patients. Je crois que je vais plus souvent me faire larguer maintenant...
Donc revenons au téléphone. Bon alors tout le monde va vous dire qu'il est super grâce à ses options lecteur MP3, caméra, appareil photo, écran couleurs et patati et patata. Que nenni ! Il est juste très bien parce que top classe: posez-le en arrivant sur la table du Park Hyatt et voilou, vous êtes hyyyyyper méga branchouille high tech tout ce que vous voulez. J'ajoute également que son autonomie est étonnante, très bon point. Je pourrais aussi vous montrer la vidéo que j'ai faite de moi aux cabinets récemment avec un appel à la gente masculine (non, on ne voit pas mon minou, on entend juste mon pipi tomber fièrement et abondamment) mais non.
Voilà. La séquence pupute est terminée. Passons aux choses sérieuses...
Lors de ce cocktail Samsung, mercredi sais-plus-combien, il y avait quelques mecs pas trop mal. Et pétée comme d'habitude, j'ai fini par tous les draguer. Alors commençons par F. avec qui j'ai finalement passé une soirée très sympa dans un appartement où tout le monde ronflait à 6h du mat'...;) Lui, il est cool, fin, je l'aime bien. Dommage qu'il soit trop sérieux. Mais ça, avec l'âge, ça lui passera peut-être.
Ensuite, il y avait ce mec, merde j'ai oublié son nom. Celui qui est maqué mais qu'on dit open. Merde, j'ai oublié. Bon c'est pas grave parce qu'après coup, il fait trop jeune, trop sérieux. Mais bon, dans un lit, faut voir, ça peut parfois détonner ce genre de personnalité faussement carrée.
Et je finis sur ce mec très très très séduisant à la ceinture Hermes ou sais-plus-quoi (Virginie, c'était quelle marque déjà ?!!). Son pote était un gros pas beau aigri donc la discussion avec eux deux m'a vite fatiguée. Pas grave, je l'ai recroisé quelques temps plus tard aux cabinets (non, pas la fois où je me filmais). Alors je ne me souviens plus de son prénom mais il me plaisait vraiment donc si quelqu'un voit de qui je parle... En même temps, toutes les nanas de la soirée avaient les yeux rivés sur deux mecs dont lui DONC vous savez de qui je parle !!! Ok, il faisait un peu trop bourge du XVIIeme mais bon, puisque les provinciaux boudent leur plaisir, je vais peut-être à mon tour rentrer dans les statistiques et trouver quelqu'un de mon milieu, de ma ville bref rentrer dans les stats (un papier dans Glamour m'a estomaquée : rien n'est dû au hasard en amour, rien. J'y crois pas entièrement malgré tout, j'aime bien l'idée que tout n'est pas prévisible). (Cela dit, l'ex, il correspondait assez à ce que j'attendais d'un mec. 10 ans de plus, je trouve ça pas mal pour moi. Mais sans les gosses et la tête pas dispo. A bon entendeur... I AM HERE !)
Enfin voilà, si vous le connaissez, faites passer le message. Et dites lui que je ne suis pas toujours guillerette (faites lui croire que je ne bois quasiment jamais d'où mes happy face étourdis au cocktail). Normalement, il était à côté de celui qui prend cette photo ...
Dernière chose, message perso : Oliver, pour la blogroll, ouais bof. Je préfère mettre des gens dans ma blogroll parce que je les lis et non parce qu'ils me proposent de faire un échange de lien. Ne m'en veux pas, hein.
Ah, et comme je vois que ma photo n'est pas si nulle, ben je voulais juste dire merci à ceux qui l'ont commentée. Ouais, mon ego est flatté et ça fait du bien. Mer-ci. Quant à ceux qui l'ont "piquée", je me demandais... Qu'allez-vous donc en faire ?!! Si encore vous étiez des lecteurs tordus de 15 ans, je me dirais que vous allez vous branler desus mais là, vous êtes deux vieux! Alors ?!! ;)
18h16 : Ben voilà, je regarde Intérieurs et j'ai envie d'une maison de ville, avec un petit jardin, un petit enfant qui bouge ses fesses dodues, un mec qui m'aime, des livres, de la musique, mon piano, de l'amour, de l'espace, des plantes,un peu, du bois, des amis bref je suis prête à ne plus refouler mes peurs ! Merci Intérieurs ! ;))
On en reparle demain, hein...
Ah !... et un bouledogue américain. Qui bave et pète.
Ou un loft. Ou tout simplement un grand appart' avec terrasse. Simplicité. ;)
15:45 | Lien permanent | Commentaires (25)
samedi, 25 novembre 2006
Pas d'étoiles mais les fenêtres ouvertes
Au loin, des sirènes de pompier.
En fond d'écran à ma droite, une espèce de reportage sur les armes de guerre. Une sorte de mélange entre une pipe à eau new age et de l'artisanat arménien. Et un type en cravate allemande visiblement fier de présenter ses joujoux aux gentils insomniaques.
Je recommence mon rythme de vie décalé. L'avais-je arrêté ?
Oh ! en fait, c'est Chasse et Pêche, je crois bien. Et je viens de voir un stand avec une nana souriante avec marqué derrière elle "Chasse à Saint ***." Quel bonheur. La télévision hertzienne, du pur concentré de culture pour tous. Et maintenant, une fabrique de balles pour tirer dans le trou du cul des lapins. Quelle horreur... Qui peut aimer ce genre de programme à part les chasseurs anti-tout ? Peut-être moi. Ca me donne matière à critiquer. Je critique tout en même temps. Souvent mon mot à dire. Y a-t-il autant de chasseurs accro à cette émission ? Pourquoi ne dorment-ils pas, les chasseurs, à cette heure de la nuit ?
Sinon, le sommeil tarde. J'ai fini mon boulot il y a une heure environ et rien. Aucun bâillement ni paupières trop lourdes pour supporter la lumière de l'écran devant moi. Devant vous. Alors pour rester dans le narcissime pathologique, j'ai bien dû prendre quelques cent photos de ma tronche. Sous toutes les coutures, toutes les rides, tous les boutons.
Et en boucle, cette chanson...
Quand même, c'est agréable, ce silence. Ce calme. Il peut devenir angoissant mais passé une certaine heure, il apaise. Comme si mon esprit ne faisait plus qu'un avec mon corps et les astres. Ouh la, je pars loin. Mais c'est vrai. Il n'y a qu'à ces heures secrètes qu'on se sent vraiment sereine. Non ? Pas d'agitation. Le temps m'appartient. Et ce luxe de penser qu'on se réveillera.
05:08 | Lien permanent | Commentaires (23)
vendredi, 24 novembre 2006
Moi je vous...
11:40 | Lien permanent | Commentaires (11)