« Jen je t'aime... et mon cul, il est tatoué ? | Page d'accueil | Fuyez le naturel... »
lundi, 06 novembre 2006
Flou, Floue, FlouS
Les circonstances sont tellement injustes.
Une distance qui sépare et devoir s'y soumettre.
Deux personnes qui s'aiment et affronter cette putain de vérité : chemin sans issue.
Envie de vomir mes sentiments, si seulement je pouvais...
Conclure qu'il apparaît raisonnable de s'arrêter ici avant de souffrir pour de bon mais résister.
Coeur... Raison...
Je ne sais pas.
Et ce blog qui ne fait qu'aggraver mon cas. Et pourtant je continue à vous livrer ma vie, enfin ma vision des choses, parce que ça me fait du bien. Difficile de le comprendre, mais c'est comme cela.
C'est atroce d'être devant un tel choix cornélien. Distance de merde.
Ce n'est vraiment pas juste. Trouver celui qu'on attendait un peu et se résigner à lui dire au revoir parce que le voir moins d'une semaine par mois, ce n'est pas supportable. Et se demander comment on peut quitter quelqu'un parce qu'on ne le voit pas assez, c'est absurde. Putain de rencontre... Tellement belle et si fatale. J'exagère pas, c'est atroce de se retrouver dans une telle situation. Enfin ça l'est pour moi.
Et comment réussir à oublier quelqu'un qu'on aime ? Comment accepter une telle défaite ? Putain je n'y arrive pas, j'ai pas envie de me soumettre à cette fin. Et pourtant il faudrait. Mais je n'y arrive pas. Je n'ai pas envie et en même temps, je ne supporte pas ces kilomètres de merde. Putain, pourquoi on déplace pas les terres ? Pourquoi on peut pas télétransporter Paris là-bas ? Il n'y aurait pas un moyen pour se retrouver dans un comic avec un super héros capable de réduire 500 km à 5 km ? Trouvez-moi un super héros ! Trouvez-moi le faux père Noël de grandes surfaces de mes 6 ans, celui qui m'avait dit que tout était possible dans la vie ! Retrouvez Mary Poppins, dites-lui que j'ai besoin d'elle pour faire de ma vie une jolie chanson !
Finalement, cette infortune, quelque part, je la dois à mon blog... Tout a commencé ici et sans doute se terminera dans ce même lieu grotesque. On devrait interdire l'accès des provinciaux à Paris ! C'est une question d'équilibre sentimental ! Putain, calimero cette nuit.
Et cette chanson.... Elle m'évoque l'été, si beau, si aveugle, si grand, boulimique de bonheur à deux. Et là, gros cliché, c'est l'hiver, tout nous sépare et je réécoute pour la première fois depuis septembre ladite chanson et elle me fait un peu mal. Elle me rappelle le train de Suisse pris en cachette de mon père pour retrouver mon andalou, elle me rappelle les apéros sans fin en terrasse, les yeux dans les yeux, ce second rendez-vous là-bas, cette gêne si jolie, cette grâce qui se dégage de l'évidence, tout ça et tout le reste, la scène du cintre était finalement très bien aussi, ce dimanche l'un sur l'autre collés comme deux inséparables sur le canapé, Saint Jean, les morceaux de pâté envoyés sur son torse, sourires... Je veux encore vivre ces conneries du quotidien et j'ai l'impression que le temps et nos inconscients nous refuseront cette putain de petite chance de merde. Injuste, vraiment.
Comment se résigner quand entendre ses fossettes sourire au téléphone m'adoucissent aussitôt l'expression du visage ? Même nos engueulades, j'en veux encore. Je suis dans la merde. Et une merde qu'on veut garder, la vraie merde. Putain...
02:10 | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
rien a dire d'intelligent a ca... mais au moins si ca peut te reconforter, tu es lue, meme quand tu postes a 4 heures du mat.
Écrit par : Mademoiselle | lundi, 06 novembre 2006
télétransporter Paris? c'est déjà difficile de prendre un putain de flacon de plus de 10ml avec soi en avion depuis ce matin.. mettre paris dans un sac transparent alors...
en plus avec l'insécurité, imagine un peu paris a côté de beirut ou bagdad..
Quant au père noel (si si il existe), faudra pas trop compter sur lui. ce sera difficile pour lui de lire toutes les demandes pour cause de colis piégés. d'ailleurs il refuse de faire sa tournée si jamais il ne reçoit pas son traîneau B6/B7 d'ici décembre!
sinon je te rassure, on peut très bien oublier quelqu'un qu'on aime et on peut très bien accepter la défaite! tout est une question d'état d'esprit et de fair-play..
Écrit par : M1 | lundi, 06 novembre 2006
Tain merde. J'sais plus quoi dire.
"Bon courage"? (bah ouai c'est facile à dire),"bonne chance"? (ça sert pas vraiment), "un petit po entre copine pour te remonter le moral"? (ça peut aider, c'est une valeur sûre!)
Écrit par : Bao | lundi, 06 novembre 2006
Tout ce qui ne tue pas te rends plus fort. Forte tu seras petite Jen Scarabée.
T'inquiètes pas, allez, respires, amuses toi, les choses finissent toujours bien.
Écrit par : mic | lundi, 06 novembre 2006
perso la plus dure décision que j'ai prise...
mais je ne l'ai jamais regrettée, même vieux comme je suis...
mais j'attends volontiers un petit texte de vous structuré sur la question :
"la douleur est elle de quitter quelqu'un ou de ne pas vivre ce que l'on a imaginé?"
à très vite...
écrire fait passer la douleur car on "décristallise" de l'histoire et de l'autre pour se concentrer sur le papier...
très bonne thérapie...
( conseil de vieux passé par là...!)
Écrit par : gillou le fou | lundi, 06 novembre 2006
J'ai déjà vécu ce genre de galère...pas facile en effet. Maintenant je pense que tu pourrais mieux supporter cette distance géographique si seulement tu étais "sûre" de ses sentiments et de ses intentions, ce qui ne semble pas être exactement le cas. Après tout ne tombe pas entre les mains...l'Amour est aussi un challenge, une chose qui se mérite...faut-il encore être DEUX à vouloir relever ce défi...
Je t'embrasse
Écrit par : GreG (Little Big Blog) | lundi, 06 novembre 2006
je compatis ma belle…
C'est dur d'aimer.
(Mais ne désepère pas tout de même…)
Écrit par : Charlotte | lundi, 06 novembre 2006