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lundi, 02 octobre 2006
We all make choices. What's yours ?
J'ai trouvé ma comédie sentimentale de l'hiver : The Last kiss. Juste parce qu'il y a l'homme de mon autre vie dedans, Zach Braff. J'adore cet acteur, il me fait rire, me touche et même si son minois me rappelle celui de Beavis, je l'aime bien malgré tout. Une vraie midinette ! Je sais que beaucoup n'ont pas aimé Garden State mais ça, c'est parce vous n'êtes qu'une bande d'insensibles, c'est tout ! Enfin bref, je vous laisse découvrir la bande-annonce (sortie 25 octobre, je crois) et vous fais mon ego trip après...
Pour vous dire à quel point j'aime ce mec, je passais mon temps sur son blog l'an passé juste pour visionner ses vidéos dans lesquelles il tape dans l'ego second degré. Si j'étais actrice, américaine et calculatrice, je crois bien que j'aurais tout fait pour me retrouver à l'affiche avec lui et profiter de cette bulle de quelques mois sur les plateaux pour le conquérir. Mais bon, là je divague. Je suis française, active précaire et amoureuse d'un andalou (entre nous, l'andalou est tellement beau et spirituel - ne rougissez pas, monsieur ! - que j'y gagne au change, malgré les pépettes qui ne rentrent pas et la maison à Santa Monica qui se fait attendre).
Enfin bref, ce film, c'est donc l'histoire d'un mec qui avait rêvé d'avoir une jolie nana, un bon job et des potes de toujours à ses côtés à 30 ans. Arrivé à 30 ans, la jolie nana est belle et enceinte, les potes toujours aussi bourrins et attachants et les tunes dans la poche. Mais voilà, il suffit qu'une grosse pétasse géniale débarque à ce moment-là pour foutre un énorme bordel.
The last kiss est le remake de Juste un baiser, avec un beau rital aux faux airs de Chris Martin, vous voyez... Je sais pas pourquoi mais fallait que je tombe sur le trailer tout à l'heure, et maintenant, ben voilà, je me revois me faire larguée comme une merde par un connard parti pour une vulgaire pouffe du XVIIeme (vous comprenez maintenant pourquoi je hais cet arrondissement, surtout le coin Monceau...).
Aujourd'hui, j'ai 26 ans, et quand j'étais gamine, je m'imaginais à trente ans avec un attaché-case, un tailleur de working girl new yorkaise, je ne voyais ni homme ni gamins avec moi. Juste une vie de nana qui bosse d'arrache-pied pour avoir le luxe de vivre dans un grand loft sur la Veme avenue, enfin des trips du genre. Ca c'est l'effet Barbie tailleur de mes 7 ans, je pense. Vous savez, elle avait un studio qui se transformait en bureau bleu de l'autre côté... et bien moi, c'est ce putain d'accessoire Barbie qui m'a montée la tête !
Tout ça pour dire qu'à 26 ans, aujourd'hui, non seulement je suis - presque - l'opposé de ce je m'imaginais devenir mais je ne sais absolument pas ce que je veux. Le célibat, j'aime pas. Mais les one shot, j'aime pas non plus. Pas une bête de cul quand je ne suis pas amoureuse. Aujourd'hui, je partage de nouveau mes sentiments. Ca fait plus aussi peur qu'au début (ben oui, une telle rencontre, on n'en fait pas tous les jours, autant de sentiments exaltés, autant le mal de ventre rien qu'en pensant à lui, aussi peur de lui écrire pour lui demander de le revoir... faudra que je vous raconte, un jour, quand même, notre rencontre, une rencontre magnifique, une histoire plus grande que nous). Mais en fait, le fait d'avoir moins peur d'être aussi amoureuse, ben ça fait peur aussi. Oui je sais, je réfléchis n'importe comment.
Mais récemment, l'andalou m'a fait remarquée que je parlais beaucoup d'enfants. Moi : "D'enfants ? Pfff, je les déteste !..."
Alors voilà, moi qui jusqu'ici trouvais les femmes enceintes difformes et les mômes horripilants, j'avoue avoir été prise, il n' a pas longtemps, d'un désir, un jour, d'avoir ce ventre aussi gros qu'une montgolfière et d'avoir, moi aussi, un jour, le droit de voir dans des petits yeux tout l'amour qu'il est possible de faire. Sans déconner, il y a même certains moments où je mettais un coussin sous mon tee pour voir l'allure que j'aurais avec un alien près de mes intestins. Je sais, moi même, je ne me reconnais pas quand je vous écris cette anecdote (message aux vieilles copines qui me connaissent depuis des années : sortez-moi une seule fois de cette anecdote au prochain apéro et je vous ressors les vieux dossiers...).
Puis l'andalou qui me fait donc cette réflexion il y a peu. Bizarrement, ça m'a un peu vexée sur le coup (non, en vérité, j'ai joué l'ingénue, mais ça m'a quand même interpellée qu'il ait pu démasquer ma passion soudaine pour les vilains mioches de trois pommes de haut, je pensais avoir été discrète avec lui quant à cette lubie passagère, comme quoi les hommes ne sont pas si aveugles... parfois*). Et finalement, ça m'a permis de revenir sur terre et de réaliser que je ne suis ni prête à devenir responsable ni prête à imaginer un avenir bordé de nouilles. Sa réflexion à la con (ben ouais, merde, c'est pas parce qu'il est devenu père à 24 balais que toutes les nanas veulent de sa semence, merde !) m'a juste remis la tête sur les épaules fragiles.
Depuis, les gamins dans la rue ne me font ni chaud ni froid sauf exceptions. Et j'ai arrêté le coussin sous le tee-shirt. Rassurant, non ?!! Mais ce con* a remis le couvert un soir au téléphone en me disant "Putain, je crois que le jour où tu me demanderas de faire un enfant, je vais flipper !". Super, merci de m'informer au préalable, histoire que je ne me retrouve pas à 29/30 ans amoureuse d'un mec qui prendra la fuite sous prétexte que moi aussi, je veux un peu de lui, de nous, enfin un peu plus.
Du coup, après ces deux réflexions de merde mais dites au bon moment (avant que je perde les pédales et veuille devenir comme ces grosses connes du dimanche qui sortent leurs mômes comme on expose un caniche royal), je laisse notre barque flotter. Je suis la plus heureuse des idiotes à ses côtés, il semble aimer ma petite personne, on est bien ensemble, on verra. Je ne veux pas imaginer de futur parce que :
* ça porte la poisse
* ça fait peur
* on s'imagine vieille et... vieille
* parce que juste m'imaginer une vie différente de la mienne aujourd'hui m'amuse, peut me faire rêver quelques temps mais vite me donne des putains d'angoisses
* juste parce que je suis égoïste et que c'est sans doute mieux de le rester. Pour l'instant.
Enfin tout ça pour en revenir où ?... Ah oui, ben c'est qu'en voyant la bande annonce de The last kiss, je me suis dit que cette histoire m'arrivera certainement une nouvelle fois et que je vais encore une fois en chier, vraiment, DONC JE VEUX PROFITER DES JOURS HEUREUX PRÉSENTS AVANT QU'UNE CONNASSE POUFFIASSE ME LES VOLE !!!
(Je vais me relire... mais je crois que j'ai beaucoup parlé de gamins là, non ? Bon je relis et je publie quand même, tant pis si l'andalou comprend tout de travers, merde, j'ai le droit d'avoir des passages "femme", merde ! Bon et s'il comprend ce texte de travers et qu'il tente une analyse psycho-caca, je le laisse prendre la fuite, c'est qu'il n'a rien compris - non, andalou chéri, je plaisante, là, c'est pour faire genre "suis pas romantique", mais enfin fais-moi encore une réflexion de merde sur mes séquences "j'ai des hormones, je m'en servirai un jour" et je rejoue la scène du cintre...)
Bon et juste avant de partir me relire, j'insiste : OUI je veux rester libre et OUI, je flingue la première salope qui osera toucher à l'andalou !!! Hmmm, cette bande annonce, elle semble me raviver un peu trop de mauvais souvenirs... ;))
Je suis sûre qu'en voyant cette affiche, les mecs vont tous se sentir soudainement comme étouffés et les filles menacées... je me trompe ?
Alors je viens de me relire et on constate effectivement que ses réflexions m'ont quand même bien recadrée ! Je crois que j'avais besoin de l'écrire, ça ne m'avait pas tant que ça rendue indifférente. Enfin tout est rentré dans l'ordre, j'ai peur de l'avenir et je fais tout pour qu'il n'arrive pas vite donc tout va bien. Je veux rester jeune et irresponsable ! Trop jeune pour tomber dans le piège... (Je me rassure comme je peux, c'est pas facile de ne voir aucune tâche d'ombre, je vous assure.)
Allez, PUBLIER.
* là aussi, tu trouves que je le ridiculise ?
21:00 | Lien permanent | Commentaires (28)
Commentaires
C'est vrai qu'il est tout mimi Zach!
Enfin, pour le reste, te pose pas trop de questions! Sois heureuse, au jour le jour. Pense pas trop à comment ça sera demain, parce que de toutes façon ce sera pas comme tu l'imaginais! Et puis si tu apprécies les petits bonheurs quotidiens, tu veras que demain sera encore plus beau que tu ne pouvais l'imaginer : )
Écrit par : Annelolotte | mardi, 03 octobre 2006
Pfffff .... Chapitre 2 maintenant ...
Écrit par : patrice | mardi, 03 octobre 2006
Chouette post en tous cas. Pour un peu on aurait presque envie de voir ton navet americain... oups, j'ai rien dit.
Écrit par : Mademoiselle | mardi, 03 octobre 2006
Non mais, tu disjonctes, ou quoi, là ? Le Parc Monceau et le XVIIème, c'est le plus bel arrondissement de Paris (et le plus cool, à mi-chemin entre le Faiche du XVIème et le Craignos du XVIIIème, l'id&al, quoi !)...
Non mais... (je suis intraitable, sur ce sujet) !!!
Écrit par : vincenttheone | mardi, 03 octobre 2006
Super note ma Jen !
Moi aussi ma vie d'homme ne ressemble en rien à celle que j'avais imaginée étant ado...A chaque fois que j'ai voulu suivre mon instinct, saisir ma chance...comme on dit...bah j'me suis planté. Tout le monde dit autour de moi que j'ai tous les ingrédients du bonheur et de la réussite, mais je fais tellement mal ma cuisine que j'en deviens un handicapé de la vie. Sinon moi j'aime les gosses et j'aimerais bien devenir papa...mais bon là ça devient inquiétant..Enfin bon, j'veux pas vous miner le moral par ce temps pluvieux, et comme je l'ai écrit sur mon blog , je suis tellement con que je ne n'arrive même pas à être malheureux...quoique...
Écrit par : GreG (Little Big Blog) | mardi, 03 octobre 2006
...je vais inviter ma copine voir ce film en lui parlant de quelques décors de jouets de gamins qui ne se sont pas construits...ouais...ça fera son effet...merci Jen...et bravo pour la note...
(j'ai vécu 2 ans prés du parc Monceau et c'est franchement un des meilleurs coin )
Écrit par : maT | mardi, 03 octobre 2006
illimité oblige, je risque fortement de regarder ce film. En tout cas, belle bande annonce...
Écrit par : Osmany | mardi, 03 octobre 2006
Parfois, on se retrouve enceinte et on le vit pas forcément bien... Alors te précipite pas et profite!
Écrit par : Bao | mardi, 03 octobre 2006
Non mais ç m'est passée l'envie de gamin, JE JURE !!!
En revanche, j'ai rêvé que mon andalou me trompait avec une blonde.
MESSAGE AUX BLONDES ALLEMANDES : ON REGARDE MAIS ON NE TOUCHE PAS SINON DIS ADIEU À TES LONGS CHEVEUX ET À TON SOURIRE EN COIN !!!
Écrit par : Jen | mardi, 03 octobre 2006
Ses autres mioches pourraient etre droles s'ils t'appellaient "maman", et tu pourras taper la discute avec son ex qd elle viendra les chercher. Et quand tu en auras un, tu devras te rendre compte qu'au fond tu aimes plus le tiens...
Écrit par : Boris | mardi, 03 octobre 2006
Je trouverais ça plutôt hard qu'ils m'appellent maman mais ça, c'est parce que tu es un mec... Quant à la discut' avec l'ex, hmmm, malheureusement, je ne suis pas sûre que ce soit demain la veille. Dingue comme les mecs et les nanas n'ont absolument pas la même manière de voir els choses... ;)
Écrit par : Jen | mardi, 03 octobre 2006
Je pense que c'est plutot une histoire de lucidite. Autre chose, de mes yeux vus, son mioche qui appelle ton pere, "Papy". Tres sympa aussi.
Écrit par : Boris | mardi, 03 octobre 2006
Certainement. Mais ce ne sera pas mon cas. Non pis attend, là, tu me parles comme si j'étais belle-mère ! Suis rien, moi ! J'ai 26 ans booooordel ! ;))
Écrit par : Jen | mardi, 03 octobre 2006
t'as le temps mais n'oublie pas que la vie c'est aussi ça .... des mioches !
signé: papa charmithorinx
Écrit par : charmithorinx | mardi, 03 octobre 2006
Sans rire, arrêtez de me parler de gamin, j'ai fait une note pour dire less choses maintenant je tourne la page.
Écrit par : Jen | mardi, 03 octobre 2006
Tu m'as fait rire avec " avant de finir comme ces pétasses qui sortent leurs gosses le dimanche comme un caniche royal" ...
Écrit par : florence | mardi, 03 octobre 2006
horloge biologique contre laquelle personne ne peut lutter, même pas toi semble-t-il ! fais gaffe, tu perds du terrain et je connais une blonde aux cheveux courts ( ca lui donne un air encore plus malicieux) qui ne craint pas plus tes griffes que tes menaces à deux balles et dans le genre "killeuse", c'est une reine ! Tu pars en croisade et tu n'as pas d'armure, prudence Jen
Écrit par : marine | mardi, 03 octobre 2006
Mais de quelle croisade aprles-tu ? Hé ho, on parle de la vie, pas de l'Enfer !
Écrit par : Jen | mardi, 03 octobre 2006
la vie ma jolie, ce n'est pas menacer pour se protéger, c'est toi qui n'a rien compris au film ! quant à l'enfer, vu le malaise que tu trimballe dans la plupart de tes notes, besoin de personne pour t'y rendre ! encore quelques années et quelques déboires et on pourra peut-être trinquer devant un verre à la fin de ta depression "d'ado mal construite"
Écrit par : marine | mardi, 03 octobre 2006
j'aime/je deteste, j'aime/je deteste Toujours dans les extrêmes. Allez, je te file le secret (de polichinelle bien sûr, mais pas dans le tiroir) : garde ces deux sentiments et apprends la nuance, tu auras déjà moins peur. d'ici quelques temps, tu tomberas à pic pour la dédicace, en attendant, merci quand même !
Écrit par : marine | mardi, 03 octobre 2006
Ben moi en attendant je t'adore toujours autant, tu me plais toujours autant avec tes questions metaphysiquement ultra féminines, mais tu changes, meme si tu changes, c'est pas grave...c'est meme bien, attention tu vieillis...je sais de quoi je parle...
Écrit par : mic | mardi, 03 octobre 2006
Il y a peu tu demandais comment sait-on qu'on est amoureuse et pas juste en train d'attendre le prochain ? quand on commence à mettre des oreillers sous son tee-shirt et à s'imaginer porter ses enfants peut être ?
Écrit par : carareglisse | mardi, 03 octobre 2006
mon français moyen moyen sur ce com; dsl
Écrit par : carareglisse | mardi, 03 octobre 2006
whaou , Jen fais gaffe , tic tac .......
bon ok je sors
meme pas mal
Écrit par : un gars | mardi, 03 octobre 2006
Salut Jen
j'espère que tu ne m'en voudras pas de faire de la pub pour mon blog sur le tien, c'est un roman sur une fille un peu paumée, qui s'appelle Sofi, et qui est amoureuse de deux mecs, dont l'un assez violent. Le blog porte le nom du roman, " L'amour et les pommes de terre frites", j'ajoute un demi chapitre chaque jour.
Merci pour ton naturel, ton authenticité.
je t'ai adoré sur le site du buzz littéraire ( video),
Bisoux
Carole
Écrit par : caro34 | mardi, 03 octobre 2006
Il y a des choses qui arrivent, il y en a d'autres qui partent. En fait de choix, je crois que pour ma part, j'essaie juste de mettre beaucoup de chaleur dans les choses qui arrivent et pas (trop) de larmes dans celles qui partent...
Et aussi : les enfants, ça fait parti du top ten des grandes choses qui arrivent, mais il n'y a vraiment pas d'urgence. Pour supporter des nuits de 4 fois 20 mn sans s'engueuler comme des chiffonniers entre deux biberons, il faut pas mal d'amour et beaucoup de patience.
Écrit par : Mathilde | mercredi, 04 octobre 2006
C'est bizarre...ce post m'a donné envie d'écrier à quelqu'un que moi aussi j'avais envie de le revoir...
Comme quoi on ne retient vraiment que ce qu'on veut... ;-)
Écrit par : améliechérie | vendredi, 06 octobre 2006
C'est bizarre...ce post m'a donné envie d'écrier à quelqu'un que moi aussi j'avais envie de le revoir...
Comme quoi on ne retient vraiment que ce qu'on veut... ;-)
Écrit par : améliechérie | vendredi, 06 octobre 2006