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lundi, 31 juillet 2006
A mort le chocolat ! A mort les sentiments cuculs ! A mort la progestérone !
Je me reprends en main avant les mauvaises conséquences post Oreo...
Bon et j'ai retrouvé mon humeur de chienne (mal) réglée : je cherche un homme fort et nordique pour me monter cette putain de chaise de merde Ikea !!! J'ai des pêches juteuses pour l'accueillir...
Jean Bart, reviens !... Besoin de champagne... ;((((
20:55 | Lien permanent | Commentaires (25)
Le premier de nous deux qui pleurera aura une tapette: 1, 2, 3 !
J'avais le droit de me goinffrer de mini brownies au chocolat, j'avais le droit de râler, j'avais tous les droits (comme toujours): le sang coule de mon minou ! Le minou est décédé, donnez-lui trois jours et il revient en pleine forme, Dieu l'aura ressucité et tué l'alien que j'aurais haï si ce petit con était venu me piquer tout mon pognon avec ses couches marronnasses ! (Ah oui, parce que j'avais arrêté la pilule il y a déjà plusieurs mois : messieurs qui me lisez et qui m'avez sautée plus ou moins bien, n'ayez crainte, le minou saigne !)
J'avais prévenu mon andalou : quand j'ai mes règles, je suis encore pire. Ma mère en a fait les frais ce matin. Pas grave, mes humeurs sont passées au rose grâce à mon géniteur papa homme de ma vie préféré (Lonestar, une petite analyse à la va-vite - elles sont les 3/4 du temps bien vues ?): pour mes 26 ans, j'ai gagné un bracelet en or digne d'une parvenue accro aux pétasseries hivernales à Gstaad (j'y vais d'ailleurs bientôt : j'ai hâte d'y être, ça plus Zermaat avec mon père, de l'air pur et du luxe, im-pa-tien-te), je l'adore. Je deviens de plus en plus bourge... (comment ça, je le suis depuis toujours ? N'importe quoi !...)
Je voulais juste vous dire qu'aujourd'hui je fais du pipi rouge et dégueu mais que ma mauvaise humeur n'est plus : je suis amoureuse. Merde, quand je suis amoureuse, maintenant, je ne grogne pas plus qu'à l'accoutumée 4 jours par mois. On en reparlera dans quelque temps, n'est-ce pas... Je ne suis pas née de la dernière pluie, je sais bien que l'évidence va se transformer en gros relou qui me gonfle avec ses défauts, ceux que j'aime aujourd'hui. (En vrai, pas vraiment, je n'y pense pas, comme si tout allait bien se passer pendant encore un bon moment mais si je fais appel à ma nature pessimiste alors oui, le rose va bien tourner au gris un jour, sauf que le gris peut se travailler, les nuances sont si jolies avec un peu de lumière, non?)
Je viens de ressortir un album overkitsch, j'adore les trucs kitsch, vous savez. Et en écoutant en boucle une chanson que je passe aussi en boucle lorsque ma mère et moi traversons les routes de Suisse en août (gros cons d'Helvètes, préparez-vous, je débarque bientôt avec mon tempérament de française typique...), je (re)pense à mon andalou...
Tous les deux, nous sommes deux névrosés chiants pur jus (enfin surtout moi mais il ne le sait pas encore ; il croit s'en douter mais non, le pauvre, s'il savait que bientôt je vais faire de sa vie un enfer...), on s'est reconnus. Je ne pourrais pas vous expliquer, je ne le comprends toujours pas aujourd'hui. Nous sommes très différents : il a passé sais-pas-combien d'années de sa vie avec une fille branchée bio, lui a fait des enfants, son appart' est très clean genre design et élégant comme il faut, il a l'âge de mon frère, il passerait sa vie à parler aux inconnus du quotidien, surprenants et "touchants d'humanité" (;p), il déteste les engueulades et est quasi fidèle. (Fidèle, vous n'hallucinez pas ? Non parce que moi, des mecs fidèles, j'en connais très peu. Je crois que c'est l'une de ses qualités qui me surprend le plus, je vous jure, je trouve ça dingue : un mec aussi séduisant ET fidèle, c'est bien simple, j'attends le jour où il ira voir ailleurs pour comprendre que je ne vis pas un rêve ! Cela dit, l'infidélité, c'est pas si mal parfois : la jalousie réveille les couples dans le coma. Mais bon, pour l'instant, le coma me plaît.)
Moi, c'est tout le contraire. Je n'ai jamais partagé ma vie plus de trois avec quelqu'un (et déjà, ça tient du miracle; en même temps, je n'ai QUE 26 ans, je ne suis pas vieille comme lui ;p) ; les momes me font horreur et pourtant, ils viennent toujours vers moi, me scrutent de loin, me tournent autour et, je ne sais pas comment, finissent sur mes genoux et on rit comme deux zouaves (non mais je vous jure, je déteste les nains, au début. Mais on s'attache à ces mini Sécotine, ouais enfin pas trop, hein, je ne m'appelle pas mamie Nova) ; je suis accro à la malbouffe, diet coke-chichon-maquillage testé sur des nez certifiés AOC (Accro Open C)-gâteaux aussi bons qu'industriels et tutti quanti ; mon appart' est un bordel hallucinant, j'entasse tout, je ne jette rien de rien et mon manque d'espace me rassure (au sens propre comme au sens figuré : je dis des choses et j'aime leur contraire) ; j'ai 26 ans, toutes mes dents (on se demande comment... D'ailleurs, penser à faire un détartrage à la rentrée) mais dans la tête, c'est une ado en pleine crise existentielle qui bouillonne ; j'adore buller des journées entières chez moi ou en terrasse, simplement observer les gens mais sans jamais leur parler, ne nous mélangeons pas ; plus casanière et hautaine que moi, tu meurs ; j'adore les broutilles qui partent en cris, scènes de la vie "conjhystérique" ; en bonne slave, je suis ce que les mecs et mon père appellent une chieuse. Seul bon point: je suis une fille fidèle. Pourtant, Dieu sait que j'aurais dû jouer la garce pour sauver mon honneur avec certains gros cons. Mais quand j'aime, je suis coconne, faible mais toujours amoureuse. Mon coco, t'as intérêt à prendre soin de ta cocotte sinon ce coup-là, je vais jouer ma mère !
Alors je vous le demande : combien de temps mon andalou va-t-il m'aimer ?
En même temps, il y a des chances pour que ce fou soit aussi chiant que moi. A sa façon. Très différent de moi, ce garçon, et pourtant tellement fait pour moi. Alors l'hiver sera-t-il chocolat chaud et plaid partagé ou Nutella et grosses larmes ? Plaid et Nutella, c'est pas mal aussi. Ah non, merde, penser aux boutons. Déjà que mes règles me filent des vilains spots ici et là, je ne vais peut-être pas chercher la merde... pas encore.
Toi, l'andalou, sache-le : j'aime bien jouer au docteur. Cobaye tour à tour, ok mais touche-pipi, c'est pas mal aussi, ça évite les malentendus.
Mais comme dit la chanson : "faut que tu aimes tout chez moi..."
La fameuse chanson overkitsch : Mister_Hyde. (Hyde en moi, en toi. Aïe pour les autres, nous on est bien comme ça. Tant qu'on ne parle pas de qui tu sais, cette espèce de grosse vache à bec qui pique que les cons et cette araignée à bite qui pousse à arrêter Tricilest, tout va bien ;)))
Putain, quand mon andalou (qui ne tient pas parole puisqu'il m'avait dit qu'il ne lirait plus mon blog : grillé, toi ! Reviens quand tu veux, c'est toujours un plaisir de jouer à la méchante et de te faire peur. Un conseil : Fuis tant qu'il est encore temps!) lira cette note, je ne donne pas cher de mon "mois amoureux"... Franchement, entre nous, faut être maso/fou/inconscient/GÉNIAL pour m'aimer un tant soit peu. Mais ne le lui réptétez pas, il s'en aperçoit déjà de plus en plus en lisant mon blog alors on va tenter de la jouer neutre...
Faites pas gaffe au nombre démesuré de parenthèses, j'ai mes règles, j'ai le droit.
C'est bon, tout le monde le sait maintenant, que je perds du fer?!!
C'était une note "Jamais sang toi".
I love my man.
17:35 | Lien permanent | Commentaires (21)
samedi, 29 juillet 2006
SOS Travailleuse en péril
23:15 | Lien permanent | Commentaires (22)
vendredi, 28 juillet 2006
Entre ma souris et mes lunettes, ma main balance...
Tout le monde s'amuse, drague, danse, se drogue gentiment, dîne, se baigne nu bref tout le monde s'éclate... sauf moi. Une seule conne peut bosser un vendredi soir, fin juillet : moi. J'en ai vraiment marre, j'ai envie d'aller boire avec les copines, pfff, c'est trop chiant d'être grande. Oui bon là, c'était pour la Calimero touch. Mais alors le danger, c'est mon nouvel iMac : j'arrête pas de me prendre en photo avec la webcam intégrée, j'adore. Et de pose en pose, parfois, en découvrant le résultat, on se demande quelle sera la suite de ma soirée boulot...
23:05 | Lien permanent | Commentaires (29)
jeudi, 27 juillet 2006
J'ai bu trop de rosé.
Clin d'oeil à mon vieux con préféré.
L'oursonne bien léchée reste dans sa caverne ce soir.
"La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas" mais parfois, le sparadrap fait des miracles.
J'ai bu trop de rosé, je vous avais prévenus.
Je ressors ce titre, trouvé au fin fond de ma discothèque. A 17 ans, je l'écoutais en boucle.
Ca vous arrive d'avoir peur ? De réaliser que vous êtes là, à l'instant précis, au tournant de votre vie : il faut choisir le bon chemin, vous savez que vous prendrez le meilleur et dans le même temps, vous pleurez la route passée, semée d'embûches ou non, vous tournez une page.
C'est pas simple d'avancer sans jamais pleurer l'insouciance, édulcorée. On avance à pas lents, puis on presse le pas, on sent, on sait qu'il faut enfin se mettre au footing. Alors on y va, on fonce enfin on le prétend à tout le monde. Et on a tellement peur de grandir. Se confronter à ses choix, ses erreurs, ses peurs. C'est la vie, je sais bien. Je suis prête à prendre le bon départ. Juste qu'il me suffit parfois de trois quatre notes de musique, une chanson, des souvenirs, excellents ou amers, du ressenti d'adolescence, enfin mort et enterré, et voilà, vous réalisez que votre jeunesse, la vraie, celle des boutons, du bac, de la vie estudiantine et des nuits blanches à refaire le monde avec drogue, alcool et plantes vertes volées chez la concierge de l'immeuble voisin, cette jeunesse, elle est bel et bien derrière vous (bon concernant la drogue, l'alcool et même le vol, en vérité, c'est pas totalement terminé mais rien à voir avec l'esprit d'hier, quoique). Votre droit de chialer sans raison fout le camp à une vitesse traîtresse ; arrivée à ce putain de tournant, vous ne pouvez plus faire la gueule sans raison, vous devez rester cohérente, responsable, sage, vous êtes une grande, quoi. Et moi, je ne peux pas. Je suis responsable. Mais parfois (trop de parfois dans cette note), j'ai envie de tout foutre en l'air. Et avec l'expérience, je réalise que ces envies de sacager ma vie pointent toujours le bout de leur nez de sale pute lorsque tout va bien. Je crois que le bonheur me fait peur. En fait non, je ne crois pas, j'en suis sûre. Et c'est ici, précisément, que l'on devient adulte : quand on repère, appréhende et voit ses faiblesses arriver et que l'on prend son courage à deux mains pour justement rester forte, refuser sa lâcheté, ne pas fuire et rester, confiante.
Confiante = se mentir ?
Hmmm, sûrement. Ou peut-être pas. Je ne sais pas trop. Vous me comprenez ? Ca vous arrive, de temps en temps, non ? Jamais le doute vous envahit ?
Je crois que j'ai le doute - un peu plus - mature qu'il y a un an. Heureusement. Non ? Mouais, vous avez raison, ça ne sert à rien de se poser les bonnes questions. Et puis, c'est dans la logique sociale et culturelle : aller à l'école, tomber amoureuse, aller à la fac, tomber amoureuse, se faire enculer par la culture stagiaire, tomber dans le lit d'un mec après trop de verres, se faire enfin payée pour travailler (on dirait que je parle d'une pute !), tomber amoureuse, gravir petit à petit l'échelle sociale, enfanter, trimer, payer la vie des mioches endoctrinés, partir à la retraite, jardiner, crever. Ouh la, cette note est bien sombre pour une fille qui rêve sa vie. Et pourquoi pas? Je veux vivre du dico et rester cynique, on peut mêler ambition (je commence à en avoir, enfin ponctuellement, enfin quand on me dit que j'ai une bonne plume, enfin j'ai un vrai problème de confiance en moi : dans son ventre, ma mère a dû ruminer le liquide séminal de mon père pendant des mois, je ne vois pas d'autres hypothèses) et vrai pessimisme, c'est ma nature de l'être, on ne peut pas lutter contre et je n'en ai aucune envie. Cocteau disait: "Ce qu'on te reproche, cultive-le, c'est toi" (citation à la con citée par tous les people analphabètes : au secours, je suis une ex lettrée anémique !) alors merde, je resterai avec mes sautes d'humeur, mes larmes lunatiques, mon esprit contradictoire, mes sourires de situation et mes rires de bonheur et si ça déplaît, c'est le même prix, fuck les faux-semblants, tant pis si je me prends des portes dans la gueule, tant pis si je regrette d'en fermer à clé sur un coup de tête, tant pis si je vis ma vie à l'envers, tant pis si je suis la dernière des connes. De toutes manières, les cancres étaient mes potes à l'école. Qui perd gagne. Au fond. Je ne sais pas. Mais je sais que j'y arriverai et que je resterai fidèle à la boudeuse que je suis depuis toujours. Et vous verrez, j'y arriverai.
Mais pourquoi je vous raconte tout ça ? Et après je fais genre j'ai grandi, ah ah ah...
Trop de rosé, vraiment.
21:45 | Lien permanent | Commentaires (16)
Mac attacks !
Yes, je l'ai, mon nouvel iMac, 17 pouces avec une barrette ajoutée histoire d'être peinarde.
Maintenant, dimanche : IKEA, je vais copier l'homme de mes 26 ans, nouveau bureau, nouveau fauteuil pour pouvoir m'asseoir en tailleur sans avoir des crampes au bout de deux heures et je change mes meubles de place lundi : changement !
12:31 | Lien permanent | Commentaires (21)
mercredi, 26 juillet 2006
It's raining !!! Amen !!!
Ca gronde très fort ici... J'ai même eu droit à une mini tornade : les poubelles de la cour, qui débordent tellement personne ne s'en occupe (j'ai bien fait de jouer ma presque radine pendant la période des étrennes !), ont été secouées : plein de rouleaux de PQ envolés, plein de merdes qui puent en apesanteur le temps de sentir le caca une minute.
Des éclairs, le tonnerre, la pluie et une fois de plus, toujours aucun homme nu devant moi. Ca sert à quoi d'être amoureuse, alors, hein ?!! Si mon bel Andalou ne peut même pas remplir la case fantasme... L'amour longue distance, vous m'en direz des nouvelles...
J'en profite pour vous montrer le tee-shirt envoyé par Look-Zippy. Depuis le temps que je l'ai reçu... Plutôt marrant, un peu grand mais pour me le faire enlever par mon imberbe la prochaine soirée de tonnerre... Merci en tout cas. Et puis, les brocolis, faut vraiment que je m'y mette sinon mes quatre kilos vont vite revenir. J'avoue, aujoud'hui, je me suis enfilée plein de mini brownies au chocolat, c'est peut-être pour cela que j'avais envie de vomir tout à l'heure...
Putain, gros coup de tonnerre. J'ai l'impression d'être dans mes montagnes, quand la tempête est là et que l'écho fait super flipper. J'adore. Mais un peu l'impression que la foudre va entrer par mes fenêtres et me tuer pendant que je vous écris.
Je vous laisse, je suis comme mon chien : l'eau, ça me donne envie de faire caca.
Et en parlant de caca, je fais un sourire au monsieur qui adore mes crottes de nez.
22:23 | Lien permanent | Commentaires (26)
Souris à la vie Elle te sourira
"Pour moi la vie va commencer..."
Yep ! Premier jour sans partir à la va-vite, premier jour où je me lève naturellement à 8h du mat' depuis des lustres, premier jour où j'ai dormi 8h depuis trop longtemps, premier jour où je me sens libre depuis des mois, premier jour où j'ai envie de bouffer le monde, premier jour où j'apprécie le soleil se lever, premier jour où je savoure un thé sans avoir envie de le dégueuler 8 minutes après, premier jour où je reste en culotte et débardeur sans me dire "merde, t'es encore à la bourre", premier jour où ma vie reste à faire.
Gros challenge à partir d'aujourd'hui : cumuler les piges pour obtenir un salaire décent et surtout confortable pour continuer à m'acheter les fringues que je veux, les crèmes de luxe, les marques de bouffe que je préfère et mes sorties. J'y arriverai. J'ai confiance en moi, faut que je maintienne ce cap. Je suis prête. J'ai la confiance, je continue à piger pour des blogs, j'ai un imberbe qui m'aime, j'ai rien inventé mais tant qu'on croit en soi, la vie ne peut que vous sourire à un moment. Elle a déjà commencé, maintenant, je veux l'explosion de joie, un orgasme de zygomatiques, je veux l'argent, l'épanouissement dans le boulot (ça a commencé, poursuivons avec ardeur) et qui vivra jouira du reste.
Jen arrive, attention, elle veut réussir, j'y arriverai, bordel de Dieu !!! Rien que pour rendre mes parents fiers et pour savoir qu'à 30 piges, j'aurais suffisamment de tunes pour enfanter un alien. Et puis, avec un peu de chance, un pote de mon père qui aura pris son pied de pervers en me tenant sur ses genoux gamine crèvera en me laissant un petit héritage surprise.
Et bon signe : Hier soir, j'ai trouvé un billet de 100 euros dans ma boîte Oui de Dior, j'aime bien ce genre de petites surprises ;)
Bande son : Weak becomes heroes, The Streets.
Je voulais vous la mettre mais le fichier est trop lourd, trop con, elle est parfaite, téléchargez-la, en fait téléchargez ou achetez l'album entier, il est excellent, ce titre et aussi le premier, Turn the page, trop trop trop bon.
09:59 | Lien permanent | Commentaires (16)
lundi, 24 juillet 2006
Putaiiiiiiiiiiiiin....
... j'ai trop chaud !
Est-ce ma saleté de crève ou bien fait-il une chaleur à se coller le cul dans le congélo ?
J'en ai mal au crâne, la température me donne le tournis comme quand j'écoute A Bout de souffle de Nougaro. Je vais la glisser. Tellement chaud que j'ai envie de gerber. Dernière année que je reste à Paris en été ! A la rue ou les poches blindées, je me casse loin, au bord de l'eau ou sur les glaciers mais l'an prochain, je me plains ailleurs.
Je veux des seins qui pointent, la chair de poule, je pars sous l'eau froide et je cours cul nul (0H08 : je viens de griller le lapsus, rigolo, je laisse) et trempé rejoindre le matelas, fermer les yeux et tenter de trouver le sommeil malgré la grille du ventilo qui vibre à chaque mouvement.
23:25 | Lien permanent | Commentaires (15)
Pas comme un lundi
Tout d'abord, je rends à loser ce qui est à loser : vas-y, continue à me dire des mots doux, ça ne fait que me référencer chaque jour un peu mieux alors go on, c'est que du bonheur de te lire, t'imaginer perdre ton temps. Ca a quel goût le dégoût de soi et des autres à ce point ?
Maintenant, passons aux gens importants... En vrac, aujourd'hui mon père s'est pris un cycliste en bagnole : pare-brise mort, ni mort ni blessé. Merde, c'est con, si le vélo avait pu appartenir aux aigris qui se branlent sur leur clavier en attendant de sortir leur nez dehors pour se faire cracher un peu plus sur la gueule...
J'ai ronflé dans le train. Et un spasme. Et bavé, aussi. Le contrôleur a eu la chance de me réveiller et de jouir du spectacle, même pas honte. Normal, je venais de baiser. Quand on baise, on pourrait péter devant Arno Klarsfeld et Edouard Baer qu'on ne s'en sentirait pas plus mal.
Arrivée au bureau seulement au déjeuner, plus que demain et me voilà enfin libre de rester à Odéon pour travailler. Un truc m'énerve : le nouveau stagiaire a pris mon bureau... et a viré mon fond d'écran dans la matinée ! Non mais OH ! Un peu de respect pour les anciens, merde ! Pas grave, j'ai collé un chewing-gum sous son bureau. Je plaisante. Non mais bon, ça fait bizarre de se voir virer de son bureau... Jen ou comment se sentir indispensable.
En vrai, je suis soulagée de ne plus avoir à prendre le métro chaque matin, je commencais à fatiguer... Et ce quartier est trop bruyant, ça va comme ça, pour aller bouffer avec des potes mais après le taff, quand tu rêves de silence et d'oiseaux calmes, c'est franchement le quartier à éviter. Mais bon, j'admets, ça va, ils vont me manquer, un peu, quand même. Mais je reviendrai une fois par semaine et puis, je viendrai les emmerder de temps en temps, genre "mon Mac a buggé", je tape l'incruste aujourd'hui. Histoire de ne pas oublier la bande de ploucs du RDC, la boss complètement hystéro d'à côté et l'autre voisine de bureau qui marche comme si elle avait monté à cheval pendant un mois non stop et que son minou était aussi enflammé que le sexe de tous ces blaireaux qui squattent mon blog en attendant je ne sais quelle réponse de ma part...
Ah et un chien a failli me faire une éjac' faciale ce week-end ! Et en fait non, il a juste oublié de se torcher le cul pour gentiment me péter dessus chaque soir. On devrait l'envoyer en pension chez certains... Oh non, le pauvre, il chercherait à se pendre avec les fils de l'ordi.
19:19 | Lien permanent | Commentaires (12)